E. Tableau récapitulatif
Figure 24 : Récapitulatif de la sensibilité
des germes aux antibiotiques testés
Ce graphique nous montre que sur l'ensemble, Escherichia coli
développe une résistance sur la grande majorité des
antibiotique, tandis que Pseudomonas est intermédiaire, Klebsiella
pneumoniae et Proteus mirabilis sont encore sensible et Staphylococcus aureus
est assez mitigé, même si il est encore assez sensible
COMMENTAIRES
I. DONEES EPIDEMIOLOGIQUES
A. Le sexe
La répartition des infections selon le sexe montre une
prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,55 dans notre
étude.
Nos résultats sont sensiblement proches de KOUAME
[2] qui trouve un sex-ratio de 1,24 et DIOMANDE [31]
qui trouve un sex-ratio de 1,90. Par contre selon OUATTARA
[32] et FOFANA [33] il y a autant d'hommes que de
femmes qui présentent une infection stomatologique.
On peut retenir que les infections en stomatologie ne semblent
pas être influencées par le sexe toutefois, les femmes prenant
plus soin de leur cavité buccale, on comprend qu'il y ait une
légère différence.
B. L'âge
L'âge de nos patients varie de 5 mois à 76 ans avec
une moyenne de 31,97 ans. La tranche d'âge la plus touchée par les
infections se situe entre 16-31 ans. Nos résultats concernant les
tranches d'âge sont superposables à ceux de OUATTARA [32]
et KOUAME [2]
L'observation de ces tranches d'âge, permet de constater
que les sujets jeunes sont les plus touchés par les infections ; cela
s'expliquerait par le fait qu'a ces ages on assiste a une sur consommation
d'aliment cariogène et une négligence de l'hygiène
bucco-dentaire.
La fréquence des infections décroit progressivement
à partir de la quarantaine. A cet âge il est signalé une
régression du taux de germes dans la cavité buccale, ce qui
expliquerait que les caries dentaires sont rares selon ADOU OI
[34].
C. La profession
Dans notre étude 34,78% de la population est sans emploi.
Nos résultats se rapprochent de ceux de GADEGBEKU [18]
et d'ADOU OI [34]. La faiblesse du pouvoir d'achat ne
permet pas à ces patients de s'offrir le strict minimum pour assurer une
bonne hygiène bucco- dentaire et d'avoir accès aux soins. Cela
favoriserait les infections et les complications qui en résultent.
|