Avant de démarrer les activités,, des clauses ont
été arrêtées pour les travaux.
La Mairie de Ouagadougou par son conseil Municipal sera le
Maître d'ouvrage,
· il procédera au déguerpissement des
commerçants sur un site provisoire après
passation de
marché avec une Entreprise de la place pour l'exécution des
travaux ;
· Il se chargera également de :
- de l'ordonnancement des décaissements en faveur de
l'entreprise et des prestataires, - de la réception finale des travaux
;
- de l'intégration de l'équipement dans le
patrimoine communal et de la mobilisation du financement nécessaire pour
le démarrage du projet ; la préparation et l'approbation des
termes de référence de l'appui à la maîtrise
d'ouvrage ;
· la fixation des modalités : mise au point de
contrat de location, de recouvrement et de droit d'entrée ;
· Et la fixation des nouvelles modalités de gestion
à mettre en place ;
· la création d'une cellule technique pour suivre le
projet.
Le directeur des services techniques assure la coordination de
la cellule technique municipale dont les missions étaient les suivantes
:
- assurer la passation des marchés d'études et de
travaux et contrôler les études techniques et l'exécution
des travaux
- ordonner des décaissements en faveur des entreprises
;
- réceptionner les travaux ;
- assurer l'inscription de l'équipement dans le
patrimoine communal.
Un groupement de bureaux d'études SCO/IROKO/BERD a
été recruté pour l'assistance à maîtrise
d'ouvrage. Ce groupement était composé d'ingénieurs,
d'architectes, d'urbanistes, d'analystes financiers et institutionnels.
A ce niveau on ne peut oublier de faire une mention
spéciale à la maitrise d'oeuvre sociale qui a permis par son
travail d`animation de déplacer les commerçants sur des sites
provisoires pendant la durée des travaux et de les recaser sur les
nouveaux marchés reconstruits.
Le cabinet SCO a assumé dans un premier temps la
maîtrise d'oeuvre pour la gare routière et les boutiques de rue au
titre de projets pilotes. Cela lui a permis de
prendre la pleine mesure de la situation dans le domaine de
la construction à Ouagadougou, et de faire ainsi, un
référentiel de prix unitaires des travaux afin de conduire
ultérieurement l'appui à la maîtrise d'ouvrage sur les
autres équipements marchands.
La première tranche du PPEM a été
financée par l'Agence Française de Développement (AFD) en
1997, à la faveur de la convention n° 51-point 3, alinéa 2
« création d'un organisme municipal de type régie autonome,
chargé de gérer l'ensemble des équipements marchands de la
commune financé par l'AFD » signée avec la commune de
Ouagadougou. Le budget prévisionnel pour tous les équipements
à réhabiliter se situait dans la fourchette de 2,5 à 3
milliards de Francs CFA. Les dépenses définitives ont
été évaluées à 3,8 milliards de Francs
CFA.
Tableau n°7 : Bilan financier des
travaux