2-2-1 Tableau d'estimation du modèle
Source
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SS
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df MS
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Number of obs = 10
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+
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F( 1, 8)
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= 126.78
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Model
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510972.347
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1 510972.347
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Prob > F
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= 0.0000
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Residual
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32242.4276
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8 4030.30345
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R-squared
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= 0.9406
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+
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Adj R-squared = 0.9332
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Total
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543214.774
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9 60357.1972
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Root MSE
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= 63.485
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Recettes
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Coef.
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Std. Err. t
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P>|t|
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[95% Conf.
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Interval]
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+
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Salaire
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2.512349
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.223126 11.26
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0.000
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1.997819
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3.026878
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_cons
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-103.7429
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130.9683 -0.79
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0.451
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-405.7564
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198.2706
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2-2-2 Interprétation
Au vue de l'estimation du modèle ci-dessus on constate que
la variable masse salariale est significative et est liée positivement
aux recettes fiscales.
Le R 2 ajusté qui a une valeur de 0,9332 et qui
n'est pas influencé par la taille de l'échantillon, permet
d'attester de la bonne qualité de la variable explicative.
La probabilité de FISCHER qui a une valeur de 0,0000,
permet de conclure que le modèle est globalement significatif.
2-2 Résultat de l'analyse des recettes fiscales et
la masse salariale
La Côte d'Ivoire présente une faiblesse des
résultats s'agissant des critères de second rang, dont
l'essentiel est déterminé par des agrégats
budgétaires, traduisant, a l'évidence, des problèmes
d'ajustement budgétaire. En particulier, la propension relativement
forte des dépenses primaires rend peu visibles les efforts de
recouvrement des recettes budgétaires surtout en temps de crise.
L'absence de
soutien financier extérieur, entraine d'importantes
pressions qui peuvent largement excéder la capacité des finances
publiques. Cela explique donc la dégradation des ratios relatifs
à la masse salariale et aux investissements.
L'analyse de l'évolution des recettes fiscales et de la
masse salariale, donne des taux de croissance similaires sur la période
2000 à 2009, des taux de croissance de 5,1%. Ce qui va se traduire par
le maintien du poids de la masse salariale sur les recettes fiscales et
compromettant ainsi le respect de la converge de l'UEMOA si rien n'est fait.
Cependant, si l'on se contente de l'évolution de la
dernière année (2009) comparativement en 2008, on pourrait
affirmer que le poids de la masse salariale va baisser dans le temps et pour
ainsi atteindre l'objectif de l'UEMOA. En effet le taux croissance de la masse
salariale et celle des recettes fiscales entre 2008 et 2009 sont respectivement
de 5,24% et de 16,12%.
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