3.3 Comparaison entre la dispersion stochastique faib
le et la dispersion gérée
3.3.1 Introduction
En 1995' la technique de la dispersion
gérée était d 'ab ord e mployée par SUZUKI et al.
dans les lab oratoires KD D [1'3] ; la méthode impose
essentielle ment a la dispersion une d ép endance a un terme p
ériodique variant rapid e ment qu'on ob tient en grand es valeurs
négatives ou positives. La gestion de la dispersion (D M C3)
a été avec succés re marquable dans l'amélioration
de la performance des systémes de transmission par fibre optique mono
mod e. C ette technique a montré qu'elle était efficiente dans la
réduction du p rocessus non linéaire d e la modulation d e phase
croisée et d e la génération des co mp osantes du
Mélange a quatre ond es (FWM).
43 DM : Dispersion management
Toutefois' la dép end ance de la
dispersion de la fréquence fait d e l'utilisation d e la
technique d e la dispersion gérée'
une utilisation p rovisoire vicieuse d evant étre dép
assée pour les systémes du multiplexage en
longueur d 'ondes (WD M ) [1].
3.3.2 Comparaison entre la dispersion stochastique faib
le et la dispersion gérée
Nous revisitons l'équation de Schrodinger non
linéaire (S N L) adimensionnée (3.1) :
iu z +d
|
( z) g ( z ) u2
u =0 3.6
( )
tt
2
|
oft la dispersion d (
z) est prise co mme variant en fonction de z dans
deux directions différentes. Le cas d e la faib le
dispersion stochastique prescrit que le coefficient d e dispersion
s'écrive co mme selon les relations (3.2) et (3.3) ; le cas de
la gestion de dispersion (D M ) est d onné par la forme
[3] :
d ( z) = 1 + 1 4
z (3.7)
za za ~
oft za est le pas d
'amplification sans dimension ( za = 0,1 )
et :
~
A( c)H A2
~
A1 0
~
1.
A1 -0<
C
C
C
?
?
?
1
1 4
3
4
(3.8)
Ici
|
z
?= ; A 1 = 4s
et A2 = -4s oft «s »
est app elée paramétre « force de la carte d e
|
za
dispersion » ou « map strength
».
Figure 3.4 Représentation des 3 cas de dispersion
utilisés dans ce mé moire. s= 0.125' z est sans
dimension.
A la figure 3.4 nous visualisons trois cas d e dispersion
:
(i) dispersion constante ( d
) = 1
(ii) dispersion p ériodique a force de la carte d
e dispersion s = 0,1 25
(iii) dispersion aléatoire faib le avec
intensité du bruit D = 0,005
Pour le cas d e dispersion p
ériodique' on a une variation brusque d e la dispersion
suivie d 'une dispersion constante' ensuite le cycle recommence mais
de maniere ord onnée et contrô lée. C 'est contraire a la
dispersion aléatoire qui elle est une succession d e variations b
rusques désordonnées. O n re marque égale ment que la
dispersion p ériodique est d éfinie co mme ayant deux valeurs d e
signe contraires. Elle est donc a la fois négative et positive par
intervalle. Pour ce qui est d e la dispersion stochastique' elle est
plus en clin a etre positive que négative.
Nous prouvons cela en utilisant une théorie d e
prob ab ilité élé mentaire [8].
O n se sert des relations (3.2) et (3.3)' nous
définissons la variable aléatoire X
:
X d( z ) --(
d) (3.9)
Ici X est une variable
aléatoire normale ment distrib uée qui représente le p
rocessus du bruit b lanc gaussien donné par (
z) . En p renant ( d) = 1
' nous calculons la prob ab ilité pour qu'on ait
X < -- 1 (équivalent a la prob ab
ilité d e trouver d ( z ) < 0 d
énoté P ( X < -- 1)
):
x 2
-
( ) ~-
1
P X 1
< - =
1 e 2
-?
27rDz
(3.10)
Dz dx
2
En p osant u 2 =
x= dx = 2Dzdu 2Dz
' x = - 1 u =
; x --> -0 u --> -0
2Dz
1
1 1
1
( ) ~ - ~ -
e du
- u 2 -
< - =
1 Dz = 2 ~ Dz u 2
2 Dz
P X 2 2
~ e du
2/rDz -- 2R- --
1
~ - ~
u 2
1 -
P X 2
( )
< - = ~
1 2 Dz e du ~ 3.11
( )
2 ? ~ -?
~ ~
D est l'intensité du bruit
et z = zfinal est la distance entre les
différentes localisations des
interactions inter - solitons considérées
ici. En p renant les parametres concrets : D = 0,05
et z = zfinal = 2,5 . Nous avons"
:
1
~ 1 -
~
2
P X
( )
< - = ~-
1 2 2
~ Dz e u du ~
= 0, 0023
~
2R- -- ~
P ( X < - 1 ) = 0,0023 ( 3.12)
C ela décrit que la prob ab ilité pour
que d ( z ) > 0 est extremement grand
e.
Plus haut (p aragraphe 2.2 du chapitre 2) nous avons
montré l'existence d 'une condition d e
résonance qui p eut etre utilisée pour p rédire a quelles
fréquences les co mp osantes d eviennent imp ortantes.
C ette condition de résonance a été montrée co mme
tenant du cas d e la gestion d e dispersion (D M )
[3].
44 Nous avons intégré cette expression
numériquement sur MATLAB en utilisant la fonction « trapz »
S.V.P Ne pas distribuer / Please Do not
distribute
R
2
Figure 3.5 C o mparaison d e la variation d u rapport
R = uFWM2 en fonction de z p our
le cas
u soliton
d e la faible dispersion aléatoire
pour D = 0,0 1 ; 0'03 ; 0'05 et
pour le cas de la gestion d e la dispersion (D M ) s=1. z est sans
dimension.
La figure 3.5' montre la co mp araison
entre l'efficacité d e la dispersion gérée et celle d e la
dispersion aléatoire faib le sur le FVVM . O n observe que pour la
valeur D = 0,0 1 ' la technique d e la dispersion
contro lée est plus efficace que celle d e la dispersion stochastique. C
ep endant pour D = 0.03 et 0.05' la
dispersion aléatoire faib le est plus efficace que la gestion d e la
disp ersion' ceci' pour z 1 . O
n re marque que pour D = 0,03 ' la technique d e
gestion d e la dispersion (D M ) est comparable a celle de la dispersion
aléatoire.
C e résultat est surp renant puisque les types de
dispersion utilisés sont grand e ment différents.
Dans le cas de la dispersion gérée (D M )'
le coefficient d e dispersion d ( z) est une
fonction p ériodique du p aramètre d 'évolution
z' qui varie rapid e ment.
Pour le cas de la dispersion stochastique faib
le' toutefois' d ( z)
est une fonction non p ériodique qui a une très grand e prob ab
ilité a être positive ap rès la collision.
En résumé' nous p ouvons dire
que la dispersion stochastique faib le est grand e ment utile dans la
réduction des co mp osantes du mélange a quatre ondes
(cas D = 0.03 et 0.05) et nous affirmons que cette
méthode est b ien plus efficace que celle générale ment
utilisée et plus
connue' a savoir la dispersion contrô
lée (cas D = 0.05). La propagation dans les
fibres op tiques mono modes utilisant le multip lexage en longueur d 'onde (WD
M )' se trouve améliorée si l'on introduit des processus
stochastiques de faib le intensité dans les parametres d e
transmission.
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