Abstract
In this work, it is question to present the effects of weak
randomness on pulse interactions and four - wave mixing products.
In fact, It is a development of the paper of researchers
Rudy L. HORNE , C.K.R.T Jones, Tobias
SCHAFER , the two first being in Mathematics' s department of North
Carolina University at Chapel Hill in U.S.A , the last one belonging to
Mathematics ` s Department of Staten Island College at New - York in U.S.A.
This paper has appeared into the international review of physic «PHYSICA
D» and has the following reference: Physica D 205 (2005) 70 -
79.
This research subject is very important in the case that,
in many physical applications that use pulses as information carriers, pulses
may be distorted after one or many interactions (collisions between solitons
having neighbours frequency). These interactions can result in initial pulse
degradation as well as the production of non linear by - products that affect
system performance. In nonlinear optical communications systems, particularly
wavelength - division multiplexing (WDM), pairwise pulse interactions induce
Four - Wave Mixing (FWM) components growth. It is shown here that, the
introduction of small noise (stochastic process) in the underlying system
(trough the dispersion term) reduces the growth of this FWM. The weak random
dispersion also affects the resonance condition concerning Four - Wave Mixing.
What is surprising, is that we note effect of weak randomness in the dispersion
term is shown to have a comparable impact as that of using the much more
drastic deterministic dispersion management (DM) technique.
Introduction Générale
L'on ne saurait se tro mp er en disant que les
téléco mmunications sont l'invention la plus p
rolifique' utile et imp ortante de ces d ernières
décennies : p artant de la télép honie' en
passant par internet... b ref tous les médias modernes d e communication
a distance [1-7]. Plusieurs travaux de recherche subventionnés par des
grand es Entreprises d e téléco mmunications' se
retrouvent dans ce do maine [7'20(5)]. D e plus en plus'
des techniques pour améliorer les communications sur des longues
distances ( milliers d e km) a des débits d e plus en
élevés (Gb its/s)' sont mises au p oint'
ceci' du d o maine théorique au do maine exp
érimentale. C ela p eut exp liquer la p rolifération d 'articles
scientifiques sur les téléco mmunications [7]. C e qu'on ap p
elle 0 cable coaxial » a été pendant une certaine
époque le meilleur moyen pour transporter les informations sur d e
longues distances. D ep uis quelques années' la fibre op
tique' après avoir sup planté ce d ernier'
est devenue un des médias les plus utilisés pour transporter tous
les types d e données (audio' vid éo'
Internet). C e choix est dil aux efforts soutenus des chercheurs dans le do
maine des téléco mmunications op tiques. Puisque l'on s'est rendu
co mp te que la lumière (étant une ond e électro
magnétique se prop ageant a la plus grande vitesse existante dans
l'Univers d 'après le Relativité Restreinte d 'Alb ert EINSTEIN)
p ouvait servir a transporter les informations sur d e longues distances a des
vitesses non envisageab les jusqu'à lors. C e qui a pour
conséquence l'augmentation presque exp onentielle des déb its
dans les téléco mmunications [1-7].
Les télécommunications optiques sont la
première application d 'un champ d 'investigation extrèmement pro
metteur pour le chercheur et l'ingénieur. H éritières d e
la radioélectricité' les transmissions op tiques ont
vu leur développ e ment b asé sur l'existence de trois notions a
priori indép endantes : le canal d e trans mission' le signal
a trans mettre et le bruit [17]. Quelques dérogations a ce grand princip
e sont bien silr app arues' co mme les non -
linéarités parasites (par exe mple en ce qui concerne ce
travail' l'on considère co mme canal de transmission les
systè mes mono modes a très hauts d éb its utilisant la
technique du multiplexage en longueur d 'onde' l'une des non -
linéarités parasites est le mélange a quatre ond es) [17].
Les recherches dans ce d o maine sont donc axés dans
l'amélioration de la transmission d e d onnées par fibre op tique
que l'on p eut diviser en deux catégories : a) l'étude des co mp
osants b ) l'étude d e propagation. Notre mé moire s'inscrit dans
la d euxiè me catégorie qui est plus théorique que
pratique' notamment ici nous montrons par exe mp le que
l'introduction des
p rocessus stochastiques (avec une faib le
intensité) dans l'équation régissant la propagation d e la
lumiêre (plus précisé ment dans le terme d e dispersion)
dans les fibres mono modes utilisant le multiplexage en longueur d 'onde
réduit de maniêre comparable l'effet non - linéaire
parasite qu'est le mélange a quatre ondes et par conséquent
améliore la transmission des signaux op tiques dans la fibre
[1].
Tout d 'ab ord co mpte tenu du fait que le do maine
des téléco mmunications op tiques est un vaste champ d
'investigation encore jeune et donc pas três b ien connu' nous
jugeons utile de p résenter dans le premier chap itre des
généralités sur les ond es solitaires'
téléco mmunications op tiques' fibres op
tiques' technique du multiplexage en longueur d 'onde'
mélange a quatre ond es... ' afin d'être ap te a b ien app
réhend er l'objet focal de ce travail qui est une fois de plus exp
osée a la fin dudit chap itre.
Ensuite dans le second chapitre' nous d
évelop p ons l'équation modêle de S N L4 qui
sera utilisée tout au long de ce travail ainsi que un modêle pour
l'évolution du Mélange a quatre ond es et la condition de
résonance.
Dans le troisiê me chapitre' nous
montrons par des résultats numériques comment la dispersion
stochastique faib le réduit les co mp osantes du FWM . Nous testons
cette hyp othêse en co mp arant ce résultat a celui de la
méthode usuelle qu'est la gestion d e dispersion ou D M 5
[2]' ceci' pour le cas des fibres optiques
réelles6. Tout ce travail nous p ermet a la fin d e ce chap
itre d 'éb aucher des perspectives d 'investigation ultérieure
qui p ourraient en découler. ...
4SNL : Schrödinger Non Linéaire
5 DM : Dispersion management
6 Fibres optiques réelles : Fibres avec
pertes
Chapitre 1 Généralités sur les ond
es solitaires et les
téléco mmunications op tiques haut d
éb it
1.1 Bref historique sur les ond es solitaires [4' 6'
17]
En 1834' John SCOTT RUSSEL ob serva une
onde hydrodynamique (vague) se d éplacant le long du canal Edinburgh -
Glasgow. Il suivit (sur le dos d 'un cheval) la vague le long du canal et ob
serva que la vague conservait sa forme. Il voulut plus tard app eler ce p
héno mène : < translation d 'une grande onde ». C eci est
connu co mme étant la première observation de ce qu'on connait
aujourd 'hui sous le nom de < S oliton ».
L'histoire des solitons de 1834 a 1970 a
été écrite par p lusieurs auteurs. En 1973' les
solitons étaient aussi prédits co mme étant susceptib les
d'apparaitre dans les systè mes de fibres op tiques. Dans les articles
de HASEGAWA et TAPPERT' ces derniers montraient que les
équations de MAXWELL p euvent ètre app roximées par une
équation d e SCHRODINGER non linéaire. Ils montraient ensuite que
l'équation p ossédait des solutions (solitons) : les ond es
solitaires dans les fibres corresp ond ant a une dispersion anormale ap p
elées solitons b rillants (< bright » ou encore de type envelopp
e) et les ond es solitaires dans les fibres corresp ondant a une dispersion
normale app elées solitons somb res (< dark » ou encore d e type
trou). Dans une ond e solitaire b rillante' l'intensité
décroit vers zéro aux grand es distances tandis que pour une ond
e solitaire sombre on a une d écroissance locale en intensité a p
artir d 'une valeur d e base non nulle.
Mème avec la p rédiction
théorique de l'existence des solitons dans les fibres
optiques' ce n ' est que vers 1980 que les solitons sont pour la
première fois ob servés dans une fibre par M O LLENAU
ER' STOLEN et GORDON.
Dans ce travail' on se réfère
aux ondes solitaires sous la déno mination d e solitons. Les solitons
app araissent dans l'équation S N L co mme un résultat de
l'équilib re entre la dispersion et la non linéarité.
Aussi' l'imp ortance pour les objectifs d e transmission par
impulsions lumineuses résident dans le fait que les solitons p
ossèdent deux propriétés re marquables :
(i) Les solitons sont stables sous d e faib les
perturbations et p euvent se prop ager sur d e
très grand es distances.
(ii) C es ond es préservent (avec des p
aramètres dynamiques convenab les) leur
structure après d 'éventuelles collisions
entre elles.
|