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Le concept de développement durable : le cas de l'Afrique subsaharienne

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par Vincent Thierry BOUANGUI
Université de Reims Champagne - Ardenne - Diplôme d'étude approndie 1995
  

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PARAGRAPHE I:LES REFLEXIONS AFRICAINES SUR

L'ENVIRONNEMENT

Dans ce paragraphe, nous allons examiner les aspects de la convention de Lomé IV touchant à l'environnement, la Conférence des Ministres Africains pour l'Environnement (CMAE), puis nous aborderons la question de l'élaboration et de l'exécution des différents PNAE dans certains pays d'Afrique subsaharienne.

A-LA CONFERENCE DES MINISTRES AFRICAINS POUR
L'ENVIRONNEMENT ET LA CONVENTION DE LOME IV

Jusqu'au milieu des années 1980, l'environnement demeura une question marginale pour les dirigeants africains qui avaient laissé les ONG internationales et les agences onusiennes (PNUD, FAO, PNUE...) se charger de ces questions. Le PNUE, installé depuis 1972 à Nairobi (Kenya), contribuera fortement à sensibiliser ces dirigeants aux grands défis à venir par de nombreuses missions auprès des différents Etats. Ce travail déboucha sur la tenue en Décembre 1985 de la CMAE, parrainée par le PNUE, l'OUA, et la C.E.A. . Cette réunion, qui est l'une des grandes jamais tenues en Afrique à ce sujet, élaborera le programme dit du Caire, destiné à renforcer la coopération inter-africaine en matière d'environnement et de développement. On y décida la création de réseaux techniques de coordinations sub-régionales et des commissions techniques.

Parallèlement, ce programme prévoyait la mise en route de projets pilotes dans 150 villages et 30 zones d'élevages représentant l'éventail des écosystèmes africains, afin de réaliser autant d'expériences de développement économique et social durable, reposant sur une meilleure gestion des ressources.

Cependant, ce plan d'action qui mettait l'accent sur le fait que c'est aux dirigeants africains "d'assumer la responsabilité principale de l'environnement du continent grâce au programme" a été un grand échec. En effet, les dirigeants africains n'ont pas manifesté leur volontarisme .Ainsi en 1989, seuls six projets pilotes sur les 180 prévus étaient en cours de réalisation. C'est sans doute ce triste bilan qui a fait que la convention de Lomé IV vienne en quelque

sorte au secours des gouvernements africains dans leur mission de gestion de l'environnement.

La convention de Lomé IV adoptée à Brazzaville (Congo), le 15 Décembre 1989 devait donc marquer la détermination des autorités africaines à se préoccuper davantage des questions d'environnement. Les deux premières conventions n'ont jamais perçu l'environnement comme une priorité tel qu'il en est le cas avec la quatrième. Certes à l'époque de Lomé III, la convention avait pris en compte les questions de sécurité alimentaire et de survie de la population dans la région du Sahel notamment. Ce texte refléta la nouvelle priorité et mit à la fois l'accent sur les moyens permettant d'assurer la production agricole durable et sur la lutte contre la déforestation et l'érosion

des sols(10).

Cet engagement a, par la suite, ouvert la voie à des négociations encore plus "environnementalistes". Ainsi, le continent africain et ses partenaires européens devaient se lancés de façon sérieuse dans la voie de la sauvegarde de l'environnement, notamment dans le cadre de la conception de Lomé IV. L'attachement à l'environnement tel que présenté par la convention fait ressortir le lien désormais reconnu entre le développement et l'environnement. Une priorité est accordée à l'environnement et à la conservation des ressources naturelles "condition essentielle pour un développement durable et équilibré tant au plan économique qu'au plan humain", article 6 de la convention. Dans cet esprit, la communauté s'engage à appuyer les efforts déployés par les Etats ACP sur le plan national, régional et international ainsi que les opérations lancées par les organisations intergouvernementales et non gouvernementales

(10) M DieterFRISCH ( directeur général du développement, commission de la communauté européenne), le courrier n° 133 Mai-Juin 1992 page 45

en vue de la mise en oeuvre des politiques nationales et intergouvernementales.

Vu la dimension environnementale de la convention de Lomé IV, on a pu conclure qu'elle est le premier acte d'adhésion de l'Afrique subsaharienne au développement durable, (le concept à l'époque n'ayant pas la même audience dont il est aujourd'hui investi). Cette adhésion est combien manifeste que nous trouvons figurer au titre premier des domaines de coopération, les questions environnementales, soit 9 articles sur 355 consacrés par la convention toute entière. On peut lire respectivement dans l'article 33 et 38 ce qui suit: "Dans le cadre de la présente convention, la protection de l'environnement et la mise en valeur de l'environnement et des ressources naturelles, l'arrêt de la dégradation du capital foncier et forestier, le rétablissement des équilibres écologiques, la sauvegarde des ressources naturelles ainsi que leur exploitation rationnelle sont des objectifs fondamentaux que les ACP concernés s'efforcent d'atteindre avec l'appui de la communauté en vue d'améliorer dans l'immédiat les conditions de vie des populations et de sauvegarder celles des générations à venir". Pour le second, "Les parties, soucieuses d'une protection réelle et d'une gestion efficace de l'environnement et des ressources naturelles estiment que les domaines de coopération ACPCEE couverts par la deuxième partie de la présente convention doivent être analysés et appréciés systématiquement sous cet angle". Ces deux articles prouvent ce que représentent désormais les questions environnementales pour les Etats africains. Il s'agit d'un engagement solennel, car pour la première fois la convention qui, par tradition faisait intervenir au titre I des domaines de coopération, les questions économiques et sociales, accorde une attention particulière à la sauvegarde de l'environnement. Parmi les programmes particulièrement significatifs financés par la convention au titre de la sauvegarde des ressources naturelles, nous pouvons citer:

- celui concernant la province du Sissili au Burkina-Faso, pour un montant de 31 millions d'écus;

- celui du plateau Batéké au Zaïre, pour un montant de 10 millions d'écus;

- celui situé à Katsiana dans l'Etat de Kunda, au nord du Nigeria, pour un montant de 34,5 millions d'écus. D'autres domaines méritaient d'être cités tels que la télédétection, la protection de la faune et de la flore (avec en particulier le programme Eléphant)(11)...

Cet engagement des Etats africains témoigne d'une prise de conscience collective du continent des questions environnementales. La convention de Bamako du 29 Janvier 1991 (à l'initiative de l'OUA) sur l'interdiction d'importation des déchets toxiques entérine bien cette assertion. Car elle met en place un régime sérieux -par son contenu- fondé sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets produits hors d'Afrique et en Afrique. On peut lire en son article 4 alinéa 1 que: "Toutes les parties prennent les mesures juridiques, administratives et autres appropriées sur les territoires relevant de leur juridiction en vue d'interdire l'importation en Afrique des déchets dangereux, pour quelque raison que ce soit, en provenance des parties non contractantes. Leur importation est déclarée illicite et passible de sanctions pénales". Cette convention est à ce titre le meilleur exemple de la conversion de l'Afrique subsaharienne. Mieux encore, le front homogène que cette dernière a formé pour contester le régime d'irresponsabilité et les dispositions laxistes de la convention de Bâle du 22 Mars 1989 dont elle constitue la principale victime montre que l'Afrique veut désormais se prendre en charge dans ce domaine.

(11)M Dietrisch FRISCH, ibidem page 45.

Mais l'Afrique ne s'est pas arrêtée seulement à ce stade de déclaration d'intention comme dirait l'homme politique. Elle a manifesté sa nette adhésion au développement durable par l'élaboration des plans nationaux d'actions pour l'environnement, véritables cadres de réflexions nationales dans lesquels les Etats expriment, après plusieurs diagnostics, les politiques de développement et d'environnement à suivre.

Nous allons faire état de ces plans qui connaissent de véritables succès dans certains pays, en commençant par leurs historiques et leurs mises en oeuvre.

B-LE PROCESSUS D'ELABORATION ET D'EXECUTION DES PLANS NATIONAUX D'ACTIONS POUR L'ENVIRONNEMENT (PNAE)

Pour situer l'origine des PNAE, il faut remonter au début de l'année 1989 où ils ont été initiés par le World ressource institute. Peu après, M. Baber CONABLE, alors président de la banque mondiale saisissait de cette occasion pour mieux appliquer les objectifs de son institution dans le domaine de l'environnement. Il invitait particulièrement les gouvernements des pays en développement à se pencher sur les principaux problèmes environnementaux et sur les politiques en ce domaine, afin de trouver de nouvelles solutions, garanties d'un développement durable(12). Il s'agit là du point de départ de ce que nous avons appelé plus haut les nouvelles orientations de la banque mondiale.

En Afrique subsaharienne, c'est le Madagascar, le Lesotho et l'île Maurice qui furent les premiers à se lancer dans la voie des PNAE.

(12) F FALLOUX et Lee TALBOT, ibdem, page 31.

Aujourd'hui on dénombre plus d'une vingtaine d'Etats ayant déjà élaboré ces plans.

A Madagascar, le PNAE a eu le mérite de mettre sur pied une politique environnementale renforcée. Celle-ci se traduit par une révision de la loi foncière visant à conférer une plus grande sécurité aux agriculteurs, à les inciter à mieux conserver leurs sols et enfin à l'établissement d'une nouvelle législation pour améliorer les évaluations environnementales des projets de développement quel que soit le secteur considéré.(13)

Bien d'autres réflexions sont en cours. Mais déjà, le document du PNAE est depuis lors devenu la charte nationale de l'environnement, approuvée par l'assemblée nationale populaire. Cette charte définit les grands objectifs environnementaux du pays:

- conserver et gérer le patrimoine de la biodiversité;

- promouvoir le développement durable pour une meilleure gestion des ressources nationales;

- améliorer les conditions de vie rurale et urbaine;

- développer les ressources humaines et la capacité institutionnelle.

La charte présente également la stratégie choisie pour atteindre ces objectifs. Il s'agit d'une mise en oeuvre des solutions intégrées, opter pour une vision à long terme du développement pour les acteurs Malgaches comme pour la communauté internationale dont il attend un appui constant, renforcer la

communication et le dialogue par opposition des ordres transmis hiérarchiquement, faire participer les populations à l'élaboration de ces programmes et dans leur mise en oeuvre, renforcer le rôle du secteur privé et des ONG en la matière. Bref le PNAE Malgache est un travail sérieux et ambitieux, un véritable souci de promouvoir le développement durable.

DE même, le Lesotho et l'île Maurice ont fait montre d'engagements sérieux pour la promotion du développement durable même si jusqu'à présent les résultats de leurs réalisations, notamment pour le Lesotho sont, peu prometteurs.

A ces trois pionniers (le Madagascar, l'île Maurice et le Lesotho), où les PNAE sont en cours de maturation, se sont ajoutés d'autres pays. La moitié de l'Afrique, celle au sud du Sahara, est touchée à des degrés divers par ce mouvement environnemental. Parmi ces pays, nous allons de façon brève faire état de quarte principaux qui, du point de vue du sérieux de l'élaboration de leurs PNAE, viennent juste après les Etats pionniers. Il s'agit des Seychelles, du Ghana, du Burkina-Faso et du Congo.

Les Seychelles tire 50% de ses recettes du tourisme, 42% de son territoire est classé en parcs nationaux ou en réserve. L'histoire du plan environnemental de ce pays débute en 1989, année de la création du département de l'environnement, placé sous la haute autorité du président de la République M France ALBERT RENE (preuve d'un engagement sérieux du pays). Selon le chef de l'Etat, le "développement intégré" (sustainable development), thème majeur du plan de développement national 1990-1994 doit être à la fois social, économique et écologique. Celui-ci et le programme de gestion environnemental des Seychelles de 1990 à l'an 2000 constituent les instruments de promotion du développement durable. Le second comprend des

réformes légales et institutionnelles qui ont pour but de renforcer les outils de gestion de l'environnement ainsi qu'un programme d'investissement portant sur l'adduction d'eau potable, le traitement des déchets solides et liquide et la gestion des parcs et des réserves nationales(14). Ainsi, pour 55millions de dollars demandés pour ce programme, 40 millions étaient obtenus lors de la réunion des bailleurs de fonds qui s'est tenue début Février 1991 à Paris sous l'égide de la banque mondiale, du PNUD et du PNUE(15).

Le PNAE du Ghana contrairement aux autres est spécifique en ce sens qu'il est plus l'affaire des experts ghanéens que d'experts étrangers. C'est la preuve de l'existence d'une intelligentsia et d'une masse critique de fonctionnaires et d'universitaires bien formés et mieux versés dans les problèmes économiques et environnementaux. En plus, si la majorité des plans africains répond à l'appel de la communauté internationale, le plan ghanéen est la résultante des politiques d'ajustement structurel mises en oeuvre au début des années 80. En effet, après l'exécution de ces politiques d'ajustement structurel citées comme une réussite par les experts de la banque mondiale, les Ghanéens étaient inquiets de ses conséquences environnementales. Car en mettant l'accent particulièrement sur la diversification agricole, le renforcement du secteur privé, l'accroissement des gains en devise; en accélérant l'exploitation des ressources du pays, notamment dans le secteur minier et forestier, c'est l'environnement qui prenait de sévères coups en dernière instance. C'est ce qui permit le déclenchement du processus d'élaboration du PNAE, comme pour réparer les dégâts commis et prévenir l'avenir.

(14) F FALLOUX et Lee TALBOT page 114.

(15) Marchés tropicaux du 22 Fevrier 1991, page 442.

Au centre des priorités du plan ghanéen se situent les thèmes suivants: gestion foncière, politique de l'eau, de la forêt et la faune sauvage, écosystème côtier et marin, mines, déchets industriels et produits chimiques et toxiques et, enfin, les problèmes urbains. Comme les plans précédemment étudiés, celui du Ghana est aussi un travail sérieux malgré quelques problèmes qu'il rencontre et que nous allons exposer lorsque nous traiterons des obstacles au développement durable.

Au Burkina-Faso, pays sahélien, le défi environnemental a toujours été la préoccupation de tous les temps. Le pays est confronté à divers facteurs défavorables, tels que le climat aride sujet à de fortes variations de population relativement dense par rapport aux ressources naturelles et un milieu physique dégradé. Cette situation avait amené les autorités à prendre des mesures visant à arrêter la dégradation de l'environnement, en améliorant la gestion des ressources naturelles, en accroissant la productivité agricole de façon durable, en réduisant la croissance démographique, et en rendant enfin, les communautés responsables de leurs territoires. Parmi les mesures prises, nous pouvons citer la loi foncière promulguée en 1984 et révisée en 1991 pour accroître la sécurité foncière des usagers et mettre en place un programme national de reboisement, le programme national de planning familial (visant la réduction de la croissance démographique) et le programme national de lutte contre la désertification. Malgré quelques résultats positifs qu'ils ont pu remporter, ces programmes ont rencontré d'énormes difficultés. C'est pour tenter de remédier à ces difficultés que le gouvernement Burkinabé a lancé le PANE, (trait original des Burkinabés qui ont déplacé le A de PNAE) et le projet national de gestion des territoires.

environnement et développement et de stimuler l'éducation et la formation environnementale. En 1993, le PANE a été révisé pour prendre en compte les recommandations issues de la conférence de Rio de Janeiro. Actuellement, il comporte deux volets: un volet d'appui au programme de coopération, qui vise la prise en compte des préoccupations liées à la protection de l'environnement dans la mise en oeuvre des programmes et projets, et un volet investissement, visant la rentabilisation des patrimoines nationaux. Les programmes cadres gérés par le PANE sont au nombre de cinq: le programme cadre de gestion des patrimoines nationaux (PCGPN), le programme cadre d'amélioration du cadre de vie (PCACV), le programme de développement des compétences en environnement (PDCE), le programme de gestion de l'information sur le milieu (PNGIM) et enfin le programme national de gestion des territoires (PNGT). Nous ne pouvons citer ces programmes sans souligner qu'en 1994 il a été adopté le code de l'environnement, et une étude en cours qui vise l'élaboration d'un code forestier.

Le processus Burkinabés étant encore à ses débuts, on peut d'ores et déjà dire que le Burkina-Faso s'est lancé dans une voie de non retour, celui du développement durable. La mise en place dans chaque province des structures décentralisées ayant pour compétence la gestion environnementale et les comités villageois de gestion de territoire dans le cadre de la décentralisation en cours en dit long.

Au Congo, le PNAE a été lancé en 1991 par son gouvernement. Les raisons fondamentales de sa mise en oeuvre se trouvent exposées dans le document intitulé l'état de l'environnement qui a été présenté à la conférence de Rio de Janeiro. On peut lire dans ce document ce qui suit: "le gouvernement congolais a décidé d'élaborer un PNAE. Il veut ainsi montrer sa détermination tant nationale qu'internationale, pour la protection, la conservation et

l'utilisation rationnelle de son environnement et de ses ressources naturelles"(16). Ferme engagement aux yeux de l'opinion internationale. Ce plan a d'abord consisté à la rédaction d'un document de synthèse volume I, intitulé le contexte national, l'état des lieux et diagnostics et du second document volume II qui présente les stratégies sectorielle, et nationales. Parmi ces stratégies, le document fait état de la promotion du développement durable. L'objectif est de l'atteindre par un plan d'action qui situe l'horizon dans 20 ans, en ce sens qu'il y a des actions qui doivent être réalisées dans 1 ans, 5 ans et enfin 20 ans.

Toutefois, le PNAE congolais a un caractère plus préventif que curatif. En effet, caractérisé par un niveau de vie moyen parmi les pays de l'Afrique subsaharienne, une faible population fortement urbanisée et un environnement encore peu dégradé à l'échelle nationale, le Congo bénéficie encore d'un "capital environnemental" considérable dont la conservation ou l'amélioration pose moins de difficulté par rapport à d'autres pays de la région. Ce fait prouve à suffisance que plusieurs pays comprennent au fil du temps que l'environnement n'est pas seulement l'affaire de ceux qui sont victimes de sérieuses dégradations.

Les PNAE que nous venons d'examiner constituent donc un véritable engagement de l'Afrique subsaharienne. Estimés à une vingtaine avant la conférence de Rio, ils doivent atteindre la fourchette de la trentaine actuellement. La création du réseau pour l'environnement et le développement durable en Afrique (REDDA) est déjà signe de mise en exécution des engagements pris, car à travers le REDDA les Etats engagés dans le processus de développement durable vont pouvoir se partager les différentes expériences acquises en matière de gestion environnementale.

(16) Etat de l'environnemt, page 1, Mars 1992.

Par ailleurs, si les PNAE sont pour l'Afrique, et notamment celle au sud du Sahara, les instruments de promotion du développement durable, la conférence de Rio de Janeiro devait être le cadre idéal où s'est manifesté son attachement sinon sa ferme adhésion à l'impératif de développement durable.

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