B- SON "ENROLEMENT" PAR L'OCCIDENT
Les Etats occidentaux savaient bien que l'Afrique n'avait pas
les moyens de résister longtemps. Ainsi, conscients du fait qu'elle est
toujours à la quête de capitaux pour son décollage
économique, et qu'aucun développement ne peut se faire sans
capitaux, les occidentaux ont conjugué l'octroi d'aide financière
avec la prévention par les Africains de leur environnement.
La convention de Lomé IV a été l'occasion
pour la CEE d'appliquer cette logique. Bien plus, l'occident entraînera
avec lui les institutions financières internationales. L'aide
financière tiendra désormais compte de l'impact des projets sur
l'environnement, véritable ingérence écologique que la
banque mondiale dénommera elle-même par country environmental
assessment, en français, "évaluation environnementale
par Pays".
"(3 )Le monde diplomatique de Mai 1992,
page 9
Nous allons donc examiner à présent ces
nouvelles orientations du groupe de la banque mondiale (en Afrique) qui publie
désormais, à chaque fin d'année, les résultats
concernant sa participation dans la lutte pour la sauvegarde de l'environnement
mondial.
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