II-2- De l'adoption d'une politique d'identification
Combattre l'insécurité sous toutes ses formes
demande la prise d'une multitude de mesures appropriées qui doivent
être actualisées. Nous proposons que soit mise en place une
nouvelle politique d'identification aux fins de maîtriser les mouvements
de tous les individus vivant sur le sol ivoirien, car nous avons pu remarquer
que la plupart des auteurs (actes déliquescents en provenance
d'ailleurs) lors de notre enquête n'avait aucun document administratif
à partir duquel on pouvait déterminer leurs nom et
prénoms, leur présentation physique et leur lieu de
résidence. Il incombe donc à l'Etat de créer un nouveau
type de pièce d'identité à puce électronique
à moindre coat pour que chaque citoyen puisse en disposer. Ce qui aura
pour conséquence la diminution de l'anonymat dans lequel évoluent
les citoyens. Cette politique devra être vulgarisée sur toute
l'étendue du territoire et à tous les secteurs
d'activités. VADIM1, à propos de
l'identification, disait : « L'identification des membres d'une
société humaine est le moyen le plus sar pour décourager
la naissance et l'évolution de l'activité délictuelle.
». Il poursuit en ces termes : « Les violences observées dans
les affaires économiques russes ont tiré pour une bonne part
leur
1- VADIM R. (2004), Crime organisé en
Russie : Nouvelles approches ; Entreprise, protection et violence en Russie
à la fin des années 1990, Moscou, C.E.T.P., p.79.
source (origine) d'une absence d'un fichier d'identification
des acteurs du secteur.».
Nous pensons que l'Etat en tirant les enseignements de ce
constat se doit d'adopter une méthodologie à laquelle tout
citoyen adhérerait.
Toutefois, l'Etat peut par des mesures coercitives amener les
administrés à agir dans le sens de ses actions
d'intérêt général.
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