5.2.2. Dose aux organes à risque
Nos résultats montrent pour les organes
particulièrement surveillés à savoir la vessie et le
rectum, que les doses reçues sont significatives mais restent en
deçà de la dose de tolérance, hormis pour les patientes B1
(dose vessie) et, A11 et B7 (dose rectale) par les méthodes ICRU et
Manchester.
Cela est attendu du fait qu'en général,
l'application de la méthode locale montre un choix d'isodose de
référence qui sous-dose certains volumes.
5.2.3. Ecart moyen entre les trois méthodes des
doses reçues par les OAR
Les écarts moyens des doses reçues par la
vessie et le rectum, calculés relativement à l'ICRU 38 sont
acceptables dans la majorité des cas, sauf pour le centre C.
Nous remarquons également un écart
significatif au niveau du centre C quand nous comparons les doses reçues
par la vessie (Manchester/locale). Cela peut être expliqué par la
différence importante dans le choix de l'isodose de
référence. Cela démontre la criticité du choix de
l'isodose de référence. Il faut également souligner que le
système de Manchester est plus adapté à des prescriptions
de dose avoisinant les 75 Gy.
5.2.4. Doses aux points spécifiques de la paroi
pelvienne et du trapèze lymphatique de Fletcher
Nos résultats de doses reçues aux points
particuliers de la paroi pelvienne (PPD, PPG) et du trapèze lymphatique
de Fletcher par les trois méthodes, à savoir :
- IPD, IPG,
- IED, IEG,
- IParaD, IParaG,
- Symphysis S et S1S2,
montrent que les valeurs sont autour de 10
Gy.
Dosimétriquement, cela est en accord avec la
littérature [Pötter et al, Radiotherapy and Oncology
2001;58:11-18], mais il est important d'avoir procédé à
cette évaluation qui permet en fait, d'estimer la dose à ajouter
éventuellement par la radiothérapie externe si le
radiothérapeute constate un reliquat démontré par l'examen
d'anatomo-pathologie après chirurgie.
Conclusion générale
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