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Dosimétrie en curiethérapie gynécologique au 137cs : intercomparaison système de Manchester et ICRU 38

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par Mustapha LAOUES
Université Saad DAHLAB de Blida - Master 2011
  

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3.2. Système de Manchester

Le système de Manchester spécifie la dose à deux points : le point A et le point B, il évalue également la dose aux OAR comme les points vessie et rectum. La durée de l'implant est basée sur le taux de la dose reçue par un point, dit point A qui est localisé à 2 centimètres supérieur à l'os cervical et 2 centimètres latéral au canal cervical. Un autre point, dit point B est défini latéralement à 3 centimètre du point A (figure 11).

Figure 11 : Points A et B de Manchester (applicateur de Fletcher) [21].

La technique de Manchester classique a été basée sur l'utilisation d'une sonde intrautérine avec deux longueurs standard de 4 centimètres et 6 centimètres ou une de longueur de 3.5 centimètres, et deux capsules ovoïdales vaginales de différentes diamètres de 2 centimètres, 2.5 centimètres, ou 3 centimètres. Cependant, l'angle entre la sonde intra-utérine et les capsules vaginales est un angle droit contrairement à la structure anatomique utérine ce qui fait que cette technique est abandonnée.

La technique moderne de Manchester est physiquement semblable à la technique classique. Les sondes intra-utérines ont les mêmes longueurs fixes sauf qu'elles sont orientées de 40 degrés en rapport des capsules vaginales, qui ont gardé leurs formes ovoïdales.

3.2.1. Points de référence de dose 3.2.1.1. Dose au point A

Définition du point A

Le point A, dit point A de Manchester, est relativement défini sur le film orthogonal antérieur à l'applicateur (figure 12). Il est localisé à 2 centimètres de la mi-ligne de la source intra-utérin qui coupe les sources vaginales en deux et à 2 centimètres de la tangente des sources vaginales [21, 25].

Figure 12 : Définition du point A de Manchester (applicateur de Fletcher) [21].

Les concepts reliés aux points A de Manchester ont été introduits dans les années 1934-1938. Depuis lors, beaucoup modifications ont été présentées à l'emplacement de ce point, ou au concept de ce point lui-même [21].

Bien qu'il soit reconnu que le choix des points de référence de dose est difficile à cause de la décroissance de la dose autour des sources, le point A est considéré comme un point de prescription de la dose pour la curiethérapie intracavitaire du col de l'utérus. Cette recommandation est justifiée par le fait que le point A est encore utilisé pour la prescription de la dose dans une majorité de centres dans le monde.

3.2.1.2. Dose au point B Définition du point B

Le point B est défini à 5 centimètres de la mi-ligne de la source intra-utérine, c'est à dire à 3 centimètres du point A (figure 13).

Sources intra-utérines

Applicateur vaginal

Figure 13 : Définition du point B de Manchester (applicateur de Fletcher) [21]. 3.2.2. Points de référence des organes à risque

Les complications cliniques d'une curiethérapie intracavitaire du cancer utérin les plus fréquentes, résultantes d'une haute dose délivrée aux portions du rectum et de vessie qui sont aux proximités des sources. L'emplacement de l'applicateur par rapport au rectum et vessie est très important pour garder la dose à ces structures critiques aussi basse que possible. Généralement, le gynécologue écarte les structures sensibles de l'applicateur à l'aide d'un coton chirurgical, pour déplacer les structures sensibles loin des applicateurs et immobilise tout mouvement de ce dernier.

Définition

Dans la curiethérapie du carcinome utérin, les organes les plus exposés aux risques d'irradiation sont le rectum, la vessie, l'intestin et la paroi vaginale.

3.2.2.1. Point de référence de la vessie [21]

La détermination du point de référence de la vessie, se fait en rapport avec un ballon rempli de 7 cm3 d'un fluide radio-opaque, introduit au niveau de la vessie (figure 14).

Figure 14 : Détermination des points de référence de la vessie et du rectum comme
proposé par Chassagne et Horiot [21].

3.2.2.2. Point de référence du rectum

Le point de référence d'estimation de la dose rectale (rectal reference point) est dépendent de l'applicateur, il est localisé à 5 millimètres derrière la paroi vaginale postérieur sur une ligne (AP) « AntéroPostérieur » sortie du milieu des sources vaginales (figure 14) [21, 25].

3.2.3. Volumes de référence 3.2.3.1. Volume à traiter

Le volume à traiter est le volume qui a la forme d'une poire (figure 15), il doit recevoir au moins la dose prescrite par le radiothérapeute [21].

3.2.3.2. Volume du point A [21] 3.2.3.2.a. Définition

Le volume du point A est le volume compris par l'isodose qui passe par le point A, ce volume est recommandé pour rapporter le rapport entre les dimensions du volume à traiter et celles du volume réel (figure 15).

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld