Etude c.a.p sur l'alcoolisme chez les élèves des écoles secondaires commune de Goma

5.2.3 Connaissance sur les effets de boissons alcoolisées.

1. Effet direct se perçoit à travers les différents états consécutifs à l'absorption de la bière : sensation de vertige, ébriété, ivrognerie, somnolence, coma.

2. Effet cumulatif est le plus souvent pervers car ne se déclare que tardivement, après que le buveur ait passé quinze ou 20 ans de sa vie à fréquenter les bars et buvettes. Cet effet cumulatif s'appelle alcoolisme et est il provoqué, quelque soit la dose quotidienne de bière absorbée.

Sur le plan économique il se traduit surtout par l'inaptitude au travail du buveur, voir son incapacité. ( www.crdi.ca. Alcoholism.htm Afrique et Santé la bière un poison pour l'Afrique 13.07.2005), d'où le rendement est faible et il y a baisse de la production.

Les problèmes liés à l'alcool peuvent nuire au développement psychologique des adolescents et influencent négativement le milieu scolaire ainsi que le temps de loisir (www.adoskuat.com article sexe-7982 la sexualité chez les jeunes).

Les dommages sont cités selon ( www.fr.wikipedia.org/wiki/ alcoolisme juillet 2006) et dans cette étude, parmi les élèves enquêtés, 67,1 % ont déjà entendu parler des effets de l'alcool. Aussi, 81,6 % de nos répondants ont affirmé connaître les dommages dus à l'alcool. Parmi ceux ayant déjà entendu parler des effets de l'alcool, 73,4 % d'entre eux connaissent les dommages causés par l'alcool, ce qui est prouvé par le test de chi carré : 42,750 la probabilité : 0,000 < 0,005 pour le degré de liberté de 4 qui donne une différence significative pour vouloir dire que le fait d'avoir entendu parler des effets de l'alcool n'influence pas fortement la connaissance des dommages de l'alcool.

Concernant les dommages physiques, Il ressort de ce tableau que le traumatisme est cité par 95 enquêtés soit 27,4% des répondants, suivi de la Cirrhose de foie par 83 répondants soit 23,9%. D'une façon combinée, ceux ayant cité les deux représentent 22,2%.

Pour ce qui est des dommages psychiques, 188 enquêtés soit 54,2% sur 347 répondants ont cité le trouble mental, perte de connaissance et de personnalité.

En ce qui concerne les dommages relationnels, ce tableau révèle que 50,1% de nos enquêtés connaissent que les problèmes en famille, les injures, la perte de personnalité sont des éléments de dommages relationnel et social alors que l'abandon est connu par 109 répondants soit 31,4% des répondants.

En cette matière, l'ignorance plane toujours dans cette population car elle semble ne pas avoir une connaissance suffisante et a des limites sur les dangers et dommages que causent les boissons alcoolisées dans cette société.

Durant la période de 1991 à 2001, la prévalence de l'utilisation de l'alcool avant le rapport sexuel par les étudiants sexuellement actifs a augmenté de 18 % lorsque les agressions sexuelles constituent environ 30 % de délits contre la personne dont les jeunes sont accusés au Canada, Québec.(www.acs.ca.qc.ca/virage /enfance jeunesse famille (la délinquance inter 8/1996.)

Boire fait partie d'un style de vie de certains jeunes qui apprécient faire la fête en fin de semaine, avec des amis.

Dans cette étude, la majorité des répondants soit 79,5% ont déclaré que la boisson alcoolisée fait oublier les ennuis comme les gens le prétendent. Il est bon de faire face aux problèmes ou prendre le taureau par les cornes. Ceci est une façon de fuir sa responsabilité. Certains trouvent la facilité sous les effets de boissons alcoolisées ; d'autres jeunes affirment que l'alcool leur donne de l'assurance comme chez les personnes timides et qui ont mal à tenir une simple conversation Réveillez-vous ! L'alcool un danger qui vous guette 8 / 10 / 2005).

Il y a aussi des jeunes qui boivent parfois seul, lorsqu'ils ont des problèmes ici c'est dans le cadre de faire oublier leurs soucis pourtant le problème rebondi dès que l'état d'ivresse se termine www.prevention.ch/alcolinfo202.htm.

En ce qui concerne le fait de rassasier une personne, 74,9% des répondants reconnaissent que la boisson n'est pas un aliment pour satisfaire les besoins d'une personne affamée. Les gens qui pensent que c'est un aliment, ils tombent dans la malnutrition car l'alcool ne contient pas de protéines ou vitamines mais fait perdre les sels minéraux dans l'organisme.

L'alcool est largement associé à l'hédonisme : fête, plaisir des alcools de qualité, convivialité en famille ou entre amis. Il semble ainsi faire partie intégrante de la culture alimentaire et festive. ( www.inpes.sante.fr: Etats Généraux de l'alcool).

Concernant la soif, plus de la moitié de répondants soit 55,3% déclarent que la boisson alcoolisée n'étanche pas la soif mais au contraire 60 % ils pensent que cela augmente leur performance sexuelle. Rappelons que l'abus de boissons alcoolisées chez les hommes est dangereux, car il entraîne chez lui l'impuissance sexuelle, la stérilité et l'atrophie des testicules. Chez les femmes, les règles sont perturbées et les risques de fausses couches et de ménopause prématurée augmentent ( www.hydreaumiel.org). L'alcool a un effet aussi déshydratant en faisant uriner beaucoup la personne. Cette déshydratation augmente la soif et la personne veut continuer à boire ; par conséquent il va devenir ivre. D'autre part, les élèves ignorent les effets de l'alcool sur la santé en général et sur la sexualité en particulier.

Nous constatons une fois de plus que, les grands buveurs d'alcool courent plus des risques accidents de route (www. Healthunit.com : 2005 conseil canadien de la sécurité) du faite d'avoir perdu le contrôle et une marche désordonnée.

Enfin, par rapport aux effets thérapeutiques, 201 enquêtés sur 347 soit 60% ont soutenu que la boisson n'est pas un médicament alors que 38,9% le considère comme tel. Pour certains, la boisson alcoolisée est un médicament avec effets sédatifs où comme excitant, anxiolytique, soit à une conduite toxicomaniaque ( www.inpes.sante.fr: Etats Généraux de l'alcool).

En étant sous les effets de l'alcool, l'envie de se bagarrer ou de réagir violemment augmente. Tout ceci amène à des troubles de personnalité par de délire de jalousie, de l'onirique hallucinatoire, de persécution et d'autoaccusation ... (Education pour la santé et nutrition, ministère de l'enseignement du Rwanda, 1988 p 61_62).

Ce tableau montre que les répondants considèrent une personne ivre comme un fou à 29,4% et avec une marche désordonnée à 25,6%.

Un sondage du Health Education Authority in britain, a montré que plus de 50% de la population croyait que l'alcool est bon pour la santé et environ 25% de buveurs n'ont pas conscience du danger qu'offrent ces boissons alcoolisées ( www.hydreamiel.org  : alcool et santé 15/2/2003.).

Il ressort de ce tableau que 247 enquêtés sur 347 soit 71,2% connaissent que l'habitude de prendre les boissons alcoolisées peut causer des dangers dans la société alors que 11,5% ne sait rien du tout.

Concernant le danger reconnu pour la société ; 32,39 % de répondants déclarent l'irresponsabilité comme danger dû à l'alcool, suivi respectivement de bagarre et violence, perte de personnalité et scandale social à raison de 27,53 %, 17,41 et 15,38 % et pourtant, dans toute société, l'ampleur des problèmes liés à l'alcool tend à augmenter et à baisser parallèlement aux augmentations et aux diminutions de la consommation d'alcool ( www.eurowho.int. OMS, du 12 - 15 septembre 2005).

L'alcool est considéré pour certains comme une cause importante de comportement déviant qui va de l'atteinte à l'ordre public et même à une menace et à la sécurité.

La majorité de nos répondants soit 85,8 % déclare qu'une fille qui prend les boissons alcoolisées cours le risque d'être violée. Ce qui est vrai, selon la littérature que nous avons consultée, sous les effets de l'alcool il y a perte de contrôle de soi. C'est ainsi que, les grands buveurs d'alcool courent plus de risques d'être impliqués dans des bagarres, des actes sexuels non désirés et des accidents de route (www. Healthunit.com : cibler les jeunes buveurs excessifs 2005 conseil canadien de la sécurité.

Il est dit aussi que la prévalence de l'utilisation de l'alcool avant le rapport sexuel par les étudiants sexuellement actifs a augmenté de 18 % pendant que les agressions sexuelles constituent environ 30 % de délits contre la personne dont les jeunes sont accusés au canada Québec.(www.acs.ca.qc.ca/virage /enfance jeunesse famille (la délinquance inter 8/1996.)

Sous les effets de la boisson alcoolique ont est beaucoup exposé a des agressions comme être agressif et prendre des comportements inacceptables dans la société comme déviants.

A travers notre étude, il ressort que plus la moitié des répondants, soit 50,4 % déclarent qu'un alcoolique peut avoir des vrais amis malgré son ivresse. Certainement si l'on écarte un buveur ce dernier peut constituer un danger dans la société et causer plus des dégâts mais on peut l'aider à changer ce comportement. Si quelqu'un est souvent dans cet état, ses amis et copains pourraient bien le laisser tomber ( www.sante.gouv.fr/htm/act/36_000200_2.htm: Alcool).