Etude c.a.p sur l'alcoolisme chez les élèves des écoles secondaires commune de Goma( Télécharger le fichier original )par Japhet Kayani Nziire ULPGL Goma - Licence 2008 |
5.2. Connaissance des enquêtés sur les boissons alcoolisées.5.2.1 Connaissance sur l'existence de boissons alcooliséesIl est bel et bien confirmé que l'existence de boissons alcoolisées dans la commune de Goma est connue par 98,8% d'élèves enquêtés. Nous pouvons le constater la production de boissons alcoolisées est en croissance, elle l'est depuis plus de 20 ans comme ci haut dit dans le rapport technique du comité d'experts de l'OMS. La liste de boissons alcoolisées est longue dans cette étude. Il ressort que la bière Primus est plus citée par 102 enquêtés suivi respectivement de Simba, Chief et Furaha. En République Démocratique du Congo pendant la période de la colonisation, notre pays avait déjà des usines de production de boissons alcoolisées (Bralima, Unibra,...). Aujourd'hui l'usine PREDIMIS au Nord Kivu produit de boissons alcoolisées en quantité et de différents noms concentrées de 40% et 43% de volume d'alcool. Parmi les boissons alcoolisées produites au Nord-Kivu, nous pouvons citer : Simba, café room, liqueur café, kahuzi ,,, En plus de la production industrielle, il existe production artisanale distillée ou fermentée comme le cas de kasiksi, lotoko, libondo et mandale. Les boissons artisanales se vendent et se consomment en tout lieu sans crainte. Ces boissons alcoolisées sont largement produites à l'Est du pays en grande partie et précisément à Bukavu et à Rutshuru seulement Furaha qui vient du Kenya. 5.2.2 Connaissance insuffisanteUne connaissance imparfaite des risques liés à la consommation d'alcool se fait attendre selon l'enquête française sur « la consommation d'alcool » www.sante.gouv.fr. Le rôle de l'alcool dans le développement du cancer et certaines maladies cardio-vasculaires d'après cette même enquête et les risques liés à la consommation quotidienne excessive d'alcool sont sous estimés par les consommateurs eux-mêmes.. La moitié d'enquêtés français (50 %) considèrent qu'on meurt davantage d'un accident de circulation provoqué par l'alcool que d'une consommation de plus de 4 verres d'alcool par jour. Les jeunes lycéens parisiens connaissent de manière unanime certains des risques de l'alcool en 1991 et 1998, ils en citent en premier lieu le risque d'accident, puis la cirrhose de foie et l'impact sur la scolarité lorsque la dégénérescence cancéreuse n'est connue que par 50 % d'entre eux. ( www.sante.gouv.fr.). L'enquête et l'évaluation faite au Canada Ontario sur le terme consommation excessive d'alcool en 2001, les hommes ont tendance que les femmes à dire, c'est consommer ou boire plus de 10 verres, à vomir et à s'évanouir. ( www.health.htm: conseil canadien de la santé : cibler les jeunes buveurs excessif 2005.) Les insuffisances actuelles de repérage ont des raisons multiples : banalisation de l'alcool dans la société pour des raisons marchandises et culturelle, la position personnelle des soignants vis-à-vis de l'alcool, polymorphisme des consommations d'alcool, etc. La sensibilisation et la bonne information peuvent aider à détecter les effets directs et indirects après la consommation de boissons alcoolisées et éventuellement arrêter les mesures de précaution. |
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