CONCLUSION Générale
:Quel avenir pour l'enseignement du FLE. ... ?
Comment l'enseignement du FLE peut-il être en
période de transition ?
Enseigner le FLE,c'est enseigner les rudiments de la
langue,c'est-à-dire le langage familier,le langage le plus simple
possible, ou pour mieux dire le catéchisme du français..
Ce qui veut dire que le français,à ce
stade-là,n'est pas du tout le français qu'on lit dans la Presse
ou le français qu'on lit dans les grands textes
littéraires :c'est pour dire autrement ,le FLE est tout simplement
le français rudimentaire
Or le FLE n'est qu'une petite étape dans
l'enseignement de la langue de Molière,de Voltaire et de Victor Hugo
Une étape nécessaire et indispensable d'ailleurs
dans le long parcours qui reste à accomplir pour arriver enfin
à la consécration de l'enseignement du français en
profondeur..
Dans tous les pays européens non-francophones,l'on
enseigne le FLE,non pas au niveau universitaire,mais on l'enseigne dans le
cadre de l'analphabétisme,ou encore pour des objectifs d'initiation au
français familier dans un but de communication verbale
Donc le FLE ne peut dépasser le cadre des limites de la
pragmatique où le français ne peut être valide que dans sa
dimension pratique,en l'occurrence, l'échange verbal
C'est probablement dans ce contexte que l'on doit enseigner
le FLE en vue de se préparer à l'étape suivante qui
consacre le véritable enseignement du français...
Quelles conditions doit-on remplir pour instaurer
l'enseignement d'une langue ,que ce soit le français ou
l'anglais.. ?
Ouvrir un département de français dans une
institution universitaire,cela ne veut pas dire que tout est fini et que le
département peut fonctionner dans des conditions normales ..
Loin de là, c'est un jugement erroné,ce sont en
fait des considérations qui n'ont aucun fondement réel,,puisque
avant de procéder à l'ouverture d'un département,on doit
songer d'abord à s'assurer que l'on disposait d'un cadre
pédagogique valable et suffisant ;s'assurer que des programmes sont
rigoureusement établis à cet effet et peuvent désormais
être mis à la disposition des enseignants ;s'assurer que des
manuels se référant étroitement aux contenus des
programmes et répondant parfaitement aux besoins des
étudiants ;donner à ces derniers une préparation
préliminaire en vue de les sensibiliser à l'apprentissage de la
nouvelle langue ;former des enseignants capables de mener la mission
à bonne fin
Si l'on ne remplit pas ces conditions préalables,ouvrir
un département ne sera qu'un jeu d'enfant,c'est-à-dire une
décision sans lendemain et qui ne portera pas le fruit
escompté....
Surtout le cadre enseignant compétent et valable,c'est
sur lui que l'on bâtira le département,c'est de lui seul que l'on
doit attendre les résultats de cet enseignement,car lui seul sera
responsable de la réussite ou de l'échec du fonctionnement du
département...
Tant qu'on ne disposera pas de cadre enseignant ,nanti d'une
expérience pédagogique suffisante ,rien ne
réussira :beaucoup de difficultés s'accumulent et beaucoup
de problèmes surgissent pour entraver la marche du département et
la victime dans tout cela,c'est «évidemment
l'étudiant....
Alors comment préparer l'étudiant à
l'apprentissage du français et lui faciliter l'accès à
cette langue ?
Il n'est pas besoin d'aller trop loin pour chercher une
réponse à cette question :le problème réside
en tout et pour tout dans le fait d'initier l'étudiant à
l'apprentissage de cette langue à un âge
normal,c'est-à-dire entre 6 et 7 ans ou à plus forte raison
à l'âge de 12 ans (c'est l'âge où il accède
à l'enseignement moyen ou secondaire)..
Dès lors,grâce à ces mesures salutaires,on
pourra aisément épargner au l'étudiant les
difficultés et les problèmes dans lesquels il se serait
inévitablement enlisé,si on commençait à lui
apprendre cette langue à un âge avancé..
Donc le problème est là,clair et évident
et la solution à ce problème est à la portée de la
main,sans qu'on soit obligé de la chercher ailleurs !
Les étudiants actuellement diplômés de nos
départements de français ne sont aptes ni pour être des
cadres,ni pour enseigner,ni non plus pour poursuivre leurs
études :ils ne servent à rien d'autres qu'à
être des employés de bureau au même titre que ceux qui
n'avaient jamais fait d'études universitaires. !/
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