VII.3 : Proposition de
solutions
Pour arriver à compléter les limites et les
insuffisances des cartes cognitives décrites dans la section
précédente (les quatre premiers points), on a
développé un autre type des cartes cognitives qu'on a
l'appelé « Carte Cognitive Fonctionnelle ». Dans
cette section on va exposer cette technique :
1. Au lieu d'attribuer des valeurs aux liens causaux on va
attribuer des fonctions que donnent des pourcentages.
2. On ajoute avec le nom de concept les paramètres dont
lesquels dépend son influence et les fonctions d'influence.
3. Parce qu'il est évident que certain concepts vont
partager les même paramètres (par exemple le temps), on propose
de créer une banque de paramètres dont va contenir tous les
paramètres qui entre dans le calcul d'influence.
4. L'influence constante sera représentée par
une fonction constante.
5. Avant de faire l'inférence on fait une
actualisation pour la banque des paramètres, c'est-à-dire, on
fait une mise à jour pour les valeurs des paramètres, puis chaque
fonction accède à la banque pour prendre les valeurs de ses
paramètres afin de calculer l'influence.
L'exemple précédent des plantes et
oxygène sera représenté par une carte cognitive
fonctionnelle comme suit :
Le nom : Les plantes
Les fonctions d'influence :
Ø F(Temps) = (Définition)
Ø ...
Ø ...
Le nom : Oxygène
Les fonctions d'influence :
Ø ...
Ø ...
Ø ...
F
La banque de paramètres :
Ø Temps = (Val)
Ø ...
Ø ...
NB
Ø Définition = la définition de la fonction
d'influence.
Ø Val = la valeur qui est assigné au
paramètre.
Ø F sera remplacée par sa valeur.
Ø On peut cacher les fonctions d'influence pour
économiser de l'espace.
Qu'est qu'on a gagné ?
1. On a conserver le grand avantage de cartes cognitives
qu'est l'aspect qualitatif où on peut associer des valeurs qualitatives
par l'utilisation des fonctions constantes par exemple : les fonctions
constantes P,N et Z représentent respectivement
« + », « -» et
« 0 ».
2. On a éliminé le besoin d'une méthode
de conversion vers un modèle quantitatif, où on peut convertir la
carte cognitive entièrement ou partiellement juste par la modification
de la fonction d'influence.
3. On a gardé la propriété
précieuse des cartes cognitives, qu'est « les
cycles » parce qu'on n'a pas obligé de convertir la carte vers
un modèle quantitatif.
4. On peut préciser la valeur d'influence de
manière incrémentale, c'est-à-dire, on pose au
début une fonction constante (valeur constante) puis on pose la fonction
F(x) puis F(x,y) ..., en d'autres mots, dans le moment, où on a une
nouvelle information (qui va préciser la valeur d'influence) est
prête on peut l'ingérer sans toucher les autres concepts et
relations.
Pour ce qui concerne l'effet indirect et l'effet total, ils
sont similaires à ceux des cartes cognitives à l'exception que
les valeurs ici sont des pourcentages.
X
Y
Z
a%
?%
b%
On prend cette carte pour démontrer
ça :
L'interprétation est comme suit :
Si j'ai 100% au niveau de X, j'aurai une augmentation
(diminution) de a% au niveau de Y.
Si j'ai 100% au niveau de Y, j'aurai une augmentation
(diminution) de b% au niveau de Z.
Alors
Remarque : on a divisé sur 100% parce qu'on a
utilisé des pourcentages comme 50%, -15%..., et on va diviser sur 1 si
on utilise des pourcentages comme 0,5, -0 ,15 ...
Ça pour l'effet indirect, et pour l'effet total, on
fait la somme des pourcentages. Maintenant on peut faire l'inférence sur
ces cartes cognitives (Cartes cognitives fonctionnelles).
Pour le 5eme point du critique, on a trouvé que pour
répondre à la question « si je veux..., qu'est ce que
je dois faire ? », il faut faire un seul changements au niveau
de processus d'inférence où il faut faire le produit matricielle
entre la matrice et le vecteur stimulant au lieu de le faire entre le vecteur
et la matrice. L'algorithme sera comme suit :
1. Extraire la matrice d'adjacence Adj.
2. Préparer le vecteur exciteur E1.
a. Initialiser le vecteur exciteur à zéro
(0).
b. Chaque valeur i représente l'état de concept
i.
c. Mettre à + les concepts voulus. C'est-à-dire
les concepts qu'on veut voir « qu'est ce qu'on doit faire si on
veut les augmenter (diminuer) ? ».
d. Ajouter E1 à la mémoire de travail
MT (cette mémoire contient tous les vecteurs-résultants du
processus d'inférence).
3. Faire le produit matriciel Ei+1= Adj
Ei /i=1,2...
4. Si Ei+1 appartient à la mémoire de
travail alors on a obtenu un comportement typique.
Sinon
a. Remettre à + les concepts voulus du départ
pour le vecteur Ei+1.
b. Mettre à 0 les valeurs négatives pour le
vecteur Ei+1.
c. Ajouter Ei+1 à la mémoire de
travail.
d. Incrémenter i et aller à 3
On prend comme exemple la carte cognitive de la figure 4.1 du
chapitre VI (page 22), si on veut une augmentation au niveau du concept
« Infection virale », qu'est ce qu'on doit faire ?
Vecteur stimulant E1=(0,+,0,0)
Adj x E1 = (-,0,-,+)-->Fonction de seuil-->(0,+,0,+) =
E2
Adj x E2 = (-,+,-,+)-->Fonction de seuil-->(0,+,0,+) =
E3 = E2
Donc pour augmenter « l'infection
virale », il faut augmenter «les personnes
contagieuses » et vice versa, pour diminuer « l'infection
virale », il faut diminuer «les personnes
contagieuses ».
Maintenant, vous pouvez utilisez l'option « Si je
veux.., Qu'est ce que je dois faire ? » située dans les
fenêtres «Scénarios Possibles » et
« Influence » du logiciel, afin d'obtenir ce genre de
réponses qui sont complémentaires aux réponses de
type « qu'arrivera-t-il si ?».
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