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Un outil de manipulation et d?analyse des cartes cognitives

( Télécharger le fichier original )
par Salim Merazga
Université Larbi Ben M'hidi d'Oum El Bouaghi - Ingénieur d'état en informatique 2010
  

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VII.3 : Proposition de solutions

Pour arriver à compléter les limites et les insuffisances des cartes cognitives décrites dans la section précédente (les quatre premiers points), on a développé un autre type des cartes cognitives qu'on a l'appelé « Carte Cognitive Fonctionnelle ». Dans cette section on va exposer cette technique :

1. Au lieu d'attribuer des valeurs aux liens causaux on va attribuer des fonctions que donnent des pourcentages.

2. On ajoute avec le nom de concept les paramètres dont lesquels dépend son influence et les fonctions d'influence.

3. Parce qu'il est évident que certain concepts vont partager les même paramètres (par exemple le temps), on propose de créer une banque de paramètres dont va contenir tous les paramètres qui entre dans le calcul d'influence.

4. L'influence constante sera représentée par une fonction constante.

5. Avant de faire l'inférence on fait une actualisation pour la banque des paramètres, c'est-à-dire, on fait une mise à jour pour les valeurs des paramètres, puis chaque fonction accède à la banque pour prendre les valeurs de ses paramètres afin de calculer l'influence.

L'exemple précédent des plantes et oxygène sera représenté par une carte cognitive fonctionnelle comme suit :

Le nom : Les plantes

Les fonctions d'influence :

Ø F(Temps) = (Définition)

Ø ...

Ø ...

Le nom : Oxygène

Les fonctions d'influence :

Ø ...

Ø ...

Ø ...

F

La banque de paramètres :

Ø Temps = (Val)

Ø ...

Ø ...

NB

Ø Définition = la définition de la fonction d'influence.

Ø Val = la valeur qui est assigné au paramètre.

Ø F sera remplacée par sa valeur.

Ø On peut cacher les fonctions d'influence pour économiser de l'espace.

Qu'est qu'on a gagné ?

1. On a conserver le grand avantage de cartes cognitives qu'est l'aspect qualitatif où on peut associer des valeurs qualitatives par l'utilisation des fonctions constantes par exemple : les fonctions constantes P,N et Z représentent respectivement « + », « -» et « 0 ».

2. On a éliminé le besoin d'une méthode de conversion vers un modèle quantitatif, où on peut convertir la carte cognitive entièrement ou partiellement juste par la modification de la fonction d'influence.

3. On a gardé la propriété précieuse des cartes cognitives, qu'est « les cycles » parce qu'on n'a pas obligé de convertir la carte vers un modèle quantitatif.

4. On peut préciser la valeur d'influence de manière incrémentale, c'est-à-dire, on pose au début une fonction constante (valeur constante) puis on pose la fonction F(x) puis F(x,y) ..., en d'autres mots, dans le moment, où on a une nouvelle information (qui va préciser la valeur d'influence) est prête on peut l'ingérer sans toucher les autres concepts et relations.

Pour ce qui concerne l'effet indirect et l'effet total, ils sont similaires à ceux des cartes cognitives à l'exception que les valeurs ici sont des pourcentages.

X

Y

Z

a%

?%

b%

On prend cette carte pour démontrer ça :

L'interprétation est comme suit :

Si j'ai 100% au niveau de X, j'aurai une augmentation (diminution) de a% au niveau de Y.

Si j'ai 100% au niveau de Y, j'aurai une augmentation (diminution) de b% au niveau de Z.

Alors

Remarque : on a divisé sur 100% parce qu'on a utilisé des pourcentages comme 50%, -15%..., et on va diviser sur 1 si on utilise des pourcentages comme 0,5, -0 ,15 ...

Ça pour l'effet indirect, et pour l'effet total, on fait la somme des pourcentages. Maintenant on peut faire l'inférence sur ces cartes cognitives (Cartes cognitives fonctionnelles).

Pour le 5eme point du critique, on a trouvé que pour répondre à la question « si je veux..., qu'est ce que je dois faire ? », il faut faire un seul changements au niveau de processus d'inférence où il faut faire le produit matricielle entre la matrice et le vecteur stimulant au lieu de le faire entre le vecteur et la matrice. L'algorithme sera comme suit :

1. Extraire la matrice d'adjacence Adj.

2. Préparer le vecteur exciteur E1.

a. Initialiser le vecteur exciteur à zéro (0).

b. Chaque valeur i représente l'état de concept i.

c. Mettre à + les concepts voulus. C'est-à-dire les concepts qu'on veut voir « qu'est ce qu'on doit faire si on veut les augmenter (diminuer) ? ».

d. Ajouter E1 à la mémoire de travail MT (cette mémoire contient tous les vecteurs-résultants du processus d'inférence).

3. Faire le produit matriciel Ei+1= Adj Ei /i=1,2...

4. Si Ei+1 appartient à la mémoire de travail alors on a obtenu un comportement typique.

Sinon

a. Remettre à + les concepts voulus du départ pour le vecteur Ei+1.

b. Mettre à 0 les valeurs négatives pour le vecteur Ei+1.

c. Ajouter Ei+1 à la mémoire de travail.

d. Incrémenter i et aller à 3

On prend comme exemple la carte cognitive de la figure 4.1 du chapitre VI (page 22), si on veut une augmentation au niveau du concept « Infection virale », qu'est ce qu'on doit faire ?

Vecteur stimulant E1=(0,+,0,0)

Adj x E1 = (-,0,-,+)-->Fonction de seuil-->(0,+,0,+) = E2

Adj x E2 = (-,+,-,+)-->Fonction de seuil-->(0,+,0,+) = E3 = E2

Donc pour augmenter « l'infection virale », il faut augmenter «les personnes contagieuses » et vice versa, pour diminuer « l'infection virale », il faut diminuer «les personnes contagieuses ».

Maintenant, vous pouvez utilisez l'option « Si je veux.., Qu'est ce que je dois faire ? » située dans les fenêtres «Scénarios Possibles » et « Influence » du logiciel, afin d'obtenir ce genre de réponses qui sont  complémentaires aux réponses de type « qu'arrivera-t-il si ?».

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