Chapitre VII :
Conclusion, critiques et proposition de solutions
Dans ce mémoire, on a étudié les cartes
cognitives (causales) pour le but de réaliser un outil informatique et
graphique, qui sera utilisé comme un outil d'aide à la prise de
décision où il va nous permettre de représenter les
connaissances d'un domaine précis de manière qualitative et
d'inférer sur ces dernières afin d'obtenir d'autres informations
qui seront utilisées pour aider le décideur à prendre les
bonnes décisions. Dans ce dernier chapitre on va présenter les
conclusions de notre étude, où on va exposer :
Ø Les avantages des cartes cognitives.
Ø Critiques.
Ø Proposition de solutions.
Ø Bibliographie.
VII.1 : Les avantages
des cartes cognitives
D'après notre étude, on peut dire que les
principaux avantages des cartes cognitives sont :
1. La facilité de construction
Les cartes cognitives sont faciles à construire et ne
nécessitent pas l'intervention d'une personne (informaticien par
exemple) autre que l'expert où ce dernier n'a pas à faire que de
dessiner les concepts (variables du domaine) puis les relier par des relations
de causalité, où pour les mots positifs (tel que favorise,
encourage, augmente...) il pose le signe « + » ou
« +1 » et pour les mot négatifs (tel que
défavorise, réduit...) il pose le signe «-» ou
« -1 ».
2. La fidélité et la fiabilité des
résultats d'inférence
Les cartes cognitives reposent sur une base
mathématique formelle dans leur processus d'inférence
(l'algèbre causale), et ça rend leurs résultats plus
précis et plus rigoureux.
3. Similarité au raisonnement humain
Le raisonnement causal qualitatif est utilisé
fréquemment par les êtres humains, ce qui rend les cartes
cognitives intuitives.
4. La capacité de représenter des
systèmes complexes
Dans la vie, il ya des domaines complexes,
c'est-à-dire, on `a pas des informations suffisantes sur leurs variables
et ses relations d'influences, où on n`a pas des valeurs exactes ou
des fonctions formelles qui dirigent l'influence de tel concept sur tel
concept, en d'autres mots, on n'a pas une représentation quantitative et
pour ne pas rester sans faire quelque chose, les cartes cognitives
interviennent par leur représentation qualitative.
VII.2 : Critiques
Dans cette section, on va exposer notre propre critique pour
éclairer les insuffisances et les limites des cartes
cognitives :
1. Les cartes cognitives sont dédiées pour
représenter et raisonner qualitativement sur les systèmes,
c'est-à-dire, on donne des valeurs qualitatives pour les relations
d'influences (relation de causalité) ; mais si on a des valeurs
quantitatives pour certaines relations pourquoi nous nous interdisons
d'exploiter cette informations formelle (quantitative) où tout le monde
sait que l'information quantitative est mieux que l'information qualitative
parce que plus que l'information est précise et exacte, plus que les
résultats sont fiables et fidèles.
2. On a trouvé des méthodes tel que le processus
de Buede (Divergence-Convergence-Analyse) pour convertir la carte cognitive
à un modèle quantitatif (diagramme d'influence), notre critique
est : pourquoi on n'a pas un mécanisme qui nous permet de convertir
la carte cognitive sans changer le modèle, en d'autres mots, convertir
la carte cognitive qualitative à une carte cognitive quantitative.
3. On n'a vu que les cartes cognitives floues trouvent une
solution pour le problème d'indéterminisme pendant le processus
d'inférence et aussi offrent la possibilité d'avoir des valeurs
dont représentent l'intensité d'influence, mais ces valeurs
appartenant à l'intervalle [-1,1], où dans la vie on peut trouver
des valeurs d'influences qui dépassent le 1 (100%).
4. Les cartes cognitives ne supportent pas les valeurs de
causalités qui varient selon un paramètre quelconque (par exemple
le temps), on prend cet exemple pour mieux comprendre ce point :
Les plantes
L'oxygène
+
Les plantes
L'oxygène
X
La carte ci-dessus représente l'influence des plantes
sur l'oxygène (carte cognitive simple) ; mais combien les plantes
augmentent la quantité d'oxygène, pour résoudre ce cas on
passe au carte cognitive flou, supposons que l'intensité d'augmentation
égale à X (on considère X ° [-1,1], qui est n'est pas le
cas toujours où on peut avoir une augmentation qui dépasse le
100%) donc on obtient cette carte :
Maintenant, on a un autre problème ici ; on sait
que les plantes dans la nuit consomment de l'oxygène et il est
évident que les cartes cognitive sont incapables de modéliser ce
cas, en d'autres mots, les cartes cognitives (simple, floue, neutrosophique)
sont incapables de représenter les relations de causalités qui
changent selon un paramètre quelconque (dans l'exemple
précédent le paramètre est le temps où on a une
augmentation pendant la journée « + » et une
diminution pendant la nuit « - » ).
5. On a remarqué que l'inférence sur les cartes
cognitives consiste à trouver une réponse à cette question
« qu'arrivera-t-il si ?», mais on a remarqué que le
décideur veut aussi connaitre une réponse à une question
comme « si je veux ..., qu'est ce que je dois
faire ? ». On prend comme exemple notre cas
« L'infection virale », on a remarqué que le
décideur pose intuitivement cette question « je veux diminuer
l'infection virale, qu'est ce que je dois faire ? ».
|