6.3. PROTECTION DES SOLS
Dans les agroécosystèmes les sols sont non
seulement pollués par les engrais chimiques et les pesticides, mais
aussi ils sont continuellement dégradés par l'érosion, le
glissement de terrain et les incendies, (surtout dans les pays en voie de
développement).
La végétation installée sur le sol
fournit l'humus, assure la circulation ascendante des matières et
protège ce sol contre l'érosion en jouant le rôle de
barrière vis à vis de l'eau et du vent. Les plantes peuvent aussi
réduire l'érosion en liant les particules du sol aux racines.
L'agriculture augmente les risques d'érosion en
perturbant la végétation locale. Parmi les pratiques
accélérant l'érosion du sol nous pouvons citer : le
surpâturage, la monoculture, la culture à rangs espacés, le
labour, le défrichage, les sillons dans le sens de la pente.
La fertilisation par les engrais minéraux au
dépend de la fumure organique augmente le rendement immédiat mais
détruit peu à peu le sol et provoque une diminution progressive
de la teneur du sol en matière organique et de son activité
biologique
Pour protéger les sols il faut des haies
anti-érosives dans les champs se trouvant dans les régions
montagneuses. Cette pratique devient encore plus intéressante lorsque
ces haies sont faites des plantes agroforestières fixatrices de l'Azote.
Tout en luttant contre l'érosion, ces plantes fertilisent aussi les
sols. Elles permettent de restaurer la forêt et jouent beaucoup sur le
mésoclimat et l'épuration de l'air.
Pour la fertilisation il faut plus recourir aux engrais
organiques (fumure) et aux engrais verts. La lutte biologique devra aussi
être encouragée.
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