3.3 Démonstration de la convergence uniforme de
l'intégrale I :
Le critère de convergence uniforme d'une intégrale
impropre s'énonce comme suit : S'il
00
existe une fonction continue M(t) telle que
00
ff (x, t).dt est uniformément convergente.
0
Soit la fonction e-2h :
f (x,t ) M(t) et fM (t).dt est convergente, donc
0
7.
j Cal 1
d2=-1
0
h
r -2h-1-- 1
(3.30.52)
h
Le 10 =
Cette intégrale est bien convergente. Allons prouver que
:
-e 2 h
(h+x2)e-
+e
+e-(h-x2)
ah
<e
-2h
(3.31.53)
La fonction sinus est une fonction bornée dans
l'intervalle[-1.1], (3.53) est donc vérifié si :
e 2-2(h+x2) + e - (h-x2)
e -Âh + e.1h
)
1
<
2h
2
+
1
e
e2+ e2-2,(h - (h-x2
(3.32.54)
-1 o
sin(2(t - x1)
Nous allons prouver que la fonction en valeur absolue est
inférieur ou égale a 1. On considère 2 comme
paramètre sachant que 2> 0 .
)
f (2, x 2
e
-2.1h +1
Notons par f et g respectivement le numérateur et le
dénominateur de la fonction en valeur absolue définie
précédemment.
f(2, x2) = e-2(h+x2) +
e-2(h-x2) (3.33.55)
g(2) = e-22
Nous avons comme données :
2>0,x2e [-h,0],h> 0 (3.34.56)
Pour la fonction f (2, x2) :
La dérivée par rapport a x2 :
af (2, x2) =
ile-2h (e2x2 - e-2.2)
(3.35.57)
ax2
La dérivée est strictement négative V
(2 > 0, x2 E [- h,0 ]) ,
La variation de la fonction f (2, x2) est
présentée sur le tableau suivant :
h
2e-
Il est donc claire que :
|
|
f(2,x2) g(x) Vx2
|
|
Et donc
|
|
|
f (2, x2 )
|
£ 1
|
(3.36.58)
|
g (2)
|
En conclusion, l'intégrale I est bien uniformément
convergente.
|
|
3.4 Conclusion :
L'équation intégrale ainsi établie, nous
allons procéder dans le chapitre suivant à la résolution
de cette équation en utilisant une méthode numérique
basée sur les polynômes de CHEBYSHEV.
CHAPITRE 4 RESOLUTION DE L'EQUATION INTEGRALE
4.1 Introduction :
Dans cette partie nous allons procéder à la
résolution de l'équation intégrale établie dans le
chapitre précédent. Pour alléger les écritures on
note park le terme k" de l'équation intégrale.
4.2 Résolution :
L'équation intégrale s'écrit :
1 1
+k(x1,t)W(t).dt =
2.11-1"(x1
t x
- m
-1 1
Avec la condition :
1
fv (t)dt = 0
- 1
Avec :
+
k
, (4.2)
.02.e-a.11
0
(x1,t)= f e +e2.11.sin
2.(t- )42.
4.2.1 Introduction des quantités normalisées
:
Tout d'abord, nous introduisons les quantités
normalisées suivantes :
t
x1
r= , s = ,
la
la
=
le Kt) = f (s), k (x 1 , t) = L(r, s),
1-(x1) = 1-(r) . (4.3)
l, a
Ainsi l'équation (4.1) prend la forme suivante :
1
+
1
J[
s
1
71-
-
r < 1. (4.4)
1 2
+ l a .L(r , s)].f (s).ds = .r(r),
--r
Il
Avec la condition :
+1
Jf(t).dt = 0 (4.5)
-1
Dans (4.4), le chargement 1-(r) est donné par
:
~ - 1- ,
~ ~--1-...+1-e,
77
(4.6)
1-(r)
si r < si 17
<r
<1
On remarque que le chargement (4.6) présente des
discontinuités. Pour ce type de chargement, la méthode de
résolution de ce type d'équation intégrale ne donne pas de
bons résultats. Par conséquent, et suivant une méthode
développé par (IOAKIMIDIS, 1980 [32]), on remplace f (s) par une
nouvelle fonction 0(s) telle que :
f (s) = h(s) + 0(s), (4.7)
Où h(s) est la solution de l'équation
intégrale suivante :
1
|
+1
J
-1
|
1
|
.h(s).
|
ds = 2 .r(r),
|
r <1. (4.8)
|
|
|
71-
|
s -- r
|
|
Il
|
|
Avec la condition supplémentaire suivante :
+ 1
J h(s).ds = 0 (4.9)
-
1
<1
r
Où
+ l aL(r, s
(4.10)
s ds
)]0 ( ). (r),
g
1
+
1
1
-
71-
1[s
1
r
-
1
+
1
1
g (r) = -
71- fl a .L(r ,s).h(s).ds
(4.11)
Avec la condition
+1
10(t).dt = 0 (4.12)
-1
Il est clair a partir de l'équation (4.11) que, puisque
L(r ,s) a un comportement régulier, ceci est également vrai
pour g(r) , et les techniques numériques classiques pour la
résolution de
l'équation intégrale singulière peut
être directement appliqué pour résoudre l'équation
(4.10) sans aucune modifications.
La solution de l'équation (4.8) et (4.9), est
donnée par [28] :
2 (r)
h(s) =-.(1-s2 )
2.1(1-r2 ) 2. r dr
71-./.i-1 r - s
1 +1 1
s <1, (4.13)
On obtient :
Où
h(s) = h1 (s) + h2 (s)(4.14)
2.s
h1 = . (1-s2 ) - 2.(-2
.71- + 2.rc . arccosil), (4.15)
/ni./
2
1
-
1
il
2
s -s
2
il
2
1
-
1
s
+s
il
il
h2(s) = 2r c ln
71-izi
(4.16)
On voit que h2 (s) présents des
singularités logarithmiques aux points s #177;il.
4.2.2 Application de la méthode de résolution
standard des équations intégrales :
Il a été montré dans (ERDOGAN et al. 1973
[18]) que l'équation intégrale singulière (4.10) a
l'indice 1 car la fonction inconnue 0(s) à des
singularités intégrables aux points #177;1.
1
-
poids associé au polynôme de CHEBYSHEV de premier
ordre
T n(s) = cos(n.arccos(s)) et ço(s)
est une fonction continue et bornée sur l'intervalle [-1, 1]
laquelle peut être exprimé comme une série
tronquée des polynômes de CHEBYSHEV du premier ordre. A cause de
la symétrie du position par rapport à x2 on
à ço(s) = --ç(s) . Donc, la solution de
l'équation (4.10) s'exprime :
1 N
--
0(s) = (1-- s2) 2 EAn.T 2n--1(s) (4.17)
n=1
Substituons l'équation (4.17) dans l'équation
(4.10) en utilisant les relations suivantes :
|
1
|
|
|
|
Avec
|
--
1 1T n(s)(1 -- s2) 2 CIs
n> 0 =
s -- r --1 0, n=0
|
(4.18)
|
|
|
|
|
|
Un(r)= sin((n +1).arccos(r))/ 1-- r2
(4.19)
L'équation (4.19) design les polynômes de CHEBYSHEV
de second ordre. On trouve :
N
E An [U 2,2 0+ H n(r)]= g(r), r <1.
(4.20)
n=1
Ou:
1 1
(r) = 11(1-- s2) 21.1(r,
sg2n--1(s)CIs p
n
--1
(4.21)
L'équation (4.20) peut être résolue en
sélectionnons les N points de collocation données par :
rj = cos
|
~(2 j --1)/z
2(2N--1)
J , j,......,N. (4.22)
|
Utilisant les points de collocation donnés par
l'équation (4.22) dans l'équation (4.20) on arrive a un
système de N équations a N inconnus, nommés
A1,........, AN laquelle peut être
exprimé ainsi :
N
E A n[U 2n--2(rj)+H n(rj)]= g(r ), j =
1,........., N (4.23)
n=1
|