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Etude de l'influence des efferts d'echelle dans le modele de Dugdale

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par Amine Brick Chaouche
Université Saad Dahlab de Blida - Magistére en Genie Mécanique 2009
  

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1.4 Demi plan contenant une fissure rectiligne [21] :

Dans ce cas on considère un demi-plan SI = (--...,+.0)x (--..., h), contenant un défaut de type fissure D=[--l0,l0]x{0} de longueur 2l0 parallèle et distant de h de la face supérieure du domaine. Le milieu est élastique isotrope caractérisé par un module de cisaillement, . Sur la face supérieure x2 = h et à l'infini x2 --o. est appliqué un cisaillement anti-plan uniforme et positift_ , les lèvres de la fissure sont libres. La seule composante de déplacement est dans la direction x3.

x1

L'évolution de la fissure pendant le chargement sous l'effet du cisaillement anti-plan appliqué suit la loi de DUGDALE-BARENBLATT.

1-8

h

-

10

10

x3

1-8

x2

Figure 1.19. La charge et la géométrie du problème original.

x2

1-(x1)

h

x1

-

1a

-

10

10

1a

x3

Figure 1.20. Le problème durant la phase cohésive.

l0

si

x1

(1.1)

<

si

la

l0

< x1

34

Le chargement r(x1) est donné par :

r(x1)

{ -ro. -r..+r, C

Le problème élastique constitué par les équations d'équilibre et les conditions aux limites dans la phase de propagation, est donné par le système suivant :

0

=

0

dansf2

A W

C

r.n=-r..

.n su

r1-2

r.n=rC

.n sur

FC

r23

= 0 surx2 = h

x2 --,-..

x

2

lim r13 = 0, lim r23 = 0

->--

srC = SII(D U F), F = F0 U FC

X MU [lC , la ) X M.

, l

0

F0 = (- X MU [4 jC)X{0}

~ ~

~~ ~ ~

~

~ ~

.

lC

l

l

(

=

FC

0

C

Avec :

(1.2)

(1.3)

Les loi gouvernant l'évolution des pointes cohésives #177;lC et #177; la sont donnée par :

[W k

#177;lC )

 

8C

(1.4)

k3(#177;la)= 0,

Le système d'équations (1.2) ainsi établie est réduit à une équation intégrale singulière, cette transformation se fait en appliquant les transformations de fourrier standard.

L'équation intégrale singulière est donnée par :

tia

x1

£

la

(1.5)

r 1

L + k(x1,t)W(t).dt = 21t r(x1 ),

t

x1

Il-

la

Avec : fv(t).dt = 0 (1.5bis)

-l

Ou la fonction k(x1,t) et donné par :

k (

2 (1.6)

t - x1

x1, t) =

4h2 + (t- x1) -la,-lC L'inconnue u(t) est une fonction densité définie par :

w(t)= at [W(t,0+)- W(40)] (1.7)

A fin de résoudre l'équation intégrale on doit introduire les quantités normalisées suivante :

x1

r= , s= ,

10 10

v(t) = f (s), k(x1,t) = L(r, , s), r (x 1) = r(r) (1.8)

t

4

17 = 10

L'équation intégrale se réduit a :

1

r

(1.9)

1

+

1

1

71-

f[ s

1

r

Avec la condition

+ 1

ff (t).dt = 0 (1.10)

1

A cause des discontinuités dans la distribution des chargements due au modèle de
DUGDALE-BARENBLATT, la méthode de résolution standard ne donne pas de bon résultat.
L'idée est de remplacer la fonction inconnue f (s) par f (s) = h(s) +0(s) , où h(s) est la

solution de l'équation suivante :

1+1 f1

1 s -- r

2
ds = r(r),

il

h(s)

71-

1

r <1

(1.11)

Avec :

+ 1

f h(s)ds = 0. (1.1 1bis)

1

0(s) est solution de :

+

1

1

<1

r

s ds

f[s

( ) (r)

,

g

71-

r

1

1

+ 1 aL(r, s

)]0

(1.12)

Avec :

+ 1

1

g(r) = -- f1 aL(r, , s).h(s)ds 71-

(1.12 bis )

+ 1

(t)dt

0

f0

1

La méthode standard de résolution consiste à exprimer 0(s) sous la forme0(s) = W(s)v(s) , ou

1

2)

(S )

(1

W = -s 2 sont les fonctions poids associés aux polynômes de CHEBYSHEV du

+ 1 a .L(r , s)]. f (s).ds = 2 r(r),

il

premier ordre Tn (s) = cos(n.ar cos(s)) et e(s) est une fonction continue et limitée sur

l'intervalle [--1,1] qui peut être exprimé avec une série tronqué des polynômes de CHEBYSHEV du premier ordre. Donc la solution ço(s) prend la forme suivant :

--

1 N

ço(s) = (1-- s2 ) 2 E A nT n(s) (1.13)

n=0

On substitue ço(s) dans l'équation intégrale et en utilisant les relations suivantes :

1

1
71-

--

iT n(s)(1 -- s2) 2 dt U n > 0

s -- r 0, n = 0

-- 1

(1.14)

Où : Un (r) = sin((n +1) arccos(s)) / 1-- s2 désigne les polynômes de CHEBYSHEV de

second ordre. L'équation intégrale se transforme en un système de N équations a N inconnues appelées A1,......... ...., A
·

N
·

N Er

AniU n--1(rj)+H nfr )

g (r

), j =1,......, N . (1.15)

n=1

Les r j sont les points de collocations donnée par :

r j

= cos (2 j --1)71-)

2N

,j =1,......, N . (1.16)

Avec n(rHestj) donnée par :

1 1

(r j) =1 f (1-- s2 ) 2 laL(rj , s)Tn(s)ds

71-

--1

(1.17)

Ces intégrales sont évaluées numériquement en utilisant la formule d'intégration de GAUSSCHEBYSHEV suivante :

n

1 1 f (t)dtf (t k)

E

1t21

Tn (t k) = 0 (1.18)

Apres avoir obtenu les A. , il et facile d'évaluer le facteur d'intensité des contraintes k3 aux pointes #177; la et l'ouverture 8(r) le long des lèvres de la fissure.

Les données du problème sont :

l0 = 1mm, h = 1mm, p = 1 100MPa, 'rc = 7 2 MPa.

--

Dans la phase cohésive, une zone cohésive apparaît dés le début du chargement. Il est facile de calculer 'ro. en supposons la connue, la loi donnant 'ro. en fonction dela est k3 (la ) = 0,

en utilisant la linéarité du problème élastique on a : k3 (la ) = 'roo.k3"(la)+ k3 (la) ou k3" (la) et

d'obtenir l'ouverture

[w

](la)

=

Sa

. Les quantités numériques calculées sont représentées sur

37 4(la) sont respectivement le FIC du problème sans forces cohésives et Too =1, et le problème avec forces cohésives etToo = 0 . L'équation k3 (la) = 0 donne T =-ka(l a)

3 . Le calcul de la

k3 (la )

charge Too demande le calcul des FIC k3oo (la) et k3 (la) . Les valeurs calculées sont représentées sur la figure donnant la relation entreToo et la (figure 1.21), ainsi Too est une fonction strictement croissante de la et tende vers Ta lorsque la tende vers l'infini.

Figure 1.21 .Relation entre la charge appliqué et la position de la zone cohésive dans
la phase cohésive.

La phase cohésive cesse lorsque l'ouverture en x1 = #177;la dépasse la valeur critique Sa. Pour déterminer la charge de rupture, pour la longueur caractéristique Sa , la méthode numérique utilisée est la suivante :

Pour la valeur test de la donné, Too est obtenue en résolvant l'équation k3 = 0 avec la méthode
expliquée dans le paragraphe précèdent, La valeur réelle de la et obtenu par dichotomie afin

d'obtenir l'ouverture

[w

](la )

=

8a

. Ainsi on obtient finalement z8 en fonction de la pour

un diagramme z,. - 8a (figure 1.22). La charge de rupture est une fonction croissante de 8a . On

note que la charge de rupture tend vers za quand

8a tend vers l'infini. l0

Figure 1.22. Dépendance de la charge de rupture et la taille relative de défaut
initiale.

Pour prouver que z,. est vraiment la charge maximale que le corps peut supporter tout en vérifiant les équations d'équilibre et les critères de rupture, on impose la valeur de la pointe non cohésive la , on calcule la valeur de la chargez8 et de la pointe cohésive la en résolvent le système d'équations non linéaires (1.4). La méthode numérique utilisée est la suivante. Pour la valeur test de la donnée, z8 est obtenu en résolvant l'équation k3 = 0 avec la méthode expliquée dans le paragraphe précèdent. La valeur réelle de la et obtenu par dichotomie afin

charge limite de la structure fissuré. Les résultats (figure 1.23) représentant la relation entreô8 et la pour äc de 0.1mm , la charge de rupture est de 0.71ô ,..

Figure 1.23. Relation entre la charge et la longueur de la fissure pour äc = 0.1.

CHAPITRE 2
LE PROBLEME TRAITE

On considère une bande infinie SI = (--...,+.0)x (--h, h) contenant un défaut de type fissure D =[-l0,l0]x{0}de longueur 2l0 interne et distant de h de la face supérieure et la face

inférieur de la bande. Le matériau constitutif de la bande est élastique isotrope caractérisé par
un module de cisaillement p . Les faces supérieurs et inférieures sont soumises à une

contrainte de cisaillement anti-plan positive et uniforme i-o. , augmentée a partir de 0. Les lèvres de la fissure ne sont pas chargées (figure 2.1).

 

x2

1-0.

h

la h x1

-

la

x3

Figure 2.1. Géométrie de la bande avec les chargements.

Pour le présent problème, la seule composante non nulle du vecteur déplacement, et la composante dans la direction x3 , cette composante est indépendante de x3 .i.e :

u1 = u2 = 0, u3 = W(x1, x2 ) (2.1)

Donc, le champ de contrainte correspondant est donnée par :

0

=

211 = 222 = 233 = 212

(2.2)

?W ?W

, p

=

2 13

p

?x

1 ?x2

2

23

Le champ de déplacement W et les deux composantes non nul du champ de contrainte 213 et 223 doivent satisfaire le système d'équation suivant :

~ÄW = 0,

~ ?W

213 ,

?x1

~223 = 0, ~

~223 =

~ ~223 = 2

D

Ù

D

dans

D

W

Ù

=

dans

D

223

D

?x2

sur

(2.3)

sur

x2 = h

sur

x2 = -h

L'initiation et la propagation de la fissure dans le corps suit le modèle de DUGDALEBARENBLATT est caractérisé par les paramètres suivant Gc , 2c et äc .

U

Introduisons les nouvelle fonction inconnues W, 2U définis par :

.x2

x2

W(x1 )

W(x1, )

x

2

+

2 8

p

(2.4)

)

?e2

 

U

?W

2-23 (x1, x2 = p (2.5)

?x2

U

(x1, ) =

x2

213

?x

1

2 = +.(e2?e3 + e3

Ou les termes non nul de2U sont 'Le13 ,'Z'23 défini par :

~

~~ ~ ~

~ ~

 
 

42

dans sur sur sur

II / D
D

=

x2 h
x2 = -h

(2.6)

,

0

=

A W

,

r .n = -r .n

-

=
=

0
0

,

r23

,

r23

Dans la décomposition (2.4), le terme

r x2

. est associé à la solution du problème de la bonde

Il

non fissuré sollicité par un champ de contrainte uniforme de cisaillement anti-plan. Les

quantités inconnus W,i-13 et 'Le2 3 correspond a la solution du problème de la bande fissuré. On

note que ce problème consiste à déterminer la réponse de problème de la bande fissuré lorsque
les contraintes de cisaillement - ron sont appliquées sur les lèvres de la fissure. Les faces

supérieures et inférieures de la bande sont libres (figure 2.2).

x2

x3

-

la

la h x1

h

Figure 2.2. Géométrie de la bande avec les chargements après la superposition.

,

Dans la suite on omet les symboles tildes, les champs W , rU soit notés respectivement

Pour des raisons de symétrie, on suppose que la fissure se propage le long des axes x2 = 0 d'une façon symétrique depuis les points (#177;l0,0) ainsi on note par F la nouvelle fissure crée et par x2 = #177;la la position de ses pointes, avec :

F = (-la ,-l0 ] x {0}U [l0 , la )x {0} (2.7)

L'évolution de la fissure suit la loi de DUGDALE-BARENBLATT, en d'autre terme les pointes de la fissure (- la ,-l0 ) et (l0 , la) peuvent comporter deux zones :

· La première zone, proche des pointes de la fissure appelée la zone cohésive, et soumise a une force cohésive de cisaillement constante d'intensité Tc .

· La seconde zone appelée non cohésive, et proche de la fissure initiale sans forces cohésives.

Ces deux zones sont séparées par les pointes x1 = #177;lc. Notons que, les valeurs de la et

lc dépendent de la valeur de chargement T.. sous l'hypothèse la = lc = l0 . Au début du chargement, on a les conditions initiales suivantes: la = lc = l0 .

Dans le cas présent l'évolution de la fissuration suit deux phases, la phase cohésive et la phase de propagation. Les critères de l'initiation et la propagation de ces zones sont étudiés dans les sections suivantes :

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci