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Les Partis gouvernementaux et l'espace malgache de 1960 à 2001

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par Lala Herizo RANDRIAMIHAINGO
Université d'Antananarivo - DEA 2004
  

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CHAPITRE 2. LE PLAN QUINQUENNAL : OUTIL DE

DEVELOPPEMENT DE

MADAGASCAR ?

'-I

our dynamiser l'économie malgache, les Dirigeants de la toute jeune république cherchaient la meilleure façon d'opérer. Le credo de TSIRANANA était « asa fa tsy

kabary 8». Il a voulu mettre cela en pratique. Le Président convoquait une conférence pour élaborer le Plan quinquennal qui avait débuté en 1964. Auparavant, il faut signaler que Madagascar était déjà sous le régime d'un autre plan.

I. Rétrospective sur le Plan décennal de 1947-1957.

Il faut se souvenir qu'au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale, la France avait été au bord de la ruine sans l'intervention des Américains. Le Plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe avait été instauré.

La France avait alors eu conscience du fait que les colonies étaient une charge trop grande pour le portefeuille de la métropole. Pour que les colonies soient de moins en moins dépendantes économiquement de la métropole, des Plans ont été formulés. Madagascar devait en bénéficier. Ces plans avaient été calqués sur le modèle du plan américain.

A. Les points faibles de Madagascar.

Le Plan décennal de Madagascar énonçait : « Le but recherché est l'amélioration du niveau de vie des habitants de Madagascar qui ne peut être assurée que par le développement parallèle de sa production et du commerce. » Pour y arriver, le Pouvoir colonial avait fait le

diagnostic de la Grande-île. Cela a fait ressortir des constats qui sont toujours d'actualité aujourd'hui :

· Dispersion des centres producteurs

· Tendance à la polyculture

· Existence de différents climats et sols

· Eloignement et enclavement des bassins susceptibles d'être exploités

· Concentration de la population dans des zones infertiles

Ces constats avaient emmené le Pouvoir colonial à réorienter sa politique dans la Grande- île. Il avait proposé une nouvelle politique s'orientant autour du plan qui avait été établi vers la moitié des années 40.

B. La politique inscrite dans le plan.

Découlant du diagnostic fait, on a préconisé à Madagascar, la concentration des efforts sur quelques zones de rentabilité certaines et de grouper les moyens de production quitte à léser certaines zones. Le souci, ici, était bien loin du rééquilibrage des régions. Au contraire, l'administration misait sur des zones à fortes potentialités susceptibles de faire décoller l'économie malgache.

Ce plan avait été financé à hauteur de 57 milliards de Francs CFA. Le Gouvernement français se proposait de le financer à hauteur de 29.5 milliards de Francs CFA, le reste avait été accordé sous forme de crédits. Les accents ont été mis sur l'amélioration des moyens de communication : 68.4% des crédits alloués avaient été injectés dans l'amélioration de ce secteur, 13.3% pour le secteur production dont l'agriculture et 18.3% à l'équipement social. Il faut retenir que 49% des crédits alloués avaient été affectés au secteur transport étant donné que les lieux de productions seraient dispersés comme il avait été noté auparavant.

II. Le plan quinquennal de 1964, base des actions initiées par le PSD.

Comme bon nombre de pays, Madagascar s'est décidé à mettre en place un plan pour orienter son développement. Il faut toujours se situer dans la préoccupation de l'époque : Madagascar avait eu son « indépendance, » pourtant rien n'avait semblé changer. Le Pouvoir était toujours encadré par des « conseillers étrangers. » Les Malgaches voyaient cela de mauvais oeil : cela avait été interprété par une grande partie de l'opinion comme une mainmise des Français sur le cours des affaires nationales.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand