1.1.3 L'Homme et ses origines
Encore, lle positionnement de l'humainl est significatifil se
situe à llextrémité droite de l'imagel. On retrouve cette
sphère de lévolution du progrès qui y est associée.
De meme, le représentant du genre humain est de lsexe masculinl et a la
lpeau clairel, il est limberbel bien que lses cheveux et sa barbe soient
trèsfoncésl Ainsi, comparativement à la
représentation de l'Homme dans les arbres phylogénétiques,
lHomme ne correspond-il pas exactement au meme stéréotype
lcheveux clairslx lpeauclairel x limberbel. Autrement dit, s'il y a une meme
représentation du corps qui correspond aux
?, p 202.
canons de la Renaissance, pour autant Cro-Magnon correspond au
stéréotype <occidental des pays du sud> alors que l'Homme
des arbres phylogénétiques cest-à-dire moins Cro- Magnon
que l'Homme du XXème siècle correspond au
stéréotype <occidental des pays du nord>.
C'est-à-dire que même si, au fond lHomme du XXème
siècle et Cro-Magnon, d'un point de vue évolutif, cela est la
même choseil semble y avoir distinction dans es
représentations.
L'Homme a une sagaie qu'il tient de sa /main droite/ là
encore le /côté droit/ est connoté <positivement>. La
nudité n'est pas un trait pertinentSes /bras sont tendus/ et /ses poings
sont serrés/ c'est-à-dire que lHomme semble <prêt
à laction> Ilny a pas de différenciation entre Homo sapiens et
le genre autre qu'Homo sapiens en ce qui concerne la /posture debout/, le /sexe
masculin//la mimogestualité hors cadre/ le /point de vue de niveau/, la
/partition entière/le /cadrage de profil/ et /les poings serrés/.
Pour autant, l'autre genre n'a pas les bras tendus mais /tombant le long du
corps/, ainsi Il est plus subtilement rallié à la sphère
de la <passivité>Toutefois, sa /kinésie est dynamique/
(contrairement à celle dHomo sapiens qui est /statique/). En
résumé, d'un côté Homo sapiens a une /kinésie
statique/ mais est en /posture tendue/ et <prêt à l'action>,
de l'autre côté, l'autre genre a les /bras tombant le long du
corps/ mais / sa kinésie est en mouvement/. AinsiHomo sapiens est en
position d'<observateur>, sa position est <réfléchie>
alors que l'autre genre est plutôt <désarticulé> dans
le sens où sa marche est pluôt liée à
l'<errance> quà la <progression raisonnée>
Le genre autre qu'Homo sapiens est présenté
comme étant /recouvert de poils/ y surgit alors une part
d'<animalité>. Ne peut-on y voir unetentative inconsciente de
considérer les autres genres comme chaînon manquant du passagede
lanimal à lHomme ?
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