I.4. CONCLUSION
Tout bien pesé, les lignes qui précèdent
nous ont donné, dans une certaine mesure, la conception de l'Autre comme
Infini. En effet, l'Autre qui se présente devant moi a besoin de mon
assistance. D'où je ressens en moi une responsabilité à
son égard parce qu'il est comme un étranger, un orphelin ou une
veuve. En dépit de ma responsabilité envers lui, à travers
son visage, je lis non seulement une métaphysique éthique, mais
aussi et surtout un rapport de commandement car, il est mon maître et je
dois être attentif à lui. Son visage suscite en moi l'Idée
de l'Infini vers qui je dois tendre.
Cependant, après ce brin de lumière sur la
conception Lévinassienne de l'Autre comme Infini, nous entrons dans la
sphère de nos investigations à travers le deuxième
chapitre qui traitera de « Altérité comme
désir métaphysique ».
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