B- Les fonctions du mécanisme de suivi
Le mécanisme de suivi est chargé d'apporter aux
DNR, à leur demande, une assistance
pour :
- établir une liste d'objectifs pour les programmes de
démocratisation, et un calendrier indiquant les repères possibles
pour évaluer leur mise en oeuvre ;
- établir une liste restreinte d'indicateurs acceptables
et utilisables par les Etats participants ;
- identifier les programmes et faire participer les DNR aux
programmes du Système des Nations Unies qui traitent des questions
relatives à la démocratisation et à la bonne gouvernance
;
- promouvoir et renforcer des cadres régionaux et
sous-régionaux pour les programmes de démocratisation ;
- étudier les conditions requises pour attirer les
investissements et encourager les efforts de démocratisation ;
-identifier et exécuter des programmes mettant l'accent
sur la personne humaine et pas uniquement sur les institutions.
Dans sa résolution 56/269 du 27 Mars 2002 (voir annexe
I) , l'Assemblée générale a accueilli avec satisfaction le
rapport du Secrétaire général sur les moyens et les
mécanismes grâce auxquels le système des Nations Unies
pourrait appuyer les efforts déployés par les Gouvernements en
vue de promouvoir et consolider les démocraties nouvelles ou
rétablies (A/50/332 et A/5 1/512) et a félicité le
Secrétaire général pour les activités entreprises
à la demande des Gouvernements en vue d'appuyer leurs efforts de
consolidation de la démocratie, ainsi qu'il ressort de ce rapport.
L'Assemblée a également encouragé le Secrétaire
général à continuer à faire en sorte que
l'Organisation soit à même de répondre efficacement aux
demandes des États Membres dans leurs efforts pour atteindre le but de
la démocratisation. Ces requêtes ainsi que d'autres demandes
allant dans le même sens ont incité le système des Nations
Unies à étendre rapidement ses activités dans le domaine
de la démocratie. En témoigne la contribution que le
Système des Nations Unies a apporté au Bénin dans ce
domaine et dont nous avons fait cas précédemment.
La décision prise à la troisième
Conférence internationale de tenir la prochaine conférence dans
un pays africain, a motivé le système des Nations Unies qui s'est
engagé à contribuer au succès de cette conférence
et à contribuer à son mécanisme de suivi, comme l'ont
demandé des participants à la Conférence de Bucarest. Mais
force est de constater que ce mécanisme de suivi n'a pas
été mis en place, malgré les multiples relances faites par
les Etats. Les points focaux régionaux qui devaient également
être mis en place en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe
n'ont pas connu de suite.
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