Aujourd'hui dans les pays développés tout
comme ceux en voie de développement, la société manifeste
des exigences de plus en plus grandes dans le domaine de la
sécurité, de la protection des biens et des personnes.
Mais cette exigence ne s'accompagne pas toujours d'une prise
de conscience claire de la gravité des risques que chaque individu
encourt de par ses comportements quotidiens très défavorables
à la sécurité routière. L'engagement des pouvoirs
publics dans le cadre de la lutte contre la situation
d'insécurité ainsi créée reste par ailleurs
très timide.
En effet, face aux enjeux de la sécurité en
général et la sécurité routière en
particulier, comprise comme ``l'ensemble des mesures visant à assurer la
sécurité des usagers de la route'', une prise de conscience
s'impose si l'on veut limiter les accidents de la circulation et assurer le
bien être de la population.
Ces accidents constituent aujourd'hui un problème de
santé et de sécurité publique majeur, qui appelle des
efforts concertés en vue d'assurer durablement une prévention
efficace. En effet, depuis plus de quatre décennies,
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n'a
cessé d'attirer l'attention des Etats et des dirigeants sur la question
de la sécurité routière. Dès 1962, un rapport de
cet organisme mettait déjà en relief, la nature et la dynamique
de ce problème. En 1974, l'assemblée mondiale a adopté la
résolution WHA 27. 59 en déclarant que les
accidents de la route constituent un problème de santé publique,
une crise de développement et appelle les Etats à
réagir.
Dans cette même perspective, la Banque Mondiale
encourage depuis plus de vingt ans, ses emprunteurs à inclure les
éléments relatifs à la sécurité
routière dans la plupart de leurs projets de route et de transports
urbains ; mais pourtant le mal persiste. C'est pourquoi début 2003,
les Nations Unies ont adopté une résolution A / RES / 57
/ 309 sur la crise mondiale de la sécurité
routière, suivie d'un rapport du secrétaire
général, présenté le 22 Mai 2003 à la
58ème session de l'Assemblé Générale des
Nations Unies tenue à New York. Dans ce rapport présenté,
le secrétaire Général de l'ONU, après avoir reconnu
la gravité des problèmes de santé publique et individuelle
liée aux accidents de la circulation et ses impacts sur le
développement, a invité les Etats membres à s'engager
résolument dans les actions préventives des accidents de
circulation. Ceci doit passer par le développement des
programmes d'éducation plus efficaces visant à encourager une
utilisation responsable des véhicules et des routes, à promouvoir
et à coordonner la recherche sur les facteurs humains et médicaux
jouant un rôle dans les accidents de circulation.
Le problème reste et demeure encore très
préoccupant, vu les dégâts matériels, sociaux et
humains qu'il engendre (Rapport OMS 2004). L'Etat des lieux de
la situation est très catastrophe.
Plus de 3.000 personnes meurent chaque jour dans le monde des
suites d'un accident de la circulation (OMS 2004). Selon les projections de ce
rapport, les décès consécutifs à des traumatismes
devraient passer de 5,1 millions en 1990 à 8,4 millions en 2020. Cette
évolution est principalement imputable aux accidents de la circulation
qui représentent 2,2 % de millions de personnes dans le monde, pour
l'ensemble des groupes d'âges (Jacobs et Al 2000).
Les coûts sociaux et économiques de ces accidents
sont énormes. Au plan social, ``pour chaque personne tuée,
blessée ou encore rendue infirme par un accident de la circulation, tout
un ensemble d'autres personnes (famille, entourage et les amis de
l'intéressé) sont profondément affectées'' (Jacobs
et Al 2000). A l'échelle mondiale, des millions de personnes doivent
faire face aux décès ou à l'incapacité des membres
de leur famille, à la suite d'accident de la route. En plus des
tués, on estime qu'entre 20 millions et 50 millions de personnes sont
blessées chaque année dans les accidents de la circulation
(Murray et Lopez 1996).
Le coût économique de ces accidents et des
traumatismes qu'ils engendrent, est estimé à 1% du Produit
National Brut (PNB) dans les pays à faibles revenus ; 1,5 % dans
les pays à revenu intermédiaire et 2 % dans les pays à
revenu élevé (OMS 2004). Selon les études
publiées par Jacobs et Al (2000), ce coût mondial est
estimé à environ 518 milliards de dollar US par an. Pour les Pays
à faible revenu et à revenu intermédiaire, ce coût
se chiffre à plus de 65 milliards de dollar US, c'est - à - dire
plus qu'ils ne reçoivent au titre de l'aide au développement. Les
accidents de la circulation grèvent lourdement, non seulement les
économies mondiales et nationales, mais aussi les finances des
familles.
De nombreuses familles sombrent dans la pauvreté
à la suite de décès d'un de leur membre ou des
dépenses qu'entraîne la prise en charge des membres de leur
famille rendus infirmes par un accident de la circulation (OMS 1996)
Face à l'ampleur du problème, l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) y a consacré une journée ``la
journée mondiale de la santé'', célébrée
tous les 7 Avril. En 2004, le thème développé est
« l'Accident de la route n'est pas une fatalité. »
Au cours de cette journée, les recommandations sont relatives aux
actions préventives efficaces, économiquement rentables et
acceptables par le public. Ces actions de recherche et de prévention
sont pour la plupart déployées dans les pays riches (OMS 2004).
Pourtant les taux de décès et d'incapacités permanentes
dus aux accidents de circulation sont plus élevés dans les pays
pauvres (Jacobs et Al 2000) Selon Nantulya VM et Reich MR.(2003), 90 % des
accidents mortels de la route surviennent dans ces pays et les usagers les plus
vulnérables sont les piétons, les deux roues motorisées,
les usagers des transports publics et en particulier les jeunes de sexe
masculin (Nohan 2000).
Le Bénin se situe pleinement dans cette
catégorie depuis 1987. Le taux des accidents de la circulation y va de
façon grandissante. En 1987, on y a enregistré 1581 cas
d'accidents de circulation dont 199 tués et 1330 blessés. En dix
ans, le nombre de ces cas d'accidents a doublé et est passé
à 3272, dont 475 tués et 2766 blessés en 1997 (le volume
du trafic routier étant en nette augmentation depuis 1990). La situation
en 2003 est encore alarmante. Sur 5500 cas, 550 personnes sont tuées et
3802 sont blessés (CNSR 2003). Il s'agit d'accidents qui surviennent
aussi bien en zone urbaine, qu'en zone rurale. Le Département de
l'Atlantique et particulièrement la ville de Cotonou, constitue la zone
où le risque d'accidents est majeur. Mais les accidents survenus en
zones rurales sont beaucoup plus dangereux que ceux des villes. Les trois quart
de ces accidents sont mortels (Rapport du Ministère de la
Santé Publique, 1992).
Le nombre de ces accidents, la gravité des
lésions occasionnées et le coût financier engendré,
constituent au Bénin un problème de santé publique auquel
il convient d'apporter des solutions appropriées.
Suivant les recommandations de l'OMS, l'essentiel est de vite
agir dans le domaine de la recherche scientifique, pour mieux
appréhender le problème au niveau local et proposer des
stratégies efficaces devant réduire le risque de mourir d'un
accident sur route au Bénin.
Un programme volontariste de sécurité
routière comportant l'éducation des enfants et des jeunes, la
formation et l'information des conducteurs et de tous les usagers de la route,
est proposé par le rapport du Ministère de la Santé
Publique en 1992, en vue d'opérationnaliser ses recommandations.
De telles conclusions nous ont motivées à cette
recherche. Elles ont particulièrement orienté le thème de
recherche sur l'éducation à la sécurité
routière dans notre pays. Il s'agit d'analyser les politiques
préventives et les actions éducatives en matière de
sécurité routière, les structures responsables de telles
actions et les stratégies qu'elles développent
Le but principal de la présente étude est de
susciter un nouveau dynamisme et l'adoption des stratégies
intégrées pour une meilleure efficacité et une
amélioration effective de la sécurité routière au
Bénin.
Pour y parvenir, l'étude a été
organisée en six points. Après cette première partie
introductive, une deuxième partie est consacrée à la
contextualisation de la recherche, et permettra de présenter le cadre et
le contexte de notre étude. Une troisième partie est relative
à la problématisation de la recherche. Il s'agit de faire une
revue de littérature pertinente. Elle portera sur trois grands axes du
problème : les facteurs de risque, l'impact mondial
socio-économique et les aspects préventifs des accidents de la
circulation. Une telle investigation permet de situer le cadre théorique
organisant l'étude, de formuler la problématique et les
hypothèses de la recherche. Une quatrième partie porte sur la
méthodologie utilisée. C'est l'occasion de présenter les
sujets de l'étude, les outils d'investigation et d'analyse
utilisés. La cinquième partie présentera les
résultats de la recherche, leur interprétation et discussion. Une
dernière partie la Conclusion débouchera sur des propositions et
suggestions en vue d'améliorer la sécurité routière
au Bénin.
Cette étude portant sur les aspects préventifs
des accidents de la circulation se déroule au Bénin, pays
situé en Afrique de l'Ouest où les accidents mortels
enregistrés entre 1968 et 1990 ont connu ``une croissance de
350%''(Dhliways, 1997).
Pays à faible revenu, le Bénin compte selon les
chiffres du dernier Recensement Générale de la Population et de
l'Habitat (RGPH) de Février 2002, 6.769.914 habitants sur une
superficie de 114.762 km². Ouvert sur la mer, le Bénin
sert de pôle de transit pour plusieurs pays enclavés de la
sous-région comme le Burkina-Faso, le Mali, le Niger, le Tchad
et même le Nigéria avec l'engorgement de ses ports. Cette
situation accroît considérablement le nombre de véhicules
qui circulent sur les routes du pays, et rend très dangereux le
transport routier. De plus, le phénomène ``venu de
France'', a augmenté considérablement le parc automobile
du Bénin. En cinq ans, le taux de croissance est de 61%, soit 138.044
véhicules à moteurs en 1995.
Le Bénin comme tous les pays en voie de
développement est confronté au problème
d'insécurité routière. Il se caractérise par
certains indicateurs d'exposition au risque tels que :
- Les excès de vitesse sur les routes bitumées
qui occasionnent chaque année, en moyenne un accident sur chaque
kilomètre ;
- L'état des routes en terre source d'un accident en
moyenne tous les dix kilomètres ;
- L'état des véhicules pour la fréquence
des accidents est de 549 accidents dont 87 tués pour 10.000
véhicules circulant par an ;
Les accidents surviennent autant en zone urbaine qu'en zone
rurale. Les départements de l'Atlantique et du Littoral et plus
particulièrement la ville de Cotonou est la zone où le risque
d'accident est majeur. En effet, la concentration de toutes les forces
économiques, politiques dans cette ville est fonction d'un
véritable problème d'insécurité routière.
Les mouvements des populations vers cette contrée ne cessent de
croître de jour en jour. Capitale économique du pays, Cotonou
attire beaucoup de jeunes ruraux en quête d'emploi et surtout le
taxi-moto. De plus, la fougue des gens
impatients qui sont pressés et ne trouvent aucun
inconvénient à brûler les feux de signalisation et des
autres règles de sécurité routière.
Les accidents en zones rurales sont plus dangereux que ceux
des villes. Au niveau national ce sont ceux des départements du
Borgou-Alibori et Zou-Collines qui sont les
plus meurtriers. Ainsi, les taux de gravité minimum les plus
élevés sont notifiés sur les tronçons
Parakou-Bembèrèkè ;
Dassa-Glazoué ; Savè-Parakou. Cette situation
s'explique par le fait que les tronçons de ces départements
servent de couloirs de transit pour les pays enclavés de la sous
région. Les accidents intervenant sur ces tronçons impliquent
souvent les véhicules de transport de marchandise et les taxis-inter
état. Le plus souvent les conducteurs de ces véhicules ne
maîtrisent pas le circuit routier car étant des étrangers.
Les tronçons routiers où se produisent le plus fréquemment
ces accidents sont respectivement Cotonou-Sèmè-Kpodji,
Godomey-Allada et Godomey-Ouidah. Il
s'agit des routes inter état où le transport, les trafics
économiques sont très influents. La forte densité de la
circulation sur ces tronçons est la source principale de la
fréquence élevée des cas d'accidents enregistrés.
Pour l'ensemble du pays, deux accidents sur trois, ont lieu entre 7 h
et 18 h et 90 % de ces accidents mettent en cause
les véhicules légers à quatre roues, surtout dans les
villes ; (ceux des poids lourds n'étant mis en cause qu'une fois
sur quatre). Quant aux deux roues (motos et vélos) largement
utilisés au Bénin, ils sont impliqués dans près de
40 % des accidents surtout avec l'avènement des
taxis-moto qui ne maîtrisent pas souvent le code de la route et conduit
parfois dans un état d'ivresse (Rapport du Ministère de
la Santé publique, 1992.)
Au Bénin les facteurs humains sont souvent
incriminés dans ces diverses catégories d'accident (que ce soit
des quatre roues ou des deux roues). Ces facteurs ont pour noms :
l'excès de vitesse, le défaut de maîtrise, les
dépassements ou stationnement défectueux, les défaillances
mécaniques et techniques des véhicules ou des motocyclettes qui
relèvent de l'insouciance des conducteurs. Cette situation peut
être appréciée d'avantage à travers les tableaux de
répartition des infractions et des victimes par tranches d'âges et
sexes issus du rapport du Ministère de la Santé Publique sur les
accidents de la voie publique au Bénin réalisé en 1992.
Tableau A : Répartition
des infractions pour les véhicules.
Infraction véhicule
|
Nombre
|
%
|
Dépassement défectueux
|
96
|
11,6
|
Excès de vitesse
|
185
|
22,3
|
Circulation à gauche
|
45
|
5,4
|
Circulation en sens interdit
|
21
|
2,5
|
Fatigue
|
1
|
0,1
|
Défaillance mécanique
|
61
|
7,3
|
Eblouissement par phares
|
2
|
0,2
|
Stationnement défectueux
|
19
|
2,3
|
Changement de direction sans précaution
|
63
|
7,6
|
Défaut de signalisation
|
20
|
2,4
|
Non respect des feux de circulation
|
17
|
2,0
|
Surcharge
|
0
|
0
|
Refus de priorité
|
105
|
12,6
|
Inattention
|
85
|
10,2
|
Défaut de maîtrise
|
110
|
13,2
|
Etat d'ébriété
|
1
|
0,1
|
TOTAL
|
831
|
100
|
Il est anormal de constater que ce sont les
excès de vitesse qui sont le plus souvent en cause alors que celle-ci
est normalement limitée dans les agglomérations. Viennent ensuite
le défaut de maîtrise et le refus de priorité qui sont
également mises en cause.
Tableau B : Répartition
des infractions pour les motos.
Infraction moto
|
Nombre
|
%
|
Dépassement défectueux
|
39
|
12,2
|
Excès de vitesse
|
86
|
26,9
|
Circulation à gauche
|
13
|
4,1
|
Circulation en sens interdit
|
8
|
2,5
|
Fatigue
|
0
|
0
|
Défaillance mécanique
|
2
|
0,6
|
Eblouissement par phares
|
3
|
0,9
|
Stationnement défectueux
|
3
|
0,9
|
Changement de direction sans
précaution
|
48
|
15
|
Défaut de signalisation
|
9
|
2,8
|
Non respect des feux de circulation
|
9
|
2,8
|
Surcharge
|
3
|
0,9
|
Refus de priorité
|
42
|
13,1
|
Inattention
|
20
|
6,3
|
Défaut de maîtrise
|
30
|
9,4
|
Etat d'ébriété
|
5
|
1,6
|
TOTAL
|
320
|
100
|
Là aussi, l'excès de vitesse demeure la
cause principale des accidents, mais les refus de priorité (13,1%) et
les changements intempestifs de direction (15%) sont également mis en
cause.
Tableau C : Répartition
des infractions pour les vélos.
Infraction vélo
|
Nombre
|
%
|
Dépassement défectueux
|
0
|
0
|
Circulation à gauche
|
2
|
20
|
Circulation en sens interdit
|
0
|
0
|
Changement de direction sans précaution
|
1
|
10
|
Défaut de signalisation
|
3
|
30
|
Non respect des feux de circulation
|
1
|
10
|
Refus de priorité
|
1
|
10
|
Inattention
|
2
|
20
|
Etat d'ébriété
|
0
|
0
|
TOTAL
|
10
|
100
|
Les défauts de signalisation (30%)
l'inattention et la circulation à gauche (20%) sont malheureusement
à l'origine de la majorité des accidents concernant les
vélos.
Tableau D : Répartition
des infractions pour les piétons.
Infraction piétons
|
Nombre
|
%
|
Traversée imprudente
|
92
|
91,1
|
Etat d'ébriété
|
8
|
7,9
|
Habillement sombre
|
1
|
1
|
TOTAL
|
101
|
100
|
Comme normalement attendue dans les villes, les
traversées de chaussées imprudentes donnent lieu à 91,1%
des accidents
Tableau E : Répartition
des victimes par tranches d'âge et par sexe.
Tranches d'âge
|
Hommes
|
Femmes
|
Ensemble
|
Nombre
|
%
|
Nombre
|
%
|
Nombre
|
%
|
0 - 4 ans
|
6
|
0,83
|
4
|
1,99
|
10
|
1,08
|
5 - 14 ans
|
40
|
5,53
|
28
|
13,93
|
68
|
7,36
|
15 - 24 ans
|
176
|
24,34
|
43
|
21,39
|
219
|
23,70
|
25 - 34 ans
|
189
|
26,14
|
45
|
22,39
|
234
|
25,32
|
35 - 44 ans
|
101
|
3,97
|
14
|
6,97
|
115
|
12,45
|
45 - 54 ans
|
34
|
4,7
|
11
|
5,47
|
45
|
4,87
|
+ 55 ans
|
15
|
2,07
|
26
|
12,94
|
41
|
4,44
|
Non mentionné
|
162
|
22,41
|
30
|
14,93
|
192
|
20,78
|
TOTAL
|
723
|
100
|
201
|
100
|
924
|
100
|
Les hommes sont le plus souvent les victimes (7 hommes
pour 2 femmes) et les classes d'âge 15 - 24 ans et 25 - 34 ans
représentent près de la moitié des accidentés au
Bénin.
Ces constats fondent notre étude qui se
préoccupe d'analyser les politiques mises en oeuvre pour prévenir
et réduire ces accidents. En effet, depuis 1994, des programmes de
prévention des accidents de la route sont élaborés et mis
en oeuvre dans le pays. Cependant les mêmes infractions sont
constatées et le nombre de victimes ne cesse d'augmenter. Une telle
situation ne pourrait laisser personne indifférente. C'est ce qui
justifie le choix de notre thème portant sur L'ANALYSE DE LA
GESTION DES ACTIONS DE PREVENTION DES ACCIDENTS DE LA ROUTE AU BENIN :
STRATEGIES DES ACTEURS ET PERSPECTIVES. Il s'agit pour nous
d'identifier les enjeux d'une telle entreprise, d'analyser les
stratégies déployées par les acteurs, d'apprécier
les contraintes et obstacles pour enfin déboucher sur des propositions
concrètes afin de réduire les accidents de la route au
Bénin.
|
|