L'alternance démocratique en afrique subsaharienne : cas de la république de guinée de 1990 à 2020par Abdallah Moilimou Université General Lansana Conté de Sonfonia/Conakry - Diplôme de Master 2 2020 |
Section 7 : Les techniques de campagne des partis politique en Guinée7-1- Technique des paris aux pouvoirs : Le regard sur les stratégies des partis au pouvoir est nécessaire dans la mesure où ils sont généralement les maîtres du jeu politique, notamment dans les démocraties non consolidées en Afrique subsaharienne. Et considérant que leurs stratégies visent leur maintien au pouvoir et qu'ils emploient, à ces fins, des moyens aussi orthodoxes que non orthodoxes (fraude), il sera ici question de s'attarder sur chacune de ces deux dimensions de leurs stratégies. Dans la continuation de ce qui a été déjà esquissé dans la sous-section Précédente, seront abordés ici quelques principaux facteurs qui favorisent les partis au pouvoir. Certains de ces facteurs, ou leur usage ou abus, peuvent être en conflit avec la « moralité, » voire proscrits par les règles en vigueur. Mais l'analyse ici se fait dans un cadre strictement stratégique, avec pour principal but de démontrer comment ces facteurs permettent-ils le maintien au pouvoir de ceux qui y sont59. 58 Ceci suppose que la menace du boycottage était motivée par la première variable explicative citée plus haut, c'est-à-dire les anomalies réelles ou anticipées dans le processus électoral, des imperfections que l'opposition considère être le principal facteur qui pourrait l'empêcher de gagner. 133 L'expression est empruntée à Ndjock (1999, p. 53). 59 Daloz, Jean-Pascal, « Perceptions de la démocratisation' dans un quartier populaire de Lusaka, » in Jean-Pascal Daloz et Patrick Quantin, Transitions démocratiques africaines, Paris, Katthala, 1997, pp. 243-262. 65 Il convient, d'emblée, d'établir que le fait d'être déjà au pouvoir a des avantages intrinsèques dans chaque jeu compétitif. Pour se situer dans le cas spécifique des pays africains qui font l'objet de la présente étude, il est évident que le principal enjeu pour les électeurs est l'amélioration de leurs conditions de vie matérielle surtout et politique, ainsi que la dotation en infrastructures de base (routes, hôpitaux, écoles, etc.) de leur pays. C'est au moins ce que nous avons pu recueillir lors de nos enquêtes de terrain, quand des interlocuteurs n'hésitent pas à qualifier la démocratie comme moyen de « prospérité économique ». Or pour bénéficier de leur vote, les prétendants aux différents postes électifs qu'ils y soient déjà ou en quête d'y accéder-se doivent de les convaincre que leur parti ou eux-mêmes sont à même de « mieux » répondre à ces aspirations. Ainsi, le manifeste de tous les partis politiques et les discours de campagne de leurs leaders sont embellis par des promesses à cet égard. Là, le pouvoir de montrer quelques réalisations dans ce sens constitue un instrument de campagne majeur pour chaque prétendant. Par exemple, la plupart de ceux sur qui nous avons reçu des informations au Bénin et qui avaient voté pour le candidat indépendant, Yayi Boni, lors du scrutin présidentiel de mars 2006, auraient décidé ainsi grâce à l'impression que le candidat leur avait donnée quant à sa capacité de répondre à ces aspirations. En effet, à deux ans au moins des élections présidentielles, alors qu'il était directeur depuis huit ans de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le candidat ne manquait aucune occasion pour faire des descentes tous azimuts sur les chantiers financés par son institution au Bénin, pour en contrôler l'exécution ou pour les inaugurer. Ce à faisant, il tentait dire aux électeurs béninois qu'il était le candidat le mieux à même de répondre à leurs aspirations de développement économique. Sa machine de campagne mettra donc ces « réalisations » à son actif, pour ainsi dire qu'il pouvait faire mieux pour le Bénin s'il était élu. Cependant, les partis au pouvoir sont naturellement avantagés dans la mesure où le simple fait de s'acquitter de le devoir en répondant ou même en tentant de répondre à ces aspirations leur garantit, généralement, la fidélité des électeurs. Ainsi, une stratégie à laquelle ils font souvent recours est de retarder l'inauguration de nouvelles infrastructures ou le début de leur construction jusqu'à la période électorale, pour ainsi influencer les électeurs. C'est une stratégie que Socpa associe à la notion de « don électoral ». Mais vu d'un angle stratégique et rationnel, cette technique est comparable au placement des capitaux sur les bourses au moment où l'investisseur estime pouvoir en tirer le maximum de profits. Elle est également comparable à la pratique de la plupart des partis d'opposition africains qui préfèrent garder 66 leurs maigres ressources pour ne s'activer, sur le terrain, qu'à l'approche des élections. De cela se dégage un autre facteur qui favorise les partis au pouvoir et que ces derniers exploitent, directement ou indirectement électorale, aux fins de propagande. Mais alors comment expliquer le maintien au pouvoir des régimes qui ont lamentablement échoué à répondre aux aspirations de leurs électeurs ? Faut-il conclure que c'est seulement par la fraude électorale que cela se passe ? La fraude électorale est sûrement un des moyens par lesquels ces régimes se maintiennent au pouvoir, mais elle ne saurait être la seule explication. Il importe de présenter ici les résultats d'une étude empirique entreprise par Carolyn Logan (2008) en 2005-2006 concernant le niveau de confiance qu'ont les électeurs de 18 pays en Afrique subsaharienne dont le Bénin et le Ghana -dans un nombre d'institutions politiques et administratives dans leurs pays, y compris les partis au pouvoir et ceux de l'opposition. Il ressort de sa comparaison entre ces deux institutions que la marge de confiance que les électeurs de ces pays ont dans les partis au pouvoir dépasse celle des partis d'opposition par 20 points de pourcentage en moyenne. Par exemple, au Bénin, le ratio était de 37-28 en faveur du parti ou régime au pouvoir (9 points de différence), tandis que le parti au pouvoir au Ghana dépassait l'opposition de 16%, avec un ratio de 67-51. Dans des pays comme la Tanzanie, les Comores, le Mozambique et l'Afrique du Sud, la marge oscille entre 55 points pour le premier, et 33 points pour le dernier. C'est seulement au Nigeria 2, au Cap-Vert et en Zambie 3 ainsi qu'au Zimbabwe 16 que les interviewés ont exprimé plus de confiance en l'opposition que le parti au pouvoir60. Mais comment expliquer ces différences d'appréciation des partis au pouvoir et ceux de l'opposition par les populations africaines ? L'auteure fait recours à quatre principales variables explicatives, c'est-à-dire les facteurs socioéconomiques et démographiques (âge, sexe, dotation matérielle et lieu de résidence en campagne ou en ville), la connaissance politique des électeurs, leurs évaluations de la performance du parti au pouvoir et leurs attitudes vis-à-vis de la compétition politique (Logan, 2008). Tout en reconnaissant ces facteurs dans l'explication du soutien pour les partis au pouvoir, les limites des valeurs explicatives de certains d'entre eux appellent à une analyse plus approfondie. Par exemple, l'appartenance ethnolinguistique ne peut pas bien expliquer le 60 Logan Carolyn, « Rejeter l'opposition déloyale ? Le manque de confiance dans les attitudes de masse envers les partis au pouvoir et d'opposition en Afrique », papier africabaromètre (février 2008), sur www.Afrobaromete.org 67 soutien dont bénéficient des leaders politiques issus de groupes ethniques minoritaires. Une façon de pousser l'analyse dans ce sens est de porter un regard critique sur la performance de quelques partis politiques de l'opposition qui ont réussi à conquérir le pouvoir, même dans d'autres pays de la région, car il n'est pas exclu que les électeurs s'en inspirent également dans leurs choix. En effet, pour qu'il Y ait changement, il ne suffit pas seulement que l'occupant actuel tombe en disgrâce ; il faut aussi que les prétendants à sa succession bénéficient de la grâce ou de la confiance des électeurs. Sinon les électeurs peuvent décider de garder le mauvais occupant faute de meilleure alternative ou par précaution de ne pas opter pour l'inconnu. Et l'on trouve une telle évaluation de la performance de quelques leaders de l'opposition, parvenus à conquérir le pouvoir : Au Mali, au Sénégal, en Guinée, aux Comores, en Côte d'Ivoire et partout où les tenants du pouvoir ont un passé militant et un discours engagé, les observateurs, les analystes et les citoyens se perdent. Comme il est évident de cette citation, quoique dans un autre contexte, bon nombre de leaders de l'opposition qui sont parvenus au pouvoir ont déçu les populations. Pas nécessairement parce qu'ils sont des mauvais gestionnaires, mais parce qu'ils sont circonscrits par des difficultés structurelles qu'ils ont héritées de leurs prédécesseurs ou qui sont imposées par le système mondial. Le citoyen ordinaire n'étant pas au courant de ces détails se sent parfois trahi. Quand la désunion des partis d'opposition et les querelles personnelles qui les traversent s'ajoutent à cela, le parti au pouvoir ne peut que tirer profit de la situation, ne serait-ce que pour être retenu par les électeurs comme le « moindre de deux maux ». Il convient de souligner, enfin, que les partis au pouvoir bénéficient du concours de l'administration publique. Ceci peut être un abus du pouvoir comme il peut être un concours souhaité par le pouvoir mais pas recherché de façon délibérée. Ainsi, la mise à la disposition des militants du parti au pouvoir des véhicules de l'État, des bâtiments publics et l'envoi des fonctionnaires publics en missions de campagne pour le parti au pouvoir aux frais de l'État relèvent évidemment du premier cas (Ghana,2004). Mais la même stratégie est également employée par les militants des partis d'opposition. En effet, plus ses efforts sont reconnus dans la victoire du parti dans sa localité, plus grandes sont ses chances de bénéficier des faveurs du chef de parti élu. Elle est cependant une stratégie qui bénéficie davantage au parti au pouvoir qu'aux partis d'opposition. Ces premiers ont le privilège de pouvoir nommer des représentants et individus influents de toutes les régions et 68 de tous les principaux groupes ethniques du pays pour ainsi s'assurer du soutien, au moment opportun, des électeurs de leurs régions et de leurs ethnies respectives. 7-2- Techniques des partis d'opposition : Suivant l'assertion faite dans l'hypothèse selon laquelle l'alternance au pouvoir entre deux partis politiques n'est possible que dans un système bipartisan ou bipolarisé, la formation de coalitions électorales par des partis de l'opposition constitue une stratégie allant dans le sens de la création d'un tel système. Elle peut même avoir d'autres avantages pour l'opposition, comme rendre difficile pour le parti au pouvoir de truquer les élections. Mais au-delà de ces propositions générales, quelle est, concrètement, l'utilité stratégique de la formation de coalitions dans un jeu politique comme les élections ? Comment peut-elle contribuer à expliquer, ne serait-ce que partiellement, la situation dans notre pays d'étude ? Et avant tout cela, quelle est la définition théorique d'une coalition, quels sont les facteurs qui influent sur la formation d'une coalition et quels sont ceux qui facilitent leur maintien ou contribuent à leur éclatement. La réponse à ces questions doit se faire en deux étapes. Elle nécessite, dans un premier temps, d'entreprendre une analyse théorique du concept de « coalitions » dans l'arène politique ainsi qu'une analyse des facteurs contribuant à leur formation. Cette analyse s'effectuera à partir des théories de coalitions ou théories des jeux. Celles-ci sont des variantes de la théorie stratégique.61 Il faudra, ensuite, entreprendre une étude empirique afin d'expliquer la situation dans notre pays d'étude à la lumière des propositions théoriques faites dans cette première section. Ensuite, il faut noter, d'emblée, que les politologues en études africaines ne semblent pas s'être intéressés, jusque-là, à la théorisation des coalitions électorales, exception faite d'une étude de Nicolas van de Walle (2006). Mais le phénomène est bien étudié dans les sciences sociales, notamment par des politologues et des économistes américains. Ainsi, considéré comme l'un des pionniers de la théorie de coalitions, les définit comme des « alliances temporaires, de caractère instrumental, entre des individus ou des groupes dont les buts sont différents ». Vincent Lemieux développe cette définition et présente les coalitions comme « des ensembles concertés et temporaires d'acteurs individuels ou collectifs qui ont des rapports de coopération et de conflit ... et qui cherchent par une structuration du pouvoir approprié à prédominer sur leurs adversaires de façon à ce que les coalisés obtiennent ainsi des avantages 61 Gamson William, « Une théorie de la formation des coalitions revue sociologique américaine », Paris, PUF, 1961, pp. 373-382. 69 plus grands que s'ils n'avaient pas fait partie de la coalition. » L'auteur souligne une différence entre les coalitions et trois autres types d'alliance, selon qu'ils sont concertés ou non, temporaires ou permanents. Ceci fait des coalitions, selon Lemieux, une variante de l'alliance qui comprendrait d'autres types de groupements ou d'ensembles. Ainsi, il identifie les «associations» (concertées et durables), « tendances » (non concertées mais durables), et « agrégats » (ni concertés ni durables), comme les autres types d'alliance. Pour Guillaume Haeringer (dont le cadre théorique est celui de la théorie des jeux), une coalition est un ensemble de joueurs qui se regroupent afin de réaliser certains choix stratégiques qui seraient difficilement soutenables sans ces regroupements. Haeringer introduit une notion importante dont il faudra tenir compte dans l'analyse des facteurs explicatifs de l'échec ou de la réussite partielle de certaines coalitions des partis d'opposition dans le pays d'étude. Cette notion est celle de la « coopération partielle » qu'on peut qualifier autrement comme « coalition partielle ». Une coopération partielle s'observe lorsque deux ou plusieurs joueurs (membres de la coalition) décident d'agir conjointement (c'est-à-dire coopérer) dans certains types ou champs d'action, mais de ne pas coopérer pour d'autres types. Il est possible d'élargir cette notion de coopération partielle aux différentes étapes d'une même action, c'est-à-dire de l'élargir au « temps » et ne pas se limiter aux « champs » de l'action. Par exemple, il est très courant pour les partis politiques d'opposition des pays africains dont le système électoral est majoritaire à deux tours de convenir que chacun présente son propre candidat au premier tour des élections présidentielles, et de s'entendre de s'allier au second tour derrière celui, parmi eux, qui aura été le mieux placé à l'issue du premier tour. Cependant, une telle stratégie comporte le risque de disperser les votes de l'opposition et de permettre au parti au pouvoir de gagner les élections avec une simple majorité (50,01 % par exemple) dès le premier tour. Il est évident de leurs définitions que Gamson et Lemieux mettent un accent particulier sur le caractère « temporaire » des coalitions, notamment en parlant d'une alliance entre partis politiques. Mais ce point pose un problème. Par exemple, quelle est la durée maximale de la vie d'un groupement pour qu'il passe du statut de Coalition à celui d'association ? Ainsi, il faudra expliciter le type de coalition qui importe pour la présente étude, d'autant plus que ces auteurs s'intéressent davantage aux coalitions gouvernementales. Il y a d'ailleurs un lien entre les coalitions gouvernementales et le système parlementaire, car les calculs y aboutissant sont 70 souvent basés sur le nombre de sièges dont disposent les partis au Parlement et dont un nombre est requis pour qu'un parti ou une coalition de partis puisse former le gouvernement. Le pays d'étude ayant tous le même système présidentiel et la problématique de la recherche étant l'alternance et non pas la formation de gouvernements, il convient de préciser que l'intérêt porte ici sur les « coalitions préélectorales », même si elles peuvent -elles doivent d'ailleurs -perdurer après les élections La définition étant ainsi claire, il importe maintenant de s'attarder sur les facteurs qui incitent les acteurs politiques à se coaliser. Il est vrai que l'objectif principal de toute coalition ou alliance est d'unir les ressources de ses membres pour atteindre un but qui sera difficile d'obtenir sans le groupe, comme il est bien expliqué plus haut. Mais quels sont les calculs stratégiques que font les acteurs avant de décider de former ou d'adhérer à une alliance ou une coalition ? Mais il faut préciser que les bénéfices ne se mesurent pas seulement en termes utilitaristes. En effet, au-delà des postes gouvernementaux auxquels les membres d'une coalition préélectorale peuvent s'attendre en cas de victoire de leur coalition, il y a bien de préférences stratégiques non utilitaristes, comme les considérations idéologiques (Gemson, 1961, p. 375 ; Lemieux, 1998, p. 25). En Afrique subsaharienne, il faut également tenir compte des liens interpersonnels entre les leaders des partis politiques, ainsi que les affiliations ethniques et régionales, selon les cas62. Par exemple, avant le second tour des élections présidentielles de 2006 au Bénin offrent frappant pour confirmer ce constat. Supposant que les partis politiques de l'opposition voudraient réaliser l'alternance au pouvoir en permettant au leader de l'un d'entre eux, pour la première fois, d'accéder au pouvoir et de permettre au reste de bénéficier de quelques postes gouvernementaux, un ralliement des trois principaux partis politiques à Adrien Houngbédji, le candidat du Parti du renouveau démocratique du Benin (PRDB), aurait sûrement abouti à cet objectif. Partant d'une approche dite non rationnelle, Mazur introduit la notion de considérations « affectives » ou « émotionnelles » qui peuvent influencer la décision de certains acteurs. La proposition de l'auteur est qu'il y a « des déterminants émotionnels qui ne sont pas quantifiables et qui ne se prêtent pas aux postulats utilitaristes ou maximalistes des théories du 62 Riker William H. « La théorie des coalitions politiques New Haven et Londres Yale Université press », revue de résolution des conflits, 1962. 71 choix rationnel » mais qu'ils sont importants dans l'explication de la décision d'un acteur d'adhérer ou non à une coalition. Enfin, Chertkloff (1966) montre que les acteurs prennent en considération la probabilité de succès d'une coalition avant d'accepter d'en faire partie. L'auteur a formulé ce postulat contre celui qui soutient que les acteurs faibles ont tendance à se coaliser entre eux plutôt que de s'allier à des acteurs forts, car ce premier choix leur permet de peser au sein de la coalition contrairement à une coalition composée d'acteurs plus forts qu'eux. Il en est ainsi puisque malgré l'importance du postulat contraire dans certains contextes, ce qui concerne les « transactions internes » de la coalition, chaque acteur voulant adhérer à une coalition se doit de s'assurer que la coalition pèsera devant les autres acteurs en dehors de la coalition et/ou face de ceux qui forment une autre coalition. Ce qui ressort de ces discussions est que la formation de coalitions constitue une stratégie importante dans les jeux compétitifs, mais qu'aucune seule variable explicative n'est à même d'expliquer les calculs complexes que font les acteurs politiques avant de les créer ou d'y adhérer. Il faut alors considérer plusieurs facteurs, tenant compte du contexte sociopolitique particulier des groupes qui font l'objet de l'analyse. C'est l'approche qui sera privilégiée dans la section suivante, laquelle analyse les expériences et les tentatives de formation de coalitions préélectorales dans le pays d'étude. |
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