III. Le propriétaire du pays.
· L'Égypte entière avec ses champs, ses
déserts, ses mines et ses carrières appartient au pharaon.
· Le roi cède la jouissance des terres aux grandes
administrations, aux dignitaires et aux temples dont certains, comme le temple
d'Amon-Rê à Karnak, possèdent des biens
considérables. Le produit de l'agriculture finance les salaires des
paysans, ouvriers, artisans et fonctionnaires au service des différentes
institutions. Les salaires sont versés en nature, car l'argent n'existe
pas.
· Le roi envoie des équipes d'ouvriers dans les
carrières et dans les mines afin de se procurer les pierres
nécessaires à la construction des monuments et à la
fabrication des statues ainsi que l'or et les pierres semi-précieuses
qui servent à la confection des bijoux.
Donc en Egypte ancienne, sur le plan artistique et culturel, le
pouvoir du pharaon reposait sur un certain nombre de symboles royaux. Ils
étaient les témoins de sa force, de sa divinité et de son
autorité sur les terres d'Egypte et ses habitants. Le futur souverain
les recevait au moment du rite d'intronisation et les emportait avec lui jusque
dans son sarcophage. En effet, au-delà de la dimension symbolique du
pouvoir, les symboles royaux avaient, pour les égyptiens, des vertus
magiques qui devaient aider le pharaon à réaliser son passage
vers l'au-delà. Les symboles royaux sont donc très nombreux,
montrant tous les aspects de la souveraineté pharaonique : son pouvoir,
sa force et sa divinité.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Dans de nombreux temples ou tombeaux, des fresques illustrent ces
aspects en révélant par exemple, le roi recevant ses attributs de
la main des dieux.
Lors de nos recherches nous avons trouver une oeuvre, riche en
symboles, Sethi 1er est accompagné d'anubis.
Le pharaon, coiffé du pschent, porte également
l'uræus sous forme d'un diadème. La barbe
postiche est accrochée à son menton. Dans sa main
gauche, la massue kherp et Ankh, la croix de
vie sont présentes. Sa main droite se prépare à recevoir
la crosse heka, le flagellum et le
sceptre ouas de la part d'anubis. La fourche de ce dernier
sceptre à l'extrémité inférieure est
particulièrement bien visible ici. Ainsi, nous n'avons pas moins de huit
symboles uniquement sur cette fresque royale.
La symbolique était largement utilisée en Egypte
ancienne et représentait une immense part dans le pouvoir du pharaon. En
quelque sorte, ses attributs étaient les garants de son autorité
signifiant ce pourquoi il était destiné. Il restait le seul
à pouvoir les arborer. Le port de ses symboles justifiait en quelque
sorte sa naissance divine et revêtaient un caractère
esthétique.
C'est la raison pour laquelle nous voulons faire une étude
scientifique détaillée de ces symboles royaux de l'Egypte
ancienne pour mieux comprendre et apprécier à sa juste valeur,
ses caractères artistiques.
Ainsi, notre étude s'appuiera sur quatre (04) parties:
V' D'abord, le cadre de référence qui est la partie
théorique pour déterminer la pertinence du sujet et les moyens
exploités.
V' Ensuite, la partie méthodologique qui explique la
démarche pour la collecte des données scientifiques
nécessaires à notre étude.
V' Après, la partie analyse et interprétation des
données qui est l'exploitation des donnés pour sortir une
synthèse et ouvrir des perspectives.
V' Enfin nous verrons l'exploitation du DAPI (Dossier Artistique
et Plastique Individuel) et du dossier pédagogique.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
PREMIERE PARTIE
PHASE CONCEPTUELLE
? Problématique et construction de l'objet de
recherche
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
«C'est l'Égypte qui est à l'origine de la
science, de la médecine, de l'astronomie et de tout le savoir dans
l'Antiquité. Les Grecs sont venus puiser dans le savoir égyptien
à partir du VIe siècle. En - 525, Cambyse II détruit la
souveraineté égyptienne, les Perses s'installent, les Grecs vers
-332 vont s'installer et après les Romains. Le noir a connu une
période de domination, il a dominé le monde jusqu'en -
525.
L a problématique est la traduction en langage
scientifique du problème de recherche. Pour Beau (2003), la
problématique c'est l'ensemble construit autour d'une question
principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui
permettent de traiter le sujet choisi. Dans ce chapitre, nous parlerons de la
formulation et de la position du problème, des objectifs de
l'étude, des intérêts de l'étude et enfin de la
délimitation de l'étude.
L'histoire du monde présente une diversité
artistique qui interpelle : certaines régions ont formé des
civilisations prospères ayant laissé de nombreux vestiges, tandis
que d'autres sont restées dans l'ombre pendant tout ce temps. Pourquoi
une telle diversité ? L'existence de vestiges écrits ou
monumentaux permet de recenser de façon relativement objective les
principales civilisations historiques du monde. Par ailleurs, on ne se
préoccupe dans cette partie que des civilisations ayant
émergé de façon autonome : l'essor de ces civilisations ne
peut donc s'expliquer par l'héritage d'autres civilisations. Ce qui nous
amène à poser la question suivante: Qu'est-ce que la civilisation
?
1. Action de civiliser un pays, un peuple, de perfectionner les
conditions matérielles et culturelles dans lesquelles vit un peuple : La
civilisation de la Gaule par les Romains.(le dictionnaire
LAROUSSE).
2. Ensemble de phénomènes sociaux (religieux,
moraux, esthétiques, scientifiques, techniques) d'une grande
société. ? Culture. La civilisation chinoise,
égyptienne. (Dico le grand Robert).
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
3. Une civilisation est l'ensemble des caractéristiques
spécifiques à une société, une région, un
peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux,
politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... Les
composantes de la civilisation sont transmises de génération en
génération par l'éducation. Dans cette approche de
l'histoire de l'humanité, il n'est pas porté de jugements de
valeurs. Le sens est alors proche de "culture". Exemples : civilisations
sumérienne, égyptienne, babylonienne, maya, khmer, grecque,
romaine, viking, arabe, occidentale... (La TOUPIE 2021).
Alors parmi ces différentes définitions des
dictionnaires, celle de la TOUPIE, me semble plus
appropriée pour notre objet d'étude, car: « une
civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques
à une société, une région, un peuple, une nation,
dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques,
intellectuels, scientifiques, techniques... ». Les
composantes de la civilisation sont transmises de génération en
génération par l'éducation.
Ainsi, ce fait suscite une polémique sur les origines de
cette éducation des humains.
Les débats sur les origines de l'homme et sur la
préhistoire font pleinement partie d'un système de pensée
raciste lorsque certains tenants d'une prétendue
supériorité de la « race blanche » s'acharnent encore
aujourd'hui à contester l'évidence des découvertes
archéologiques les plus contemporaines. Aujourd'hui, ne pouvant plus
nier que l'humanité ait trouvé son berceau en Afrique, certains
continuent néanmoins à prétendre que les habitants de ce
continent, incapables de les inventer, auraient reçu les technologies
les plus élémentaires de l'Europe ou de l'Asie. Face à un
déni aussi opiniâtre, l'archéologie parvient difficilement
à imposer ses résultats.
Mais il faut bien se rendre à l'évidence, la
science génétique a fait voler en éclats tous les
clichés dévalorisants en démontrant
l'antériorité africaine de l'humanité et les fouilles
mettent au jour l'évidence d'un développement indigène des
techniques de l'élevage, de l'agriculture et de l'art, souvent bien
antérieur à celui du reste de la planète. Si l'on se
demandait dans le passé, quelle est la première civilisation
humaine ? En revanche on peut affirmer maintenant que c'est dans la
vallée du Nil que fut créée la plus ancienne
littérature écrite attestée à ce jour et que donc,
l`Egypte est par excellence la terre des scribes. (National Geographic
N°411).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
La civilisation égyptienne est très riche en
enseignements et renferme toujours beaucoup de mystères. Dans cet
empire, sur terre, il n'est pas difficile de voire, un être humain,
Pharaon, roi-dieu. L'art n'y est pas seulement style d'expression au niveau des
hommes, mais aussi mode de relation avec les divinités et avec
l'au-delà. Il n'y a pas de place pour une symbolique gratuite, pas plus
qu'il n'y a d'« art pour l'art », dans une civilisation où les
diverses formes d'existence sont liées par des réseaux de
symboles et d'attributs.
Ainsi ce n'est sans doute pas un hasard si l'on nous voit
aujourd'hui en tant que jeune chercheur fouillant les décombres de cette
vieille civilisation à la recherche de réponses à de
nombreuses incertitudes.
Aujourd'hui encore, des archéologues et
égyptologues continuent de faire d'importantes découvertes, et
l'étude scientifique des momies royales éclaire la
généalogie des pharaons. Le déchiffrement des
écrits hiéroglyphiques et les recherches sur la vie de la
royauté, qui se poursuivent toujours, répondent aussi à de
nombreuses questions relatives à l'évolution de la culture
égyptienne. (Site: Canadian Museum of History - Mystère de
l'Egypte / Civilisation Egyptienne).
En tant que civilisation ancestrale, l'Egypte a survécu et
évolué grâce à son régime divin symbole de sa
royauté.
Le concept de royauté est essentiel à la
compréhension de l'évolution de la civilisation
égyptienne.
? Dans l'Ancien Empire, les rois
étaient considérés comme des dieux incarnés, comme
la manifestation physique du divin. Ce sont eux qui édifièrent
les pyramides, symboles durables du pouvoir absolu des pharaons.
? Sous le Moyen Empire, le concept de
royauté fut modifié. Les rois n'étaient plus
considérés comme des dieux, mais plutôt comme des
représentants des dieux sur la terre, choisis par eux. Ils devaient
guider leur peuple.
S'ils ne dirigeaient pas les affaires de l'État avec
sagesse et justice, ils ne pourraient entrer dans le royaume céleste
à leur mort.
Trois fragments de papyrus, qui ne remontent pas au-delà
de la fin de la XVIIIe dynastie, nous donnent un aperçu du rôle et
des responsabilités du pharaon.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Le texte, adressé au roi
Merykarê, l'incite à être un roi
juste envers les opprimés, car toutes ses actions seront
examinées au jour du jugement. Ce texte exhorte le roi à
être consciencieux et travailleur, lui rappelant que le
«créateur caché» est le juge suprême de tous.
Les dieux déterminaient qui serait le prochain roi. Pour
désigner le nouveau roi, on utilisait divers moyens de divination et on
consultait des oracles. Lorsque le roi montait sur le trône, il se
métamorphosait en une incarnation vivante du dieu-faucon, Horus.
À sa mort, il transmettait ses responsabilités à son
successeur, qui dans de nombreux cas était son fils (bien que le fils
aîné n'ait pas été toujours choisi comme
successeur).
Parfois, une personne qui n'avait aucun lien de parenté
avec le roi lui succédait : un puissant vizir, un seigneur
féodal. Il arrivait aussi qu'une nouvelle lignée de rois
émerge après l'effondrement de la monarchie
précédente.
Lorsque le roi mourait, il se rendait dans le monde
inférieur, où ses actions terrestres étaient
jugées. Si son coeur était pur et léger comme une plume,
il devenait un Osiris. De cette façon, la charge de roi était
transmise d'une génération à l'autre. La formule «le
roi est mort, vive le roi» résume le principe de la royauté
: le corps physique du roi meurt mais vit dans l'éternité; la
charge de roi continue d'exister, passant d'une génération
à l'autre.
Le concept égyptien de royauté rappelle la
tradition chamanique des cultures autochtones et le droit divin des rois dans
les civilisations modernes. Même si le rôle des monarques a perdu
beaucoup de son importance au cours du XXe siècle, la foi dans la
sagesse des dirigeants politiques (qui ont remplacé les monarques) pour
s'occuper des affaires de l'État est encore fortement enracinée
dans notre monde moderne. (Site: Canadian Museum of History -
Mystére de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).
Donc il est indispensable pour nous, d'essayer de percer le
mystère qui enveloppe l'un des domaines les moins foulés par nos
paires, qui est sans doute la royauté de cette civilisation
égyptienne.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· Qu'est-ce que la royauté en Egypte pharaonique
?
· Qui incarnait cette royauté en Egypte ancienne
?
Le mot «pharaon» vient de la Bible. Il fut
utilisé pour la première fois par Joseph et Moïse
dans le « Deuxième livre des Rois» (Ch.17). Nous
employons ce mot sans distinction, mais c'est un anachronisme si nous
l'utilisons pour désigner les rois égyptiens antérieurs
à la XVIIIe dynastie.
L'Egypte est un pays réputé pour avoir
été dans le passé, une terre des prophètes. Cet
être qui s'opposa aux envoyés de Dieu, dont parle tous les livres
révélés (Torah, Bible, Coran...) doit être quelqu'un
de puissant, avec des attributs et caractères sur tous les plans.
D'abord dans l'Exode, 2e livre de la Torah
écrite (pentateuque), Chapitre 7, Dieu parle de pharaon
à travers le prophète Moïse (PSL) :
· « Pharaon ne vous écoutera pas, mais
j'imposerai ma main sur l'Egypte et je ferai sortir mes légions, les
israélites mon peuple, du pays d'Egypte, après une vindicte
éclatante ».
Ensuite, Dieu parlera aussi de Pharaon dans la
bible. C'est cette dernière qui la première nous a fait
connaître le nom de pharaon. Ce mot signifie «grande maison».
Par extension son emploi servit à désigner le souverain qui
réside dans le palai: la grande maison. Le nom Pharaon est
mentionné soixante quatorze (74 fois) dans la bible.
Dans l'exode 5.1 - 13 (Moïse devant le roi Pharaon)
· Le seigneur, Dieu d'Israël, te donne cet ordre:
«Laisse partir mon people dans le desert. Là, il doit
célébrer une fête en mon honneur.»
· Pharaon répond: «Quoi ? Laisser partir
les Israélites ? Mais qui est ce seigneur ? Non je ne connais pas ce
seigneur, alors je ne vous laisserai pas partir.»
Et enfin, le pharaon en Islam désigne le
personnage ayant gouverné et dirigé l'Egypte à
l'époque préislamique. L'Egypte des pharaons était
polythéiste. Les Égyptiens de cette époque avaient des
croyances erronées et pratiquaient des rites d'offrandes et d'adorations
de fausses divinités. Pharaon était donc un gouverneur
sanguinaire, injuste et opprimant son faible peuple. Il était aussi
décrit comme imbu de sa personne, hautain et méprisant. Pharaon
estimait qu'il était en droit et en position d'être adoré
par son peuple et se considérait par conséquent, comme une
divinité.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
· Et pharaon dit : « Notables, je ne connais pas
de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume - moi du feu sur
l'argile puis construit moi une tour peut être alors
· monterai - je jusqu'au dieu de Moïse. Je pense
plutôt qu'il est du nombre des
menteurs. » Sourate Al Qasas, verset 38.
Voici en partie quelques unes des raisons pour lesquelles
nous voulons faire une étude détaillée sur l'Egypte et son
souverain, Pharaon.
Les pharaons commencèrent à régner sur
l'Égypte en 3000 av. J.-C., lorsque la Haute-et la Basse Égypte
furent réunies. Sous l`ancien Empire (2575-2134 av. J.-C.), ils se
considéraient comme des dieux vivants au pouvoir absolu. Ils
construisirent des pyramides témoignant de leur grandeur mais ne
laissèrent pas de documents officiels sur leurs réalisations.
Sous le Moyen Empire, les pharaons ne se considéraient
plus comme des dieux vivants, mais plutôt comme les représentants
des dieux sur la terre. Ils laissèrent des écrits sur leurs
actes, mais il ne s'agissait guère que d'une énumération
de titres et d'épithètes élogieuses. Pour
accréditer leur image de puissants souverains divins, les pharaons se
représentaient dans les écrits et les reliefs sculptés des
murs des temples. On les voyait souvent sous la forme de guerriers massacrant
sans aide un grand nombre d'ennemis et tuant une troupe entière de
lions. Ces scènes se répétant d'un pharaon à
l'autre, on ne peut que mettre en doute leur véracité. Par
exemple, les images guerrières de Ramsès III à Karnak sont
des copies exactes de celles de Ramsès II. Ces actes
d'héroïsme étaient en partie représentés
à des fins de propagande. Ces représentations servaient à
renforcer la position du roi à la tête de l'État
plutôt qu'à refléter la réalité
historique.
Au IVe siècle av. J.-C., Manéthon, un grand
prêtre et scribe des sanctuaires sacrés d'Égypte,
établit la première liste complète des pharaons. Il groupa
les règnes en dynasties, et ce classement est encore tenu pour exact
dans une grande mesure aujourd'hui. Les dynasties sont groupées en
plusieurs périodes, depuis la période ancienne (3000-2575 av.
J.-C.) jusqu'à la période gréco-romaine (332 av. J.-C. -
395 apr. J.-C.).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
La première dynastie débuta avec le roi
légendaire Ménès (que l'on croit avoir
été le roi Narmer), et la dernière prit
fin en 343 av. J.-C. quand l'Égypte tomba aux mains des Perses.
Nectanebo, iI fut le dernier pharaon de souche
égyptienne à gouverner le pays. (L'histoire du monde, de
l'Antiquité au XXIe siècle / Françoise Martinetti -
Ellipses, 2019, 582 p).
Ainsi fut les dynasties pharaoniques et chacune d'elles avec son
lot de Pharaon. Et chacun de ces rois a su perpétuer une tradition par
la pérennisation des attributs ou symboles qui les différencient
de l'égyptien lambda.
Les attributs du pharaon ou « regalia pharaoniques
» sont les objets symboliques de la royauté de
l'Égypte antique (couronnes, coiffes, sceptres). En
usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais
aussi à certains dieux tels Atoum, Rê, Osiris ou Horus. Et le plus
souvent on les appelle : symboles royaux. Dans la mythologie
égyptienne, ces puissants dieux sont en effet considérés
comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers
souverains de la vallée du Nil.
Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais
tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte.
Dans l'iconographie égyptienne, les symboles royaux apparaissent
dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la
première dynastie, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme
de mitre allongée, est portée très couramment par les
souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de
Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne
pschent.
Cette dernière s'adapte parfois à la
coiffe-némès, un linge plissé et
rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est
assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection,
le serpent-uraeus ceint immanquablement le front royal en
toute occasion. Les sceptres sont d'autres symboles de
domination. La crosse-héqa et le
flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes,
démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le
protégeant. Parmi les autres symboles figurent la queue de
taureau fixée à l'arrière du pagne, la
barbe cérémonielle, les sandales et
l'étui-mekes, etc.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Et chacun de ces symboles de la royauté
pharaonique renferme des caractères qui font
sa particularité: leurs formes, leurs couleurs et leurs
opportunités plastiques et pédagogiques. D'où la
pertinence pour nous jeune chercheur en arts plastique, sur la civilisation
égyptienne de nous poser la question suivante :
? Quelles sont les caractères des symboles
royaux de l'Egypte ancienne ?
1. 2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET:
Peu de peuples ont suscité autant de questions, chez le
monde savant, que le peuple égyptien. Longtemps décrit comme
celui qui permit le passage de la barbarie à la civilisation, le peuple
de l'Égypte antique a été assurément un objet
privilégié de la curiosité, comme si le passé le
plus lointain formait les racines les plus puissantes de notre
présent.
La linguistique, la paléontologie, l'anthropologie
physique et, surtout, l'égyptologie comme
spécialisation de l'archéologie ont
contribué, chacune à sa manière, à faire de
l'Égypte, de son passé et de ses populations, les topos de «
l'émergence » de la civilisation.
Chaque discipline scientifique s'intéressant au
passé de l'Égypte a tenté de la faire revivre au
gré des nouvelles découvertes archéologiques, mais les
sciences sociales et, dans une moindre mesure, les arts plastiques, avaient
comme particularité de prétendre reconstituer les oeuvres du
passé.
De ce fait, en tant que jeune chercheur en arts plastiques,
beaucoup de questions nous viennent dans la tête. Mais parmi toutes nos
interrogations scientifiques, celle qui nous emballe le plus reste la question
sur la civilisation égyptienne.
D'une part, l'Egypte a toujours été un sujet de
polémique surtout sur les origines de l'humanité.
Quand des chercheurs et savants africains ont voulu
éclairé la lanterne du monde. Des égyptologues comme
Cheikh Anta Diop, Théophile Obengua qui soutiennent une
antériorité de l'Egypte sur les autres civilisations du monde.
Des savants et chercheurs occidentaux, réfutent ces dits
et se campent sur la supériorité de la race blanche sur le
nègre.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Cette antagonisme qui a tellement duré doit trouver son
épilogue. Et rien que pour cela, nous la nouvelle
génération devrions y apporter notre part de
vérité, d'où la nécessité de faire des
recherches et d'élucider cette zone d'ombre dans l'histoire universelle
de l'homme.
D'autre part, sans que l'on s'en rende
généralement compte, l'Égypte pharaonique fait partie
intégrante de l'imaginaire collectif de notre culture occidentale qui a
par ailleurs toujours développé un discours à son propos.
Chacun a tôt ou tard été en contact avec l'Égypte
antique et s'en est fait une représentation mentale plus ou moins
nourrie d'idées reçues. Si l'on a assez bien questionné la
réception culturelle de l'Égypte ancienne dans la religion, les
arts, la littérature ou encore le cinéma, on s'y est moins
intéressé dans le domaine scolaire. A travers l'examen des
programmes et des manuels scolaires sénégalais du cours
d'initiation (CI) à la classe de terminale, juste une petite portion est
réservée à la civilisation égyptienne au profit des
autres civilisations et des conquêtes politiques et économiques
occidentales.
Dès lors, quels sont la place et le rôle de la
civilisation égyptienne dans l'école Sénégalaise?
C'est cette inquiétude qui a déclenché chez nous une
série de questions.
Longtemps minimisée, la représentation scolaire de
l'Égypte ancienne en Afrique occidentale et plus particulièrement
au Sénégal, soulève également de nombreuses
questions. Elle est devenue une demande sociale, même une exigence des
nouvelles élites nationales. Il s'agit ici de censurer l'image fausse
sur l'Égypte ancienne transmise par l'école occidentale depuis la
période coloniale, mais aussi de s'interroger sur les enjeux d'un
programme scolaire afrocentrique tel que l'avait souhaiter les Professeurs
Cheikh Anta DIOP, Théophile OBENGUA, Moléfikété
ASANTE, etc.
Alors, cette brève étude nous permet ainsi de
réfléchir sur des référents africains afin
d'envisager l'Égypte ancienne comme un élément
incontournable et indispensable dans nos programmes scolaires fondamentaux.
Tous ces arguments énoncés
précédemment nous obligent donc à produire un
élément, une étude scientifique sur les caractères
des symboles royaux de l'Egypte ancienne comme contribution. Et nous
espérons bien que cela puisse inciter d'autres de nos paires, à
faire de même pour qu'ensemble nous puissions réussir à
produire des connaissances à transmettre dans nos écoles.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
1. 3. REVUE DE LA LITTERATURE :
Une revue de littérature est une étude
ciblée, approfondie et critique des principaux travaux existants
réalisés sur un thème particulier. Elle permet, sinon la
maîtrise du domaine de recherche, l'acquisition des connaissances
principales sur les travaux de recherche réalisés dans ce
domaine.
Elle présente aussi et évalue la documentation sur
notre thème dans le but de le situer par rapport aux recherches
antérieures ou à l'information existante.
La revue de littérature de notre étude est
constituée en grande partie par des livres qui traitent de la
civilisation égyptienne dans son grand ensemble. Mais le constat
générale est la rareté de ressources sur notre sujet.
? NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de
l`Egypte ancienne »
Paris, FAYARD, 1994
Pour la plupart, avons-nous, de la civilisation du Nil, une
vision quelque peu traditionnelle et conventionnelle, le plus souvent
tributaire de découvertes et de travaux remontant aux années 1950
et 1960, alors que des avancées décisives ont eu lieu depuis.
Ainsi de ces acquis anciens et nouveaux l'auteur: NICOLAS
GRIMAL, un égyptologue propose ici une synthèse à la fois
vivante et savante, portant sur l'ensemble de l'histoire de la terre des
Pharaons (depuis la préhistoire jusqu'à la conquête
d'Alexandre). Etayée sur la chronologie la plus sûre à ce
jour et nourrie des informations livrées par un matériel
archéologique de plus en plus abondant, elle fait une large part
d'où l'importance que nous accordions aux travaux de l'auteur.
Illustré et enrichi par de nombreux textes
égyptiens, cet ouvrage comme beaucoup d'autres ne mentionne aucunement
cet aspect important qui est le caractère des symboles royaux de
Pharaon.
? DAUMAS François (1971) « La
civilisation de l'Egypte pharaonique ». PARIS,
éditions Arthaud, 1971.
L'auteur nous fournie les efforts conjugués des
linguistes et des archéologues, qui ont permis à
l'égyptologie d'accumuler trouvailles et documents.
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
La publication de ces derniers permet aujourd'hui à
François DAUMAS de dresser un tableau d'ensemble de la civilisation
égyptienne dans son livre. Sans doute certains dits de son oeuvre pour
une large part, tributaire du hasard, mais certains traits essentiels de
l'ancienne Egypte apparaissent nettement sur le visage qu'il nous restitue.
Parmi les textes innombrables que l'auteur nous envoie ici, le
plus grand nombre traite de questions religieuses. Et cela n'est pas l'effet du
hasard chez ce peuple épris d'éternité. On ne
s'étonnera donc pas de la place qui leur est faite dans ce livre.
D'une façon générale ; cet essai de
synthèse, fait la part large aux textes. Il conserve toujours les
limites de la plus part des autres livres, sur notre sujet. Mais qu'importe car
les textes et monuments anciens nous guident d'eux-mêmes vers la
compréhension du passé et permettent de pénétrer
dans le coeur de cette civilisation plus profondément qu'on n'aurait
osé l'espérer.
? Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et
pharaons de l'Égypte ancienne » nouvelle
édition
FRANCE, Flammarion, 2023.
Il y a près de six mille ans, les bords du Nil ont vu
éclore une civilisation riche et florissante. Trente dynasties royales
se sont succédé en Égypte, jusqu'à la
conquête du pays par Alexandre le Grand. L'auteur nous rappelle dans ce
livre, la grandeur de ce royaume prospère, portée par la foi en
ses dieux et en ses pharaons.
Il nous démontre dans ses lignes les trois
millénaires d'un rayonnement culturel sans précédent. Ses
pensées et mythes se mêlent et font un pyramide d'échange
universel, dont nous sommes aujourd'hui encore les héritiers.
Enrichi aussi d'un lexique, d'une chronologie et de cartes, ce
dictionnaire est une plongée érudite et passionnante dans les
profondeurs du nil pour y puiser: cultes et croyances de l'Égypte
ancienne.
? Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume
d'Égypte» FRANCE, édition FLAMMARION (2011).
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Présenté par Abidine AIDARA sous la
direction du Dr Papa Mamadou GAYE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES
ARTISTIQUES
Auteur aussi de la précédente livre, Claire
LALOUETTE revient ici avec un nouveau style. Elle déclare dans son
oeuvre que le temps des rois-dieux est celui du premier accomplissement de la
civilisation pharaonique. Le monarque, Pharaon, dieu parmi les hommes, est le
maître des destins : seigneur de la foi, dirigeant la politique et
l'histoire, gardien vigilant de l'économie et de la
prospérité du royaume du Nil.
Une partie importante est aussi consacrée à
l'étude de la société et ses composantes : la grandeur des
rois, les Pharaons.
Cet ouvrage est non seulement le reflet
d'événements passés, mais aussi l'un des plus sensible, de
la pensée des hommes d'Égypte. L'auteur aussi nous explique le
système linguistique égyptien et une initiation à
l'étude des hiéroglyphes.
Ce livre présente une réflexion sur le monde
antique de la vallée du Nil en ses débuts.
? Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique,
un royaume de lumière» France, édition Epa,
2022.
Pourquoi l'Égypte ? Comment est-elle née ? Quelles
furent ses valeurs ? Pourquoi n'a-t-elle connu aucune guerre de religion?
Comment le secret de l'éternité a-t-il été
percé ? Etc. C'est en partie pour répondre à ces question
que l'auteur Christian JACQ a interrogé plus d'un demi-siècle de
recherches, cet ouvrage, illustré de documents remarquables, dont
beaucoup rares et peu connus, tente de comprendre comment L'Égypte
pharaonique a façonné l'âme du monde. Il redonne vie
à cet univers qui parle à tous les êtres et continue,
à travers les siècles, à transmettre des valeurs
fondamentales, sans lesquelles une société cède au chaos
et à la violence. C'est aussi pour nous plasticien, un passionnant
voyage dans le temps pour découvrir les clés de cette
civilisation de lumière : l'univers spirituel (dieux et les
divinités), la politique (fonctionnement de l'état pharaonique),
l'économie, la vie quotidienne et sa sacralisation.
? Christian JACQ (1981) « L'Egypte des
grands pharaons : l'histoire et la légende »
Paris, Édition Perrin, 1981.
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Kheops, Sésostris, Hatshepsout, Thoutmosis, Amenhotep,
Akhenaton, Toutankhamon, Ramsès, Cléopâtre...
Autant de noms à la fois lointains et proches, autant de
noms qui évoquent la civilisation des pharaons et la longue
lignée des dynasties. Par cette galerie de portraits, qui est aussi une
approche de la fascinante aventure historique des monarques qui
régnèrent sur la Haute et la Basse Egypte, Christian JACQ nous
convie encore ici à découvrir la réalité et la
légende.
Réalité, car l'abondance des textes
égyptiens permet d'établir un certain nombre de
vérité : mais aussi légende, car l'Egypte, refusant de
s'inscrire dans l'histoire événementielle, a
délibérément opté pour l'éternité de
Pharaon, lien entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes.
? Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de
l'Egypte ancienne » France, édition Autrement.
2020.
Nous connaissons de l'Égypte les pyramides, les
hiéroglyphes et les pharaons, mais que
savons-nous de sa vie sociale, culturelle ou politique ?- Le
développement de cette civilisation, en interaction avec le Nil du coeur
de l'Afrique à son delta en Méditerranée.
Claire SOMAGLINO, nous fait une topographie de ce royaume.
- Durant l'Ancien Empire, la société se structure,
dirigée par le roi et une élite royale qui exploite les
ressources du territoire.
- Les rois du Moyen Empire se rapprochent des dieux et font
appel à la loyauté de l'élite pour asseoir leur pouvoir
sur toute l'Égypte.
- Les pharaons du Nouvel Empire doivent, eux, faire face aux
autres grands empires : leur domination sur la population passe notamment par
l'assimilation aux divinités.
L'auteur de cet atlas, grâce à plus de 70 cartes et
documents, retrace l'histoire passionnante des trente dynasties qui se sont
succédées, depuis 3000 av. J.-C. jusqu'à la conquête
d'Alexandre en 332 av. J.-C.
? Pierre TALLET, Frédéric PAYRAUDEAU, Chloé
RAGAZZOLI, Claire SOMAGLINO (2023)
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« L'Egypte pharaonique: histoire,
société, culture » (2e
édition) Paris, Edition Armand collin, 2023.
Dans la vallée du Nil émerge au terme d'un
processus culturel complexe l'un des plus anciens états territoriaux du
monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration
qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui
séparent la première dynastie de la conquête romaine.
Au-delà de l'image d'une Egypte des pyramides immobile,
les auteurs (4) partagent ensemble leurs recherches les plus récentes,
issues de l'analyse de la documentation écrite et iconographique autant
que des dernières découvertes archéologiques. Pierre,
Frédéric, Chloé et Claire arrivent ensemble comme de
talentueux plasticiens à peindre un tableau beaucoup plus
nuancé.
Au-delà du résumé de la chronologique
essentielle à la compréhension de l'histoire
égyptienne, l'ouvrage aborde les problématiques
historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant
à l'histoire, mais aussi à la société et à
la culture.
? Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) «
Symboles de l'Égypte » Paris, Poche, 2008.
L'étoile Sothis et l'omniprésence du fleuve, les
pyramides et le Dieu Soleil, la scarabé et l'oeil d'Oudjat, les momies
et Amon le caché... L'Auteur nous rappelle que les symboles de
l'Égypte n'en finissent pas de peupler notre imaginaire, mêlant
les mythes et les figures divines. Christiane Desroches NOBLECOURT, qui a
dirigé le département égyptien du musée du Louvre
et de nombreux chantiers de fouilles, connaît cet univers mieux que
quiconque. En descendant le Nil, elle nous invite à le découvrir,
étape par étape.
Telles fut les livres consulter
1. 4. OBJECTIF DE RECHERCHE:
1. 4. 1. OBJECTIF GENERAL:
Chaque projet scientifique doit viser des objectifs clairs, nets
et précis et à la limite, opérationnels.
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Le but de ma présente recherche est d'obtenir des
connaissances et un aperçu clair sur les symboles royaux du Pharaon en
Egypte durant l'antiquité et leurs caractères plastiques afin de
pouvoir les enseigner à mes futurs élèves et
étudiants.
Il consiste en résumé à:
? Appréhender les caractères des symboles royaux
de l'Egypte ancienne.
Et comme axe majeure et directrice de ma recherche, cet objectif
général sera opérationnalisé par des objectifs
spécifiques.
1. 4. 2. OBJECTIFS SPECIFIQUES : Ils
sont au nombre de trois (3):
· Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte
antique.
· Décrire les couleurs des symboles royaux de
l'Egypte pharaonique.
· Analyser les opportunités plastiques et
pédagogiques de ces symboles royaux.
Ces objectifs spécifiques préétablis nous
permet de formuler des hypothèses qui peuvent être
envisagée comme des réponses anticipées à notre
question de recherche.
1. 5. HYPOTHESES:
C'est notre problématique qui conduit à la
formulation de nos d'hypothèses de recherche. Ces dernières sont
en effet une réponse provisoire à la question
préalablement posée.
Donc notre hypothèse peut être envisagée
comme notre réponse anticipée que nous chercheur, formulons
à notre question de recherche et qui se présentent en:
· Le pharaon ne ce présente jamais au peuple sans
ses symboles.
· La coiffe « Némés » est la plus
célèbre de ses coiffes.
· Pharaon a toujours dans sa main son sceptre.
· Les couleurs dominantes en Egypte ancienne sont le bleu,
l'or et le rouge.
· Les couleurs noir et blanc sont aussi importante.
· Etc.
Ces hypothèses sont des idées qu'il faut
vérifier en la comparant aux faits.
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PHASE METHODOLOGIQUE
? Démarche méthodologique
DEUXIEME PARTIE
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