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Caracteres des symboles royaux de l'egypte ancienne


par Abidine AIDARA
Ecole nationale des arts et métiers de la culture - Master 2024
  

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III. Le propriétaire du pays.

· L'Égypte entière avec ses champs, ses déserts, ses mines et ses carrières appartient au pharaon.

· Le roi cède la jouissance des terres aux grandes administrations, aux dignitaires et aux temples dont certains, comme le temple d'Amon-Rê à Karnak, possèdent des biens considérables. Le produit de l'agriculture finance les salaires des paysans, ouvriers, artisans et fonctionnaires au service des différentes institutions. Les salaires sont versés en nature, car l'argent n'existe pas.

· Le roi envoie des équipes d'ouvriers dans les carrières et dans les mines afin de se procurer les pierres nécessaires à la construction des monuments et à la fabrication des statues ainsi que l'or et les pierres semi-précieuses qui servent à la confection des bijoux.

Donc en Egypte ancienne, sur le plan artistique et culturel, le pouvoir du pharaon reposait sur un certain nombre de symboles royaux. Ils étaient les témoins de sa force, de sa divinité et de son autorité sur les terres d'Egypte et ses habitants. Le futur souverain les recevait au moment du rite d'intronisation et les emportait avec lui jusque dans son sarcophage. En effet, au-delà de la dimension symbolique du pouvoir, les symboles royaux avaient, pour les égyptiens, des vertus magiques qui devaient aider le pharaon à réaliser son passage vers l'au-delà. Les symboles royaux sont donc très nombreux, montrant tous les aspects de la souveraineté pharaonique : son pouvoir, sa force et sa divinité.

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Dans de nombreux temples ou tombeaux, des fresques illustrent ces aspects en révélant par exemple, le roi recevant ses attributs de la main des dieux.

Lors de nos recherches nous avons trouver une oeuvre, riche en symboles, Sethi 1er est accompagné d'anubis. Le pharaon, coiffé du pschent, porte également l'uræus sous forme d'un diadème. La barbe postiche est accrochée à son menton. Dans sa main gauche, la massue kherp et Ankh, la croix de vie sont présentes. Sa main droite se prépare à recevoir la crosse heka, le flagellum et le sceptre ouas de la part d'anubis. La fourche de ce dernier sceptre à l'extrémité inférieure est particulièrement bien visible ici. Ainsi, nous n'avons pas moins de huit symboles uniquement sur cette fresque royale.

La symbolique était largement utilisée en Egypte ancienne et représentait une immense part dans le pouvoir du pharaon. En quelque sorte, ses attributs étaient les garants de son autorité signifiant ce pourquoi il était destiné. Il restait le seul à pouvoir les arborer. Le port de ses symboles justifiait en quelque sorte sa naissance divine et revêtaient un caractère esthétique.

C'est la raison pour laquelle nous voulons faire une étude scientifique détaillée de ces symboles royaux de l'Egypte ancienne pour mieux comprendre et apprécier à sa juste valeur, ses caractères artistiques.

Ainsi, notre étude s'appuiera sur quatre (04) parties:

V' D'abord, le cadre de référence qui est la partie théorique pour déterminer la pertinence du sujet et les moyens exploités.

V' Ensuite, la partie méthodologique qui explique la démarche pour la collecte des données scientifiques nécessaires à notre étude.

V' Après, la partie analyse et interprétation des données qui est l'exploitation des donnés pour sortir une synthèse et ouvrir des perspectives.

V' Enfin nous verrons l'exploitation du DAPI (Dossier Artistique et Plastique Individuel) et du dossier pédagogique.

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

PREMIERE PARTIE

PHASE CONCEPTUELLE

? Problématique et construction de l'objet de recherche

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

 
 

PROBLEMATIQUE ...

«C'est l'Égypte qui est à l'origine de la science, de la médecine, de l'astronomie et de tout le savoir dans l'Antiquité. Les Grecs sont venus puiser dans le savoir égyptien à partir du VIe siècle. En - 525, Cambyse II détruit la souveraineté égyptienne, les Perses s'installent, les Grecs vers -332 vont s'installer et après les Romains. Le noir a connu une période de domination, il a dominé le monde jusqu'en - 525.

L a problématique est la traduction en langage scientifique du problème de recherche. Pour Beau (2003), la problématique c'est l'ensemble construit autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisi. Dans ce chapitre, nous parlerons de la formulation et de la position du problème, des objectifs de l'étude, des intérêts de l'étude et enfin de la délimitation de l'étude.

L'histoire du monde présente une diversité artistique qui interpelle : certaines régions ont formé des civilisations prospères ayant laissé de nombreux vestiges, tandis que d'autres sont restées dans l'ombre pendant tout ce temps. Pourquoi une telle diversité ? L'existence de vestiges écrits ou monumentaux permet de recenser de façon relativement objective les principales civilisations historiques du monde. Par ailleurs, on ne se préoccupe dans cette partie que des civilisations ayant émergé de façon autonome : l'essor de ces civilisations ne peut donc s'expliquer par l'héritage d'autres civilisations. Ce qui nous amène à poser la question suivante: Qu'est-ce que la civilisation ?

1. Action de civiliser un pays, un peuple, de perfectionner les conditions matérielles et culturelles dans lesquelles vit un peuple : La civilisation de la Gaule par les Romains.(le dictionnaire LAROUSSE).

2. Ensemble de phénomènes sociaux (religieux, moraux, esthétiques, scientifiques, techniques) d'une grande société. ? Culture. La civilisation chinoise, égyptienne. (Dico le grand Robert).

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3. Une civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques à une société, une région, un peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... Les composantes de la civilisation sont transmises de génération en génération par l'éducation. Dans cette approche de l'histoire de l'humanité, il n'est pas porté de jugements de valeurs. Le sens est alors proche de "culture". Exemples : civilisations sumérienne, égyptienne, babylonienne, maya, khmer, grecque, romaine, viking, arabe, occidentale... (La TOUPIE 2021).

Alors parmi ces différentes définitions des dictionnaires, celle de la TOUPIE, me semble plus appropriée pour notre objet d'étude, car: « une civilisation est l'ensemble des caractéristiques spécifiques à une société, une région, un peuple, une nation, dans tous les domaines : sociaux, religieux, moraux, politiques, artistiques, intellectuels, scientifiques, techniques... ». Les composantes de la civilisation sont transmises de génération en génération par l'éducation.

Ainsi, ce fait suscite une polémique sur les origines de cette éducation des humains.

Les débats sur les origines de l'homme et sur la préhistoire font pleinement partie d'un système de pensée raciste lorsque certains tenants d'une prétendue supériorité de la « race blanche » s'acharnent encore aujourd'hui à contester l'évidence des découvertes archéologiques les plus contemporaines. Aujourd'hui, ne pouvant plus nier que l'humanité ait trouvé son berceau en Afrique, certains continuent néanmoins à prétendre que les habitants de ce continent, incapables de les inventer, auraient reçu les technologies les plus élémentaires de l'Europe ou de l'Asie. Face à un déni aussi opiniâtre, l'archéologie parvient difficilement à imposer ses résultats.

Mais il faut bien se rendre à l'évidence, la science génétique a fait voler en éclats tous les clichés dévalorisants en démontrant l'antériorité africaine de l'humanité et les fouilles mettent au jour l'évidence d'un développement indigène des techniques de l'élevage, de l'agriculture et de l'art, souvent bien antérieur à celui du reste de la planète. Si l'on se demandait dans le passé, quelle est la première civilisation humaine ? En revanche on peut affirmer maintenant que c'est dans la vallée du Nil que fut créée la plus ancienne littérature écrite attestée à ce jour et que donc, l`Egypte est par excellence la terre des scribes. (National Geographic N°411).

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La civilisation égyptienne est très riche en enseignements et renferme toujours beaucoup de mystères. Dans cet empire, sur terre, il n'est pas difficile de voire, un être humain, Pharaon, roi-dieu. L'art n'y est pas seulement style d'expression au niveau des hommes, mais aussi mode de relation avec les divinités et avec l'au-delà. Il n'y a pas de place pour une symbolique gratuite, pas plus qu'il n'y a d'« art pour l'art », dans une civilisation où les diverses formes d'existence sont liées par des réseaux de symboles et d'attributs.

Ainsi ce n'est sans doute pas un hasard si l'on nous voit aujourd'hui en tant que jeune chercheur fouillant les décombres de cette vieille civilisation à la recherche de réponses à de nombreuses incertitudes.

Aujourd'hui encore, des archéologues et égyptologues continuent de faire d'importantes découvertes, et l'étude scientifique des momies royales éclaire la généalogie des pharaons. Le déchiffrement des écrits hiéroglyphiques et les recherches sur la vie de la royauté, qui se poursuivent toujours, répondent aussi à de nombreuses questions relatives à l'évolution de la culture égyptienne. (Site: Canadian Museum of History - Mystère de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).

En tant que civilisation ancestrale, l'Egypte a survécu et évolué grâce à son régime divin symbole de sa royauté.

Le concept de royauté est essentiel à la compréhension de l'évolution de la civilisation égyptienne.

? Dans l'Ancien Empire, les rois étaient considérés comme des dieux incarnés, comme la manifestation physique du divin. Ce sont eux qui édifièrent les pyramides, symboles durables du pouvoir absolu des pharaons.

? Sous le Moyen Empire, le concept de royauté fut modifié. Les rois n'étaient plus considérés comme des dieux, mais plutôt comme des représentants des dieux sur la terre, choisis par eux. Ils devaient guider leur peuple.

S'ils ne dirigeaient pas les affaires de l'État avec sagesse et justice, ils ne pourraient entrer dans le royaume céleste à leur mort.

Trois fragments de papyrus, qui ne remontent pas au-delà de la fin de la XVIIIe dynastie, nous donnent un aperçu du rôle et des responsabilités du pharaon.

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Le texte, adressé au roi Merykarê, l'incite à être un roi juste envers les opprimés, car toutes ses actions seront examinées au jour du jugement. Ce texte exhorte le roi à être consciencieux et travailleur, lui rappelant que le «créateur caché» est le juge suprême de tous.

Les dieux déterminaient qui serait le prochain roi. Pour désigner le nouveau roi, on utilisait divers moyens de divination et on consultait des oracles. Lorsque le roi montait sur le trône, il se métamorphosait en une incarnation vivante du dieu-faucon, Horus. À sa mort, il transmettait ses responsabilités à son successeur, qui dans de nombreux cas était son fils (bien que le fils aîné n'ait pas été toujours choisi comme successeur).

Parfois, une personne qui n'avait aucun lien de parenté avec le roi lui succédait : un puissant vizir, un seigneur féodal. Il arrivait aussi qu'une nouvelle lignée de rois émerge après l'effondrement de la monarchie précédente.

Lorsque le roi mourait, il se rendait dans le monde inférieur, où ses actions terrestres étaient jugées. Si son coeur était pur et léger comme une plume, il devenait un Osiris. De cette façon, la charge de roi était transmise d'une génération à l'autre. La formule «le roi est mort, vive le roi» résume le principe de la royauté : le corps physique du roi meurt mais vit dans l'éternité; la charge de roi continue d'exister, passant d'une génération à l'autre.

Le concept égyptien de royauté rappelle la tradition chamanique des cultures autochtones et le droit divin des rois dans les civilisations modernes. Même si le rôle des monarques a perdu beaucoup de son importance au cours du XXe siècle, la foi dans la sagesse des dirigeants politiques (qui ont remplacé les monarques) pour s'occuper des affaires de l'État est encore fortement enracinée dans notre monde moderne. (Site: Canadian Museum of History - Mystére de l'Egypte / Civilisation Egyptienne).

Donc il est indispensable pour nous, d'essayer de percer le mystère qui enveloppe l'un des domaines les moins foulés par nos paires, qui est sans doute la royauté de cette civilisation égyptienne.

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· Qu'est-ce que la royauté en Egypte pharaonique ?

· Qui incarnait cette royauté en Egypte ancienne ?

Le mot «pharaon» vient de la Bible. Il fut utilisé pour la première fois par Joseph et Moïse dans le « Deuxième livre des Rois» (Ch.17). Nous employons ce mot sans distinction, mais c'est un anachronisme si nous l'utilisons pour désigner les rois égyptiens antérieurs à la XVIIIe dynastie.

L'Egypte est un pays réputé pour avoir été dans le passé, une terre des prophètes. Cet être qui s'opposa aux envoyés de Dieu, dont parle tous les livres révélés (Torah, Bible, Coran...) doit être quelqu'un de puissant, avec des attributs et caractères sur tous les plans.

D'abord dans l'Exode, 2e livre de la Torah écrite (pentateuque), Chapitre 7, Dieu parle de pharaon à travers le prophète Moïse (PSL) :

· « Pharaon ne vous écoutera pas, mais j'imposerai ma main sur l'Egypte et je ferai sortir mes légions, les israélites mon peuple, du pays d'Egypte, après une vindicte éclatante ».

Ensuite, Dieu parlera aussi de Pharaon dans la bible. C'est cette dernière qui la première nous a fait connaître le nom de pharaon. Ce mot signifie «grande maison». Par extension son emploi servit à désigner le souverain qui réside dans le palai: la grande maison. Le nom Pharaon est mentionné soixante quatorze (74 fois) dans la bible.

Dans l'exode 5.1 - 13 (Moïse devant le roi Pharaon)

· Le seigneur, Dieu d'Israël, te donne cet ordre: «Laisse partir mon people dans le desert. Là, il doit célébrer une fête en mon honneur.»

· Pharaon répond: «Quoi ? Laisser partir les Israélites ? Mais qui est ce seigneur ? Non je ne connais pas ce seigneur, alors je ne vous laisserai pas partir.»

Et enfin, le pharaon en Islam désigne le personnage ayant gouverné et dirigé l'Egypte à l'époque préislamique. L'Egypte des pharaons était polythéiste. Les Égyptiens de cette époque avaient des croyances erronées et pratiquaient des rites d'offrandes et d'adorations de fausses divinités. Pharaon était donc un gouverneur sanguinaire, injuste et opprimant son faible peuple. Il était aussi décrit comme imbu de sa personne, hautain et méprisant. Pharaon estimait qu'il était en droit et en position d'être adoré par son peuple et se considérait par conséquent, comme une divinité.

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· Et pharaon dit : « Notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume - moi du feu sur l'argile puis construit moi une tour peut être alors

· monterai - je jusqu'au dieu de Moïse. Je pense plutôt qu'il est du nombre des

menteurs. » Sourate Al Qasas, verset 38.

Voici en partie quelques unes des raisons pour lesquelles nous voulons faire une étude détaillée sur l'Egypte et son souverain, Pharaon.

Les pharaons commencèrent à régner sur l'Égypte en 3000 av. J.-C., lorsque la Haute-et la Basse Égypte furent réunies. Sous l`ancien Empire (2575-2134 av. J.-C.), ils se considéraient comme des dieux vivants au pouvoir absolu. Ils construisirent des pyramides témoignant de leur grandeur mais ne laissèrent pas de documents officiels sur leurs réalisations.

Sous le Moyen Empire, les pharaons ne se considéraient plus comme des dieux vivants, mais plutôt comme les représentants des dieux sur la terre. Ils laissèrent des écrits sur leurs actes, mais il ne s'agissait guère que d'une énumération de titres et d'épithètes élogieuses. Pour accréditer leur image de puissants souverains divins, les pharaons se représentaient dans les écrits et les reliefs sculptés des murs des temples. On les voyait souvent sous la forme de guerriers massacrant sans aide un grand nombre d'ennemis et tuant une troupe entière de lions. Ces scènes se répétant d'un pharaon à l'autre, on ne peut que mettre en doute leur véracité. Par exemple, les images guerrières de Ramsès III à Karnak sont des copies exactes de celles de Ramsès II. Ces actes d'héroïsme étaient en partie représentés à des fins de propagande. Ces représentations servaient à renforcer la position du roi à la tête de l'État plutôt qu'à refléter la réalité historique.

Au IVe siècle av. J.-C., Manéthon, un grand prêtre et scribe des sanctuaires sacrés d'Égypte, établit la première liste complète des pharaons. Il groupa les règnes en dynasties, et ce classement est encore tenu pour exact dans une grande mesure aujourd'hui. Les dynasties sont groupées en plusieurs périodes, depuis la période ancienne (3000-2575 av. J.-C.) jusqu'à la période gréco-romaine (332 av. J.-C. - 395 apr. J.-C.).

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La première dynastie débuta avec le roi légendaire Ménès (que l'on croit avoir été le roi Narmer), et la dernière prit fin en 343 av. J.-C. quand l'Égypte tomba aux mains des Perses. Nectanebo, iI fut le dernier pharaon de souche égyptienne à gouverner le pays. (L'histoire du monde, de l'Antiquité au XXIe siècle / Françoise Martinetti - Ellipses, 2019, 582 p).

Ainsi fut les dynasties pharaoniques et chacune d'elles avec son lot de Pharaon. Et chacun de ces rois a su perpétuer une tradition par la pérennisation des attributs ou symboles qui les différencient de l'égyptien lambda.

Les attributs du pharaon ou « regalia pharaoniques » sont les objets symboliques de la royauté de l'Égypte antique (couronnes, coiffes, sceptres). En usage entre 3150 et 30 av. J.-C., ces attributs sont propres aux pharaons mais aussi à certains dieux tels Atoum, Rê, Osiris ou Horus. Et le plus souvent on les appelle : symboles royaux. Dans la mythologie égyptienne, ces puissants dieux sont en effet considérés comme les détenteurs originels du pouvoir royal et comme les premiers souverains de la vallée du Nil.

Successeur des dieux, le pharaon ne paraît jamais tête nue en public eu égard à sa fonction sacro-sainte. Dans l'iconographie égyptienne, les symboles royaux apparaissent dès l'aube de la civilisation. Déjà sous la première dynastie, la couronne blanche de Haute-Égypte, en forme de mitre allongée, est portée très couramment par les souverains. Il en va de même pour la couronne rouge de Basse-Égypte, en forme de mortier, ainsi que pour la double-couronne pschent.

Cette dernière s'adapte parfois à la coiffe-némès, un linge plissé et rayé. Plus tardive, la coiffe bleue khépresh est assez fréquente sous le Nouvel Empire. Puissant symbole de protection, le serpent-uraeus ceint immanquablement le front royal en toute occasion. Les sceptres sont d'autres symboles de domination. La crosse-héqa et le flagellum-nekhekh, aux aspects pastoralistes, démontrent que le pharaon est le berger de son peuple, le guidant et le protégeant. Parmi les autres symboles figurent la queue de taureau fixée à l'arrière du pagne, la barbe cérémonielle, les sandales et l'étui-mekes, etc.

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Et chacun de ces symboles de la royauté pharaonique renferme des caractères qui font sa particularité: leurs formes, leurs couleurs et leurs opportunités plastiques et pédagogiques. D'où la pertinence pour nous jeune chercheur en arts plastique, sur la civilisation égyptienne de nous poser la question suivante :

? Quelles sont les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne ?

1. 2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET:

Peu de peuples ont suscité autant de questions, chez le monde savant, que le peuple égyptien. Longtemps décrit comme celui qui permit le passage de la barbarie à la civilisation, le peuple de l'Égypte antique a été assurément un objet privilégié de la curiosité, comme si le passé le plus lointain formait les racines les plus puissantes de notre présent.

La linguistique, la paléontologie, l'anthropologie physique et, surtout, l'égyptologie comme

spécialisation de l'archéologie ont contribué, chacune à sa manière, à faire de l'Égypte, de son passé et de ses populations, les topos de « l'émergence » de la civilisation.

Chaque discipline scientifique s'intéressant au passé de l'Égypte a tenté de la faire revivre au gré des nouvelles découvertes archéologiques, mais les sciences sociales et, dans une moindre mesure, les arts plastiques, avaient comme particularité de prétendre reconstituer les oeuvres du passé.

De ce fait, en tant que jeune chercheur en arts plastiques, beaucoup de questions nous viennent dans la tête. Mais parmi toutes nos interrogations scientifiques, celle qui nous emballe le plus reste la question sur la civilisation égyptienne.

D'une part, l'Egypte a toujours été un sujet de polémique surtout sur les origines de l'humanité.

Quand des chercheurs et savants africains ont voulu éclairé la lanterne du monde. Des égyptologues comme Cheikh Anta Diop, Théophile Obengua qui soutiennent une antériorité de l'Egypte sur les autres civilisations du monde.

Des savants et chercheurs occidentaux, réfutent ces dits et se campent sur la supériorité de la race blanche sur le nègre.

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Cette antagonisme qui a tellement duré doit trouver son épilogue. Et rien que pour cela, nous la nouvelle génération devrions y apporter notre part de vérité, d'où la nécessité de faire des recherches et d'élucider cette zone d'ombre dans l'histoire universelle de l'homme.

D'autre part, sans que l'on s'en rende généralement compte, l'Égypte pharaonique fait partie intégrante de l'imaginaire collectif de notre culture occidentale qui a par ailleurs toujours développé un discours à son propos. Chacun a tôt ou tard été en contact avec l'Égypte antique et s'en est fait une représentation mentale plus ou moins nourrie d'idées reçues. Si l'on a assez bien questionné la réception culturelle de l'Égypte ancienne dans la religion, les arts, la littérature ou encore le cinéma, on s'y est moins intéressé dans le domaine scolaire. A travers l'examen des programmes et des manuels scolaires sénégalais du cours d'initiation (CI) à la classe de terminale, juste une petite portion est réservée à la civilisation égyptienne au profit des autres civilisations et des conquêtes politiques et économiques occidentales.

Dès lors, quels sont la place et le rôle de la civilisation égyptienne dans l'école Sénégalaise? C'est cette inquiétude qui a déclenché chez nous une série de questions.

Longtemps minimisée, la représentation scolaire de l'Égypte ancienne en Afrique occidentale et plus particulièrement au Sénégal, soulève également de nombreuses questions. Elle est devenue une demande sociale, même une exigence des nouvelles élites nationales. Il s'agit ici de censurer l'image fausse sur l'Égypte ancienne transmise par l'école occidentale depuis la période coloniale, mais aussi de s'interroger sur les enjeux d'un programme scolaire afrocentrique tel que l'avait souhaiter les Professeurs Cheikh Anta DIOP, Théophile OBENGUA, Moléfikété ASANTE, etc.

Alors, cette brève étude nous permet ainsi de réfléchir sur des référents africains afin d'envisager l'Égypte ancienne comme un élément incontournable et indispensable dans nos programmes scolaires fondamentaux.

Tous ces arguments énoncés précédemment nous obligent donc à produire un élément, une étude scientifique sur les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne comme contribution. Et nous espérons bien que cela puisse inciter d'autres de nos paires, à faire de même pour qu'ensemble nous puissions réussir à produire des connaissances à transmettre dans nos écoles.

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1. 3. REVUE DE LA LITTERATURE :

Une revue de littérature est une étude ciblée, approfondie et critique des principaux travaux existants réalisés sur un thème particulier. Elle permet, sinon la maîtrise du domaine de recherche, l'acquisition des connaissances principales sur les travaux de recherche réalisés dans ce domaine.

Elle présente aussi et évalue la documentation sur notre thème dans le but de le situer par rapport aux recherches antérieures ou à l'information existante.

La revue de littérature de notre étude est constituée en grande partie par des livres qui traitent de la civilisation égyptienne dans son grand ensemble. Mais le constat générale est la rareté de ressources sur notre sujet.

? NICOLAS GRIMAL (1994) « Histoire de l`Egypte ancienne »

Paris, FAYARD, 1994

Pour la plupart, avons-nous, de la civilisation du Nil, une vision quelque peu traditionnelle et conventionnelle, le plus souvent tributaire de découvertes et de travaux remontant aux années 1950 et 1960, alors que des avancées décisives ont eu lieu depuis.

Ainsi de ces acquis anciens et nouveaux l'auteur: NICOLAS GRIMAL, un égyptologue propose ici une synthèse à la fois vivante et savante, portant sur l'ensemble de l'histoire de la terre des Pharaons (depuis la préhistoire jusqu'à la conquête d'Alexandre). Etayée sur la chronologie la plus sûre à ce jour et nourrie des informations livrées par un matériel archéologique de plus en plus abondant, elle fait une large part d'où l'importance que nous accordions aux travaux de l'auteur.

Illustré et enrichi par de nombreux textes égyptiens, cet ouvrage comme beaucoup d'autres ne mentionne aucunement cet aspect important qui est le caractère des symboles royaux de Pharaon.

? DAUMAS François (1971) « La civilisation de l'Egypte pharaonique ». PARIS, éditions Arthaud, 1971.

L'auteur nous fournie les efforts conjugués des linguistes et des archéologues, qui ont permis à l'égyptologie d'accumuler trouvailles et documents.

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

La publication de ces derniers permet aujourd'hui à François DAUMAS de dresser un tableau d'ensemble de la civilisation égyptienne dans son livre. Sans doute certains dits de son oeuvre pour une large part, tributaire du hasard, mais certains traits essentiels de l'ancienne Egypte apparaissent nettement sur le visage qu'il nous restitue.

Parmi les textes innombrables que l'auteur nous envoie ici, le plus grand nombre traite de questions religieuses. Et cela n'est pas l'effet du hasard chez ce peuple épris d'éternité. On ne s'étonnera donc pas de la place qui leur est faite dans ce livre.

D'une façon générale ; cet essai de synthèse, fait la part large aux textes. Il conserve toujours les limites de la plus part des autres livres, sur notre sujet. Mais qu'importe car les textes et monuments anciens nous guident d'eux-mêmes vers la compréhension du passé et permettent de pénétrer dans le coeur de cette civilisation plus profondément qu'on n'aurait osé l'espérer.

? Claire LALOUETTE (2023) « Dieux et pharaons de l'Égypte ancienne » nouvelle édition

FRANCE, Flammarion, 2023.

Il y a près de six mille ans, les bords du Nil ont vu éclore une civilisation riche et florissante. Trente dynasties royales se sont succédé en Égypte, jusqu'à la conquête du pays par Alexandre le Grand. L'auteur nous rappelle dans ce livre, la grandeur de ce royaume prospère, portée par la foi en ses dieux et en ses pharaons.

Il nous démontre dans ses lignes les trois millénaires d'un rayonnement culturel sans précédent. Ses pensées et mythes se mêlent et font un pyramide d'échange universel, dont nous sommes aujourd'hui encore les héritiers.

Enrichi aussi d'un lexique, d'une chronologie et de cartes, ce dictionnaire est une plongée érudite et passionnante dans les profondeurs du nil pour y puiser: cultes et croyances de l'Égypte ancienne.

? Claire LALOUETTE (2011) « Au royaume d'Égypte» FRANCE, édition FLAMMARION (2011).

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

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Auteur aussi de la précédente livre, Claire LALOUETTE revient ici avec un nouveau style. Elle déclare dans son oeuvre que le temps des rois-dieux est celui du premier accomplissement de la civilisation pharaonique. Le monarque, Pharaon, dieu parmi les hommes, est le maître des destins : seigneur de la foi, dirigeant la politique et l'histoire, gardien vigilant de l'économie et de la prospérité du royaume du Nil.

Une partie importante est aussi consacrée à l'étude de la société et ses composantes : la grandeur des rois, les Pharaons.

Cet ouvrage est non seulement le reflet d'événements passés, mais aussi l'un des plus sensible, de la pensée des hommes d'Égypte. L'auteur aussi nous explique le système linguistique égyptien et une initiation à l'étude des hiéroglyphes.

Ce livre présente une réflexion sur le monde antique de la vallée du Nil en ses débuts.

? Christian JACQ (2022) « L'Egypte pharaonique, un royaume de lumière» France, édition Epa, 2022.

Pourquoi l'Égypte ? Comment est-elle née ? Quelles furent ses valeurs ? Pourquoi n'a-t-elle connu aucune guerre de religion? Comment le secret de l'éternité a-t-il été percé ? Etc. C'est en partie pour répondre à ces question que l'auteur Christian JACQ a interrogé plus d'un demi-siècle de recherches, cet ouvrage, illustré de documents remarquables, dont beaucoup rares et peu connus, tente de comprendre comment L'Égypte pharaonique a façonné l'âme du monde. Il redonne vie à cet univers qui parle à tous les êtres et continue, à travers les siècles, à transmettre des valeurs fondamentales, sans lesquelles une société cède au chaos et à la violence. C'est aussi pour nous plasticien, un passionnant voyage dans le temps pour découvrir les clés de cette civilisation de lumière : l'univers spirituel (dieux et les divinités), la politique (fonctionnement de l'état pharaonique), l'économie, la vie quotidienne et sa sacralisation.

? Christian JACQ (1981) « L'Egypte des grands pharaons : l'histoire et la légende » Paris, Édition Perrin, 1981.

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

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Kheops, Sésostris, Hatshepsout, Thoutmosis, Amenhotep, Akhenaton, Toutankhamon, Ramsès, Cléopâtre...

Autant de noms à la fois lointains et proches, autant de noms qui évoquent la civilisation des pharaons et la longue lignée des dynasties. Par cette galerie de portraits, qui est aussi une approche de la fascinante aventure historique des monarques qui régnèrent sur la Haute et la Basse Egypte, Christian JACQ nous convie encore ici à découvrir la réalité et la légende.

Réalité, car l'abondance des textes égyptiens permet d'établir un certain nombre de vérité : mais aussi légende, car l'Egypte, refusant de s'inscrire dans l'histoire événementielle, a délibérément opté pour l'éternité de Pharaon, lien entre le ciel et la terre, entre les dieux et les hommes.

? Claire SOMAGLINO (2020) « Atlas de l'Egypte ancienne » France, édition Autrement. 2020.

Nous connaissons de l'Égypte les pyramides, les hiéroglyphes et les pharaons, mais que

savons-nous de sa vie sociale, culturelle ou politique ?- Le développement de cette civilisation, en interaction avec le Nil du coeur de l'Afrique à son delta en Méditerranée.

Claire SOMAGLINO, nous fait une topographie de ce royaume.

- Durant l'Ancien Empire, la société se structure, dirigée par le roi et une élite royale qui exploite les ressources du territoire.

- Les rois du Moyen Empire se rapprochent des dieux et font appel à la loyauté de l'élite pour asseoir leur pouvoir sur toute l'Égypte.

- Les pharaons du Nouvel Empire doivent, eux, faire face aux autres grands empires : leur domination sur la population passe notamment par l'assimilation aux divinités.

L'auteur de cet atlas, grâce à plus de 70 cartes et documents, retrace l'histoire passionnante des trente dynasties qui se sont succédées, depuis 3000 av. J.-C. jusqu'à la conquête d'Alexandre en 332 av. J.-C.

? Pierre TALLET, Frédéric PAYRAUDEAU, Chloé RAGAZZOLI, Claire SOMAGLINO (2023)

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

« L'Egypte pharaonique: histoire, société, culture » (2e édition) Paris, Edition Armand collin, 2023.

Dans la vallée du Nil émerge au terme d'un processus culturel complexe l'un des plus anciens états territoriaux du monde, dirigé par une royauté sacrée et une administration qui se développe et évolue durant les presque 3000 ans qui séparent la première dynastie de la conquête romaine.

Au-delà de l'image d'une Egypte des pyramides immobile, les auteurs (4) partagent ensemble leurs recherches les plus récentes, issues de l'analyse de la documentation écrite et iconographique autant que des dernières découvertes archéologiques. Pierre, Frédéric, Chloé et Claire arrivent ensemble comme de talentueux plasticiens à peindre un tableau beaucoup plus nuancé.

Au-delà du résumé de la chronologique essentielle à la compréhension de l'histoire

égyptienne, l'ouvrage aborde les problématiques historiques propres à chacune de ses grandes périodes, touchant à l'histoire, mais aussi à la société et à la culture.

? Christiane Desroches-NOBLECOURT (2008) « Symboles de l'Égypte » Paris, Poche, 2008.

L'étoile Sothis et l'omniprésence du fleuve, les pyramides et le Dieu Soleil, la scarabé et l'oeil d'Oudjat, les momies et Amon le caché... L'Auteur nous rappelle que les symboles de l'Égypte n'en finissent pas de peupler notre imaginaire, mêlant les mythes et les figures divines. Christiane Desroches NOBLECOURT, qui a dirigé le département égyptien du musée du Louvre et de nombreux chantiers de fouilles, connaît cet univers mieux que quiconque. En descendant le Nil, elle nous invite à le découvrir, étape par étape.

Telles fut les livres consulter

1. 4. OBJECTIF DE RECHERCHE:

1. 4. 1. OBJECTIF GENERAL:

Chaque projet scientifique doit viser des objectifs clairs, nets et précis et à la limite, opérationnels.

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Présenté par Abidine AIDARA sous la direction du Dr Papa Mamadou GAYE

MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

Le but de ma présente recherche est d'obtenir des connaissances et un aperçu clair sur les symboles royaux du Pharaon en Egypte durant l'antiquité et leurs caractères plastiques afin de pouvoir les enseigner à mes futurs élèves et étudiants.

Il consiste en résumé à:

? Appréhender les caractères des symboles royaux de l'Egypte ancienne.

Et comme axe majeure et directrice de ma recherche, cet objectif général sera opérationnalisé par des objectifs spécifiques.

1. 4. 2. OBJECTIFS SPECIFIQUES : Ils sont au nombre de trois (3):

· Identifier les types de symboles royaux de l'Egypte antique.

· Décrire les couleurs des symboles royaux de l'Egypte pharaonique.

· Analyser les opportunités plastiques et pédagogiques de ces symboles royaux.

Ces objectifs spécifiques préétablis nous permet de formuler des hypothèses qui peuvent être envisagée comme des réponses anticipées à notre question de recherche.

1. 5. HYPOTHESES:

C'est notre problématique qui conduit à la formulation de nos d'hypothèses de recherche. Ces dernières sont en effet une réponse provisoire à la question préalablement posée.

Donc notre hypothèse peut être envisagée comme notre réponse anticipée que nous chercheur, formulons à notre question de recherche et qui se présentent en:

· Le pharaon ne ce présente jamais au peuple sans ses symboles.

· La coiffe « Némés » est la plus célèbre de ses coiffes.

· Pharaon a toujours dans sa main son sceptre.

· Les couleurs dominantes en Egypte ancienne sont le bleu, l'or et le rouge.

· Les couleurs noir et blanc sont aussi importante.

· Etc.

Ces hypothèses sont des idées qu'il faut vérifier en la comparant aux faits.

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MEMOIRE DE FIN D'ETUDES SUPERIEURES ARTISTIQUES

PHASE METHODOLOGIQUE

? Démarche méthodologique

DEUXIEME PARTIE

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