VI-2 Recension des oeuvres
empiriques
Il est question ici de faire état de certaines
études dans des périodiques, des mémoires, des
thèses. Ces travaux antérieurs permettent de voir clairement
quels sont les aspects déjà abordés ou
développés. Les investigations menées dans cette partie,
nous ont conduit dans des bibliothèques en l'occurrence, le centre de
recherche `'Levy Niamkey'' de l'Institut des Sciences et Technique de la
Communication(ISTCPolytechnique).Plusieurs travaux de recherche ont
été consultés dans le cadre de notre étude, les
ouvrages de recherches à caractère empirique, susceptibles
d'avoir, un lien direct avec notre sujet ne sont pas abondants. Notre sujet
dont le thème est :« l'émergence du smartphone
comme outil de reportage dans les chaines télévisés :
cas de 7info », n'a jamais fait l'objet d'étude sérieuse.
Cependant il y'a quelques-uns d'entre eux qui ont retenu notre
attention. A titre de mémoire citons Ehui Emma Joséphine Dorcas
dont le sujet est : « l'avenir du métier de
journalisme face aux nouvelles technologies de l'information et de la
communication ».
Dans son étudel'auteur nous explique que
l'évolution technologique touche aussi le métier des
médias, pour elle les nouveaux supports électronique transforment
radicalement aussi bien les rapports des journalistes à leurs sources
que leurs relations avec leurs lecteurs. Au niveau économique selon
elle, les nouvelles technologiques sont une source de rentabilité pour
de nombreuses structures.
En effet, plusieurs organescréent des sites internet
à partir de leurs smartphones. Cela permet aux journalistes de divulguer
plus rapidement les informations et d'augmenter leur chiffre d'affaires
à travers les nombreuses consultations des internautes qui ne sont pas
gratuites. Ce système contribue également au
développementéconomique de la cote d'ivoire et à
l'amélioration de son image.
Dans le livre de Arnaud Mercier et
Nathalie Pignard-CheynelMutations du journalisme à l'ère
du numérique : un état des travaux nous retenons
que :Dès le début des années 2000, des chercheurs
observent l'appropriation des potentialités de l'internet. En France,
Valérie Cavelier Croissant (2002) expose dans sa thèse la
dissociation, lors de l'appropriation d'Internet par les éditeurs de
presse, entre les préoccupations économiques et le niveau de
réflexion sur le renouvellement du modèle éditorial.
L'argentin Pablo Boczkowski (2004a & 2004b) analyse finement les
étapes de l'appropriation de l'internet par la presse américaine.
Dans une perspective plus souvent sociologique ou économique, des
chercheurs français étudient de façon précise les
transformations organisationnelles induites. Danielle Attias, dans sa
thèse (Attias, 2007), souligne l'apparition de rédactions
multi-supports, souvent dans une logique de mutualisation des coûts.
Dans ce même livre, ils racontent que le domaine de la
recherche qui s'étend le plus en l'espèce, concerne la nouvelle
étape de l'évolution numérique, celle de la
mobilité. De plus en plus de citoyens (à priori des
journalistes) sont équipés de supports mobiles avec lesquels ils
peuvent chercher de l'information sur des sites ou des applis mobiles (Schmitz
Weiss, 2013). Applis de presse que Carmen Costa Sánchez (2012), en
Espagne, passe à la critique, à l'aide de quatre notions :
« utilisabilité, multimédiatisé,
hypertextualité et interactivité ». Les citoyens
peuvent aussi produire (photos, vidéos) diffuser (sur leurs
réseaux socio numériques) et recevoir des informations (ou
alertes « push » fil Facebook ou Twitter). Cela vient
bouleverser davantage encore l'écosystème de l'information, et
même bousculer les fragiles équilibres que la presse en ligne
avait pu parfois trouver. De même, les journalistes peuvent tourner,
monter, diffuser avec des supports mobiles comme Nicolas Becquet en offre
d'excellentes démonstrations sur son blog.
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