WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La CEEAC et la problématique des élections présidentielles au Tchad: implication et impact sur le processus d'intégration régionale en Afrique Centrale


par Kissalaye LOPSOU
Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC)/Université de Yaoundé 2 - Master en Relations Internationales, Option : Intégration Régionale et Management des Institutions Communautaires  2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION DU CHAPITRE

Les missions d'observation électorale internationale de la CEEAC sont chargées de surveiller les élections dans les pays membres de la CEEAC. Elles sont généralement composées de représentants de différents pays membres de la Communauté, ainsi que de membres de la Commission de la CEEAC, et sont soutenues par un secrétariat technique. Ces missions ont pour mission de veiller à ce que les élections se déroulent de manière transparente, libre et crédible. Pour ce faire, elles sont chargées de surveiller l'ensemble du processus électoral, y compris le cadre juridique, l'inscription des électeurs, la campagne électorale, le vote, le dépouillement des votes et la proclamation des résultats.

La mission d'observation électorale de la CEEAC surveille également le comportement des acteurs politiques, notamment les partis politiques, les candidats et les médias. La mission évalue également le niveau de participation des électeurs et l'efficacité du système de gestion des élections.

À la fin de la mission d'observation électorale, la mission publie un rapport contenant ses observations et recommandations pour améliorer le processus électoral dans le pays concerné. Ces recommandations peuvent être formulées à l'attention du gouvernement, des autorités électorales, des partis politiques, des organisations de la société civile et de la communauté internationale.

CONCLUSION PARTIELE 1

Au regard de ce qui précède, l'avènement des missions d'observation en Afrique (lesquelles jouent un rôle dans la crédibilité des scrutins en Afrique centrale) s'est faite par le truchement des éléments substantiels qui, depuis les années 90 ont permis de comprendre la nécessité de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et l'Etat de droit en Afrique. Cela s'est traduit par des déclarations et mesures clés de l'UA en la matière, et par des textes juridiques internationaux et régionaux. Cette politique de promotion de ces valeurs universelles que sont la démocratie, la bonne gouvernance et l'Etat de droit est également le fruit d'une construction institutionnelle et organique.

A côté de cet élan pris sur le plan normatif, organique, et institutionnel, il a été question de se rassurer des cadres autour desquels ces mesures se sont développées. Elles sont bâties sur des stratégies qui servent de boussole pour la réalisation de ces programmes et décisions, et même décisionnelles, car impliquant également des organes qui rendent fiables les configurations électorales. Dans les élections qui ont lieu dans les pays d'Afrique en général, les résultats n'ont jamais fait l'unanimité. Cela crée toujours des tensions qui se terminent parfois par des crises postélectorales. C'est la raison pour laquelle les organes juridictionnels et quasi juridictionnels jouent un rôle important dans ces consultations, même si pour certains observateurs ils sont acquis aux causes des régimes en place.

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme