WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude de l'état et de la valorisation des fruitiers sauvages en zone afrique tropicale: cas de la commune de Ndali (Bénin)


par Achraf Issiakou
Institut national universitaire de Champollion - Master 1 2024
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.5. Fréquences d'usage des espèces par la population locale

Près de la moitié des participants à notre étude utilise les espèces fruitières sauvages de la forêt de N'dali quotidiennement dans le cadre de leur activité et leur alimentation, 40% en font un usage occasionnel alors 11% usent des espèces durant certaines cérémonies ou rites traditionnelles.

Figure 5 : : Fréquence d'usage des espèces fruitières sauvages

Source : enquête de terrain

1.6. Périodes d'accessibilité aux espèces et leur accès 

La figure 6 révèle que plus du tiers des espèces que les enquêtés utilisent sont difficiles à trouver (33,29%), alors que 31,44% des espèces sont plutôt accessibles facilement et 14,78% sont rares. De plus, 20,54% des usagers de la forêt de N'dali affirment que les espèces utilisées ont connu une évolution dans le temps.

En termes de disponibilité dans le calendrier, 78% environ des enquêtés déclarent qu'ils trouvent les espèces fructueuses sauvages durant la saison pluvieuse alors que très peu d'espèces sont trouvées durant la saison sèche.

Figure 6 : Période d'accessibilité aux espèces fruitières sauvages

Source : enquête de terrain

1.7. Valeur d'usage ethnobotanique des espèces végétales sauvages

Le tableau 3 présente les valeurs d'usage ethnobotanique des espèces sauvages recensées lors de notre étude. A N'dali, les six espèces présentant un fort potentiel d'usage ethnobotanique sont respectivement Vitellaria paradoxa (VUT= 8,68), Parkia biglobosa (VUT= 7,14), Vitex doniana (VUT=7,01), Adansonia digitata (VUT= 6,98), Blighia sapida (VUT= 6,92) et Tamarindus indica (VUT= 6,88).

Tableau 4 : Valeur d'usage ethnobotanique des espèces fruitières sauvages utilisées

Espèces

Valeur d'usage totale

Rang

Parkia biglobosa

7,14

2

Vitellaria paradoxa

8,68

1

Adansonia digitata

6,98

4

Cola millenii

3,76

21

Ficus sur

5,66

13

Tamarindus indica

6,88

6

Annona senegalensis

5,13

15

Datarium microcarpum

4,34

3

Vitex doniana

7,01

19

Blighia sapida

6,92

20

Dialium guineense

5

16

Opilia celtidifolia

6,76

7

Khaya senegalensis

4,9

17

Diospyros mespiliformis

5,42

14

Gardenia erubescens

5,96

9

Strychnos spinosa

4,78

18

Anacardium Occidentale

3,3

23

Bombax Costatum

3,89

5

Azadirachta indica

5,96

9

Borassus aethiopum

5,84

11

Gardenia ternifolia

3,32

22

Milicia excelsa ou Chlorophora excelsa

5,8

12

Lannea acida

6,56

8

Source : enquête de terrain

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984