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Analyse sociologique des politiques scientifiques au Gabon: cas du CENAREST


par Sandrine Esther MEYO ME NDONG
Université Omar Bongo - Master 2021
  

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Chapitre I : Histoire de la recherche scientifique au Gabon

La recherche scientifique est une activité qui permet de produire des connaissances nouvelles, de tenter d'apporter des solutions concrètes aux problèmes bien spécifiques, tout en contribuant aux progrès sociaux. Pour ce qui est de notre étude, l'activité qui nous intéresse est celle effectuée au sein des établissements de recherche publique au Gabon. Dans ce chapitre, nous parlons de l'histoire de la recherche scientifique au Gabon avant et après les indépendances, et de son organisation après la nationalisation de la recherche.

Section 1 : Recherche scientifique au Gabon

C'est environ dix ans après les indépendances que la recherche scientifique a été nationalisée. Nous retenons les « priorités » définies par les gouvernants au cours de la création de nouveaux organes en charge de la recherche. Nous faisons une analyse du rôle de la recherche et du statut de chercheur sur la base des textes officiels.

1.1 Histoire de la recherche scientifique dans la société gabonaise

Pour rappeler le contexte historique, les pays occidentaux connaissaient une révolution industrielle qui les emmena à avoir de plus en plus besoin de matières premières. Dans cette quête des matières premières, ils exploitaient les colonies.

Au regard de cette course à l'industrialisation, les pays tels que la France, l'Angleterre, l'Espagne rentrèrent en conflit et décidèrent de faire une répartition des terres africaines. Il faut dire que les actes qui suivirent, notamment, le mentorat de la France pour le Gabon, n'étaient pas issu d'un bénévolat, mais plutôt d'une volonté d'avoir une mainmise sur les différentes

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ressources110. Le partage des terres, comme il a été fait, avait pour but de permettre à chaque colonie d'avoir une terre d'exploitation qui lui serait sienne et dont elle règlementerait l'organisation sociale.

L'insertion des pays d'Afrique dans l'Organisation des Nation Unies suite à la recommandation des États-Unis, semblait être l'initiative d'une politique « gagnant-gagnant ». Dans l'optique d'abaisser les tensions, les anciens colons se proposaient d'aider au développement et au progrès de leurs différentes colonies. Ainsi, le Gabon, le Congo, le Cameroun, etc., seront dans une marche pour le progrès scientifique, en insérant la recherche scientifique dans ses points de référence, chapotés par la France. La recherche fut entreprise au Gabon bien avant les indépendances avec l'Office de la Recherche Scientifiques et Techniques d'Outre-Mer (ORSTOM), aujourd'hui rebaptisé Institut de Recherche Développement (IRD). La recherche scientifique, en tant qu'activité conventionnelle est introduite dans la société gabonaise par la situation coloniale et sera nationalisée sur la base des transformations sociales, politiques et économiques que connaissait la société gabonaise.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus