2. Ressources halieutiques comme Biens communs
En s'appuyant sur le cas de la Mauritanie
particulièrement à Nouadhibou, les ressources halieutiques sont
des biens communs, car ces ressources gérées et exploitées
par des acteurs en sont accord avec des règles bien définies. Le
concept de Bien Commun et celui du développement durable sont
considérés comme assez proches voire complémentaires
(Youg, 2000). Les Biens communs sont souvent des ressources collectives
renouvelables d'où nous parlerons des ressources halieutiques.
L'exploitation de ces ressources se fait par une rivalité et la
non-exclusion.
La concurrence entre les pêcheurs et la non exclusion de
ceux qui n'ont pas de quotas conduisent au phénomènes de la
surexploitation, mais aussi à la dégradation des ressources
halieutiques et leurs milieux. Dans ces processus, le principe
d'égoïsme et d'individualité pose problème,
d'où l'apparition de « la stratégie des communs »
(Hardin, 1968). Les biens communs « Commons » sont
réinventés par Olinor Ostrom qui les définit comme :
« Le terme ressource commun désigne un système de
ressources suffisamment important pour qu'il soit coûteux (mais pas
impossible) d'exclure ses bénéficiaires potentiels de
l'accès aux bénéfices
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liés à son utilisation » (Olinor
Ostrom, 2010). Pour aller plus loin, toutes ressources pouvant être
partagées par des groupes d'individus sont fragiles et encourent des
dégradations.
Pour une gestion durable et responsable ces biens communs
doivent changer d'appellation pour devenir les biens publics. Autrement dit,
l'État régit des réglementations vis-à-vis de
l'exploitation de ces biens « ressources halieutiques ».
2.1. La privatisation comme outil pour accéder aux
ressources halieutiques
Communément connue, la privatisation des ressources
halieutiques est un sujet d'actualité au niveau mondial. Les atteintes
affectant les ressources halieutiques deviennent de plus en plus intenses. En
effet, la privatisation est un outil performant de la protection et de la
gestion des ressources halieutiques. Elle permet de privatiser l'accès
aux produits halieutiques, pour réduire la surexploitation. Mais
malgré cette modification du code de la pêche, le stop de la
surexploitation n'a pu pas se faire. Cette législation a pour but de
réguler les ressources halieutiques.
La privatisation peut avoir des inconvénients pour
certains pêcheurs artisanaux au bénéfice de la pêche
hauturière, car l'État octroie une grande part des concessions
aux pêcheurs hauturiers. Mais l'État mauritanien a
développé la privatisation pour la conservation et la protection
des espèces halieutiques, mais aussi la création des parcs de
réserve pour la protection de la biodiversité. Les ONG et les
défenseurs de l'environnement et de la biodiversité accompagnent
et encouragent l'État dans cette lancée. Ces ONG soucieuses des
ressources halieutiques et de la protection de l'environnement dénoncent
la dégradation et la surexploitation de certaines espèces. Pour
favoriser la privatisation, l'État mauritanien met en place un
instrument pour la gestion de la pêche et préserver la ressource
halieutique.
La privatisation peut avoir des inconvénients pour
certains pêcheurs artisanaux. Pour eux, l'État octroie une grande
part des concessions aux pêcheurs hauturiers. Mais l'État
mauritanien a développé la privatisation pour la conservation et
la protection des espèces halieutiques, mais aussi la création
des parcs de réserve pour la protection de la biodiversité. Les
ONG et les défenseurs de l'environnement et de la biodiversité
accompagnent et encouragent l'État dans cette lancée. Ces ONG
soucieux des ressources halieutiques et de la protection de l'environnement
dénoncent la dégradation et la surexploitation de certaines
espèces. Pour favoriser la privatisation, l'État mauritanien met
en place un instrument pour la gestion de la pêche et préserver la
ressource halieutique.
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