Situation de la gestion durable des ressources halieutiques dans la région de Nouadhibou (nouadhibou)par Alassane M'BOW Conservatoire national des arts et métiers - Master 2 2017 |
5.1. Les micro et macro déchetsLes activités humaines produisent des déchets sur le littoral ou dans la mer. Les macro-déchets représentent des risques sur l'environnement marin. Nous entendons par macro-déchets tout débris de navires ou tout rejet domestique. Ils sont en plastique, en verre ou en métal. La plupart des macro-déchets sont flottants. Les déchets domestiques déposés au bord de la plage sont transportés naturellement par la mer. Selon Jambeck, les macro-déchets en plastique sont estimés à 275 millions de tonnes dans le milieu marin, ce qui se traduit à 4,8 à 12, 7 millions de tonnes par an et cela sera multiplié par dix en 2025 (Jambeck et al, 2015). Les micro-déchets sont issus d'une matière photodégradable, constitués en général de plastique et des textiles. Selon la National Océan and Atmospheric Administration (NOAA), les micro-déchets détiennent plusieurs concentrations de polychlorobiphényles (PCB), des dichlorodiphényl trichloro-éthane (DDT) et d'autres contaminants hydrophobes (Barnabé, 2016). Il convient de souligner que les déchets peuvent être chargés de toxines et ingérés par les espèces filtreuses telles que les moules et les huîtres (Alexandra et maria, 2017). Les écosystèmes marins sont confrontés à des déchets solides encombrants, ces déchets représenteraient environ 41 % en 15 ans. Dans ces 41 %, les engins de pêche en représentent une grande partie (François et al., 2013). 45 Photo 6 : Déchets dans le fond du La Baie du Lévrier Photo 7 : Déchets sur la plage de Nouadhibou 6. Le changement climatique Les activités anthropiques sont devenues intenses durant ces dernières décennies. Les concentrations des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère indiquent que le changement climatique se font ressentir sur le milieu. Les activités humaines participent dans le changement climatique (Naouel, 2014). Plusieurs observations scientifiques ont souligné que le réchauffement climatique touche plus de 90% des océans, ce phénomène affecte les espèces marines du fait de la hausse des températures. Le changement climatique a des conséquences sur l'ensemble de la terre. Il influe sur tous les composants de l'écosphère, le climat varie à l'échelle du temps. Ces variations influent sur l'environnement et sur les espèces (Grégory, 2017). Le changement climatique affecte les écosystèmes et la biodiversité, particulièrement les ressources halieutiques et les milieux marins. Il peut causer des mutations pour les espèces biologiques. Pour faire face aux changements climatiques, les ressources halieutiques migrent vers les pôles. Cette migration a été observée presque dans les eaux marines (Gregory, 2017). En effet, le changement climatique est responsable de l'acidité des océans. Cette acidité affecte certaines espèces telles que les bivalves, les échinodermes, les crustacés et les mollusques, mais aussi sur le réseau trophique océanique (Kurihara, 2008). La biomasse terrestre et l'océan échangent en permanence avec le CO2 de l'atmosphère. Les océans retiennent le CO2, mais la concentration de CO 2 a augmenté et cela déplace l'équilibre et cause la baisse du pH. Le pH est compris entre 8,10 et 8,14. Les océans deviennent alcalins : pH > 7 (Barnabé, 2016) (voir l'illustration ci-dessous). Les activités anthropiques sont devenues intenses durant ces dernières décennies. Les concentrations des gazs à effet de serre (GES) dans l'atmosphère indiquent que le changement climatique se fait ressentir sur le milieu. Les activités humaines participent au changement climatique (Naouel, 2014). 46 Figure 10 : Diminution du pH dans l'eau de mer (Source : |
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