La problématique de la crise écologique selon Vittorio Hà¶slepar Adolphe Aganze Ntamwenge Institut supérieur de philosophie et de théologie, saint Jean XXIII de Kolwezi (Scolasticat franciscain) - Bachelier en philosophie 2017 |
II.2.Les problèmes liés à la crise écologiqueII.2.1.Le changement climatiqueNotre siècle est celui du changement brusque du climat. Le changement climatique fait état d'une modification importante et indésirable du climat résultant des activités humaines. Depuis Descartes, la dichotomie observée entre la res cogitans et la res extensa avait créé une prédominance de l'être humain sur la nature. Ceci a poussé l'homme à un agissement sans précédent au sein de la nature jusqu'à ce changement brusque du climat. Ceci s'observe par de nouvelles contaminations virales qui n'ont autre source que les oiseaux sauvages infectés sous l'effet des brusques changements climatiques qui modifient les circuits des migrations.Voilà pourquoi, nous trouvons qu'il est grand temps aux pays industrialisés tels que la Chine, la Corée du Nord, le Japon, les États-Unis d'Amérique, la République Sud-Africaine, etc. de mettre de côté les gains à court terme pour empêcher cette catastrophe à long terme du changement brusque du climat car le climat est un bien commun mondial qui ne se limite pas à une portion de Nations puissantes. II.2.2.Le réchauffement climatiqueLa problématique du réchauffement climatique est une augmentation de façon inattendue de la température moyenne à la surface de la terre due à l'accroissement des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.Il semble assezprobable que la progression du réchauffement climatique en ce XXIème siècle puisse être largement mise sur le compte de l'industrialisation « sauvage » non contrôlée au niveau de ses conséquences écologiques. Bien entendu, la température sur la surface de la planète Terre n'a cessé d'augmenter qu'à cause d'une grande concentration du gaz à effet de serre dans l'espace, créant ainsi la perturbation dans le système. En effet, ce réchauffement climatique amène aujourd'hui l'être humain du tiers-monde comme celui des pays industrialisés vers le chaos environnemental :les inondations régulières dues à la fonte des neiges dans les parties polaires pour le Canada et la pourriture des racines et une pauvreté accrue pour les villages lacustres43(*)qui n'ont pour ressource unique que la pêche, la sécheresse ou l'extinction totale des cours d'eau dans les pays désertiques comme le Nord et le Sud du Soudan, le Tchad, la Somalie en ce qui concerne le berceau de l'humanité ; l'accroissement de la température ambiante des crêtes des volcans (Aux Philippines avec le Volcan de Mayon pour le cas récent). Certes, il est révoltant de voir que les personnes incapables de se protéger, vivant dans la pauvreté sont les plus frappées par l'impact du réchauffement climatique et plus particulièrement les pays moins avancés.Face à cette calamité grandissante dont notre siècle est victime, le pape François tire encore sa sonnette d'alarme pour alerter les actionnaires et groupes industriels en leur rappelant que « le climat est un bien commun, de tous et pour tous »44(*) afin de ne pas tomber dans la fragilité et l'indifférence de la philosophie moderne du droit qui prétendait que notre Terre est dépourvue de tout droit dans son ensemble d'une part et que les générations futures45(*)ne peuvent prétendre à aucun droit par le fait qu'elles n'existent pas encore d'autre part. * 43 Cfr. G.E. BOURGOIGNIE, Les hommes de l'eau : ethno-écologie du Dahomey Lacustre, éd. Éditions Universitaires, Paris, 1972, p. 35. * 44FRANÇOIS, Laudato Si' : Sur la sauvegarde de la maison commune, n°23, 24. * 45 Cfr. HÖSLE, Philosophie de la crise écologique, 47. |
|