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Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

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III.1.4. Présentation théorique de la démarche économétrique

III.1.4.1. Détermination du nombre de retards

Nous pouvons postuler que, dans certaines spécifications de modèles économétriques temporels, la variable endogène dépend des valeurs prises par une variable exogène à des époques antérieures, tel que :

.

Il est obligatoire de savoir où arrivent les décalages. Ainsi, des différentes méthodes permettent de déterminer le nombre de retards d'un modèle économétrique temporel donné. Le nombre de retards retenu est celui qui minimise la somme des carrés des résidus (SCR) et maximise le coefficient de détermination.

Trois méthodes sont utilisées dans la détermination du nombre de retard optimal :

- Le test de Fisher qui consiste à tester l'hypothèse de nullité des coefficients de régression pour les retards supérieurs à k, k étant le retard optimal.

- Le critère d'Akaike (AIC) qui consiste à retenir comme valeur de k, celle qui minimise la fonction d'Akaike donnée comme suit :

.

Avec SCR: Somme des Carrés des Résidus pour le modèle à k retards.

n : nombre d'observations disponibles (chaque retard entraine la perte d'une observation).

Ln : Logarithme népérien.

- Le critère de Schwarz (SC), proche du critère d'Akaike, qui consiste à retenir la valeur de k qui minimise la fonction de Schwarz libérée ainsi :

.

III.1.4.2. Analyse de la stationnarité des variables

Comme BOURBONNAIS (2003) le précise, les théories économiques remettent en cause les résultats obtenus par les études utilisant les régressions des séries temporelles sans vérifier la stationnarité des variables, l'existence de racine unitaire et leur coïntégration.

En effet, la plupart des variables économiques sont générées par un processus non stationnaire. Les théories économétriques consistent donc à vérifier la stationnarité des séries temporelles et les rendre stationnaires pour pouvoir les appliquer à des techniques statistiques. La tendance d'affirmer ou d'infirmer de façon intuitive certaines réalités en faisant seulement recours à la théorie peut conduire à des conclusions quelque peu erronées.

Le test de stationnarité largement répandu depuis des années est celui de racine unitaire. Le point de départ est le processus de racine unitaire défini comme suit : (-1 = ñ =1).Si ñ = 1, nous sommes en situation de non stationnarité, dans ce cas, la variance de Yt n'est pas stationnaire. Toutefois, si |ñ|< 1, la série chronologique Yt est stationnaire dans le sens dont on la définit.

Cependant, les différents tests de racine unitaire utilisés sont :

- Le test de Dickey-Fuller (DF) qui permet la mise en évidence du caractère stationnaire ou non d'une série chronologique par la détermination d'une tendance déterministe ou stochastique ;

- Le test de Dickey-Fuller augmenté (DFA) qui part de l'hypothèse que le terme de l'erreur (ut) n'est pas corrélé. Par contre, il n'y a aucune raison pour que, a priori, l'erreur soit non corrélée. C'est ainsi que Dickey et Fuller ont mis au point un test qui prend en compte l'hypothèse de l'existence de la corrélation des erreurs. C'est le test Dickey-Fuller Augmenté (DFA) ;

En considérant les trois équations du test DF, le test DFA est effectué en ajoutant à celles-ci des valeurs décalées de la variable dépendante. Le test DFA est fondé sur l'estimation par les MCO des trois modèles sous l'hypothèse alternative, H: |Ö1|< 1.

Ce test se déroule de la même manière que le test DF, tout en se servant des tables statistiques différentes. La valeur de p peut être déterminée selon les critères d'Akaike et de Schwarz.

Ou encore, en partant d'une valeur suffisamment importante de p, on estime un modèle à p-1 retards, puis à p-2 retards, jusqu'à ce que le coefficient du pième retard soit significatif.

- Le test de Phillips et Perron (PP) qui constitue le prolongement des tests DF et DFA. Phillips et Perron utilisent des méthodes statistiques non paramétriques pour prendre en compte la corrélation sérielle dans les termes d'erreur sans pour autant ajouter des termes de différence décalés.

La statistique PP donnée par :

, Avec , est à comparer aux valeurs critiques de la table de MacKinnon. Le logiciel EVIEWS facilite l'utilisation de ce test. En effet, cette statistique ainsi que les valeurs critiques sont fournies automatiquement.

Les critères de rejet ou d'acceptation de l'hypothèse nulle sont les mêmes que pour ceux des tests DF et ADF.

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