WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Graphique 8: Evolution des taux de croissance de la consommation privée et de la fiscalité directe des entreprises (1983-2013)

Source: construis par nous-mêmes à partir des données de l'annexe 4 et 6

L'analyse de ce graphique nous montre que la consommation privée au Burundi n'évolue pas de la même manière avec la fiscalité directe effectuée sur les entreprises pour toute la période d'étude. Cependant, pour certaines périodes notamment 1990-1991, 1993-1995, 2005-2007 et 2008-2013, la variation de la fiscalité directe des entreprises s'est accompagnée d'une variation en sens inverse de la consommation privée.

Cependant, il existe des périodes pour lesquelles la variation du taux de croissance de la consommation privée suit la même évolution que celle du taux de croissance de la fiscalité directe des entreprises ; mais, le constat est qu'il existe une relation entre la consommation privée et la fiscalité directe des entreprises.

Nous comparons maintenant l'évolution de la consommation privée avec celle des ménages :

Graphique 9 : Evolution des taux de croissance de la consommation privée et de la fiscalité directe des ménages (1983-2013)

Source: construis par nous-mêmes à partir des données de l'annexe 4 et 6

De ce graphique nous constatons aussi que la consommation privée au Burundi n'évolue pas de la même manière avec la fiscalité directe effectuée sur les ménages pour toute la période d'étude. En effet, pour les périodes 1984-1986, 1991-2000, 2001-2004 et 2008-2011, une variation de la fiscalité directe des ménages s'est accompagnée d'une variation de la consommation privée dans le sens contraire.

Il existe aussi des périodes pour lesquelles la variation du taux de croissance de la consommation privée suit la même évolution que celle du taux de croissance de la fiscalité directe des ménages ; le constat en est qu'il existe une relation entre la consommation privée et la fiscalité directe des ménages.

Ainsi, toutes ces considérations nous poussent à croire qu'il ya une relation négative entre la consommation privée et la fiscalité directe des entreprises et des ménages, très remarquablement celle des ménages ; mais puisque les résultats de ce graphique ne nous permettent pas de bien voir clairement pour certaines périodes le signe de la consommation privée lorsque la fiscalité directe des entreprises et des ménages augmente ou diminue, le troisième chapitre nous permettra de vérifier la relation par une analyse empirique.

II.6. Conclusion du second chapitre

Comme ce chapitre était essentiellement descriptif, nous avons d'abord présenté la fiscalité directe des entreprises et des ménages dans sa structure et son évolution. Les résultats de notre recherche nous ont permis de constater que cette fiscalité est constituée principalement par les impôts sur les revenus et bénéfices ainsi que les impôts sur le patrimoine. Tous ces impôts ont augmenté sur toute la période ; mais, à partir de 2010, les données relatives aux impôts sur le patrimoine ne sont pas disponibles.

De plus, nous avons trouvé que la contribution de la fiscalité directe des entreprises et des ménages dans les recettes totales est peu importante (en moyenne de 27,4%) par rapport à celle de la fiscalité indirecte. Quant à la consommation privée au Burundi, elle s'est accrue sur toute la période avec une augmentation moyenne de 3674%. Nous avons aussi constaté que sa contribution dans la croissance du PIB est très importante.

L'étude en rapport avec le comportement de la consommation privée face à la fiscalité directe des entreprises et des ménages au Burundi a montré que pour certaines périodes la consommation privée diminue lorsque la fiscalité directe (des entreprises ou des ménages) augmente et vice-versa.

Mais, il existe des périodes où ces variables varient dans le même sens ; raison pour laquelle il nous a été difficile de prédire le sens totale de variation de la consommation privée lorsque la fiscalité directe effectuée sur les entreprises et les ménages augmente ou diminue. Cela donne lieu au troisième chapitre, où nous avons vérifié empiriquement la relation entre la consommation privée et la fiscalité directe des entreprises et des ménages au Burundi.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius