WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets de la fiscalité directe des entreprises et des ménages sur la consommation privée au burundi


par Désiré NTIRABAMPA
Université du Burundi - Licence 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.1.1.2. Les nouvelles réformes fiscales

Dès le 1er janvier 2002, la taxe ad valorem sur la consommation de la bière Amstel est fixée à 50% et celle de la cigarette se stabilise à 58% du prix ex usine. Cette taxe inclut aussi la taxe de transaction. Il est également instauré un droit d'accises sur le sucre dont la taxe est fixée à 50 FBU par kilo. De même, le taux de taxe sur la transaction des opérations de télécommunication est fixé à 20%.

Par dérogation à l'article 3 de la loi n°1/005 du 30 Avril 2004 portant fixation des tarifs des droits de douane sur les produits importés en dehors des pays membres du COMESA, ces tarifs sont fixés comme suit à partir de l'année 2005 :

- Biens de consommation : 30%

- Produits intermédiaires : 15%

- Matières premières : 5%

- Biens d'équipement : 10%

En 2005 également, la taxe de service, perçue par le département des douanes, frappe toutes les importations à l'exception des importations exonérées dans le cadre de la Convention de Vienne. Il est également institué une prime fixée à 10% des montants perçus par les impôts à toute personne qui relève une fraude fiscale et/ou douanière.

Au cours des années 2006 et 2007, les taxes de transaction sur les opérations bancaires et sur la vente des propriétés foncières sont supprimées. En 2008, la taxe de service de 6% qui était perçue par douane a été supprimée.

II.1.2. Evolution des recettes fiscales au Burundi

De façon générale, les recettes fiscales du Burundi sont constituées par les impôts directs et les impôts indirects. En effet, les impôts directs sont ceux qui frappent directement les facultés contributives.

Quant aux impôts indirects du Burundi, ils prennent leur source dans le commerce intérieur et extérieur en frappant indirectement les facultés contributives, dès lors qu'ils ne sont prélevés sur le contribuable que lorsque ce dernier dépense ou utilise son revenu. Nous citons en guise d'exemple la TVA, supportée par les consommateurs mais qui n'est due qu'à l'occasion de l'achat d'un bien ou d'un service. Mais il est aussi difficile de prévoir directement entre les agents économiques privés celui qui supporte la fiscalité indirecte sans avoir calculé les différentes élasticités.

Cependant, l'ampleur de ces deux types d'impôts peut permettre d'apprécier le niveau de développement économique d'un pays. Plus un pays atteint un certain niveau de développement économique, plus la part des impôts directs essentiellement les impôts sur les sociétés devient plus importante dans les recettes totales de l'Etat (NZIRORERA, 1997) cité par NSABIMANA (2013).

Le ratio (impôts indirects/impôts directs) est indicateur important du développement d'un pays. Ce ratio est bas dans les pays en voie de développement alors qu'il est élevé dans les pays développés.

Le graphique ci-après nous permet de voir comment ont évolué les recettes fiscales du Burundi au cours de notre période d'étude.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon