I.3.
Le comportement des contribuables envers la fiscalité :
Théorie d'ArthurLAFFER
Comme le souligne NTABANGANA(1997), l'impôt est une
véritable manifestation d'acceptation de financement du secteur public
et en même temps d'appartenance à la collectivité
nationale. Ainsi, le constat est que les contribuables font toujours preuve de
méfiance à l'égard des législations fiscales compte
tenu de leur ampleur raison pour laquelle on peut passer une revue à ce
principe de LAFFER stipulant que « Trop de taux tue les
totaux ».
En effet, son modèle décrit les réactions
des contribuables face à l'importance et à l'évolution de
la charge fiscale et met en évidence les conséquences de la
hausse continuelle des prélèvements fiscaux sur le plan
macroéconomique.
Autrement dit, il prétend refléter les effets
désincitatifs sur le travail et l'épargne d'une
élévation du taux d'imposition au-dessus d'un certain niveau de
prélèvement.
L'auteur fonde son modèle sur l'idée longtemps
soulevée par BARTHELEMY selon laquelle « les gros taux tuent
les totaux » (DUVERGER, (1978). Plus précisément,
l'augmentation des recettes fiscales finit par ne plus compenser le
rétrécissement de la base taxable consécutif à la
hausse du taux, d'où la baisse du rendement fiscal.
Partant de cette affirmation, le rendement de l'impôt
est représenté par une courbe d'abord croissante jusqu'à
un taux déterminé puis décroît avec une nouvelle
augmentation de l'impôt.
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