2- Test de stationnarité des
résidus
Une autre façon de vérifier l'existence d'une
relation de cointégration entre les variables serait d'étudier la
stationnarité des résidus issus du modèle de long terme,
c'est-à-dire du modèle statique. En effet dans l'approche
développée en deux étapes par Engel et Granger,
après avoir effectué le test de cointégration, on peut
utiliser les résidus de la relation statique comme un terme de
correction d'erreur dans une régression dynamique en différence
première. Ainsi, après avoir extrait ces résidus pour en
étudier la stationnarité, les résultats suivants ont
été obtenus :
Tableau 16:
résultats du test de stationnarité des résidus
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Test ADF en niveau
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Test ADF en difference première
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Variables
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Valeur de la statistique
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Valeur critique (seuil de 5%)
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Valeur de la statistique
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Valeur critique (seuil de 5%)
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RESID01
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-3.642481
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-2.986225
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Source : auteur à partir d'eviews 8
Il en découle que les résidus
récupérés sont stationnaires. Le test de Dickey-Fuller
Augmenté nous montre que nos résidus de long terme sont
stationnaires en niveau pour un seuil de significative de 5% (voir annexe 6).
Cette stationnarité des résidus nous permet de conclure que les
variables de notre modèle sont cointégrées. La relation de
cointégration confirmée par ce test de stationnarité des
résidus valide l'utilisation du modèle de court terme. Ce
modèle nous permettra de déterminer la dynamique de court terme.
Ces différents tests préliminaires effectués nous
permettent d'effectuer les estimations de notre modèle
économétrique par la méthode des moindres carrés
ordinaires sans risque des biais d'estimations. Selon Engel et Granger (1987),
l'estimation doit se faire en deux étapes :
- premièrement, faire une estimation de la relation de
long terme par la méthode des moindres carrés ordinaires.
- Deuxièmement, récupérer les résidus
de cette relation de long terme pour estimer le modèle à court
terme.
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