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Cytotoxicité larvaire et activités antimicrobiennes des extraits de Adansonia digitata L., Tamarindus indica L. et de Acacia nilotica L. delile sur des souches microbiennes multirésistantes au Bénin


par Afoussatou AMADOU
Universite d'Abomey Calavi - Master en Microbiologie Moleculaire et medicale 2022
  

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3.1.4.3. Activité antifongique des différents extraits des plantes utilisées en fonction des profils de virulence

La figure présente le pourcentage d'activité antifongique des extraits sur les souches fongiques présentant les facteurs de virulence lécithinase, hémolysine, Biofilm, exopolysaccharide et adhésion.

a. D'après la figure 15a, les extraits aqueux de fruit et d'écorce de A. digitata n'ont présenté aucune activité antifongique sur les souches présentant le facteur lécithinase. Seuls les extraits éthanoliques de feuille et aqueux de l'écorce de T. indica ont présenté une activité sur les souches ayant présenté la virulence à la lécithinase. Quant à l'activité de A. nilotica, les extraits testés ont présenté une activité similaire aussi bien sur les souches présentant ou non le facteur de virulence à la lécithinase.

Figure 15a : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur lécithinase

b. Les extraits aqueux de fruit et de l'écorce de A. digitata n'ont présenté aucune activité antifongique sur les souches présentant la virulence à l'hémolysine (figure 15 b). Lesextraits éthanoliques et aqueux de feuille, fruit et écorce de T. indica ont présenté une faible activité sur les souches présentant la virulence à l'hémolysine. Quant à l'activité antifongique de A. nilotica, les extraits actifs (extraits aqueux de feuille, écorce et fruit et l'extrait éthanolique d'écorce) ont présenté une activité sur essentiellement les souches virulentes testées.

Fig 15b : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur hémolysine

c. En ce qui concerne l'activité antifongique des extraits sur les souches virulentes présentant le facteur biofilm (figure 15c), les activités antifongiques des plantes T. indica et A. digitata ont été notées avec les extraits éthanoliques des feuilles. Par contre, seul l'extrait éthanolique d'écorce a présenté une faible activité sur les souches ne présentant pas la virulence à ce facteur. Quant à la plante A. nilotica, les extraits aqueux de fruit et d'écorce et l'extrait éthanolique d'écorce ont présenté une activité vis-à-vis des souches ayant présenté ou non le facteur de virulence biofilm.

Fig 15c : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur biofilm

d. En ce qui concerne l'activité antifongique des extraits sur les souches virulentes au facteur exo polysaccharide (figure15 d), l'activité antifongique de l'extrait éthanolique de l'écorce pour A. digitata et les extraits aqueux de feuille, fruit et de l'extrait éthanolique d'écorce pour A. nilotica ont été notées sur les souches présentant le facteur exo polysaccharide. Par contre, seuls les extraits aqueux de feuille et éthanolique d'écorce de T. indicaont présenté une activité antifongique sur les souches présentant la virulence à ce facteur.

Fig 15d : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur exo polysaccharide

e. Quant au facteur Adhésion (figure 15e), seuls les extraits aqueux et éthanolique de feuille de T. indica, les extraits aqueux et éthanolique de feuille, l'extrait éthanolique de l'écorce et de fruit de A. digitata de même que les extraits aqueux de feuille, de fruit et de l'écorce de A. nilotica ont présenté une activité antifongique sur les souches présentant le facteur adhésion. Seuls les extraits aqueux et éthanolique de feuille de T. indica ont présentéune activité antifongique sur toutes les souches ne présentant pas le facteur de virulence Adhésion.

Fig 15e : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur adhésion.

f. Quant au facteur de virulence Gélatine, la figure montre que les extraits des plantes ont une activité variable selon les souches fongiques virulentes testées. Seuls les extraits aqueux de feuille et de fruit, de même que l'extrait éthanolique de l'écorce de A. nilotica ont présenté une activité antifongique sur les souches fongiques présentant le facteur de virulence Gélatine.

Fig 15f : Pourcentage d'activité antifongique des différents extraits des différentes plantes étudiées sur les champignons présentant la virulence au facteur gélatine

3.1.5. Détermination du pouvoir antibiotique ou antifongique des extraits de plante

Le tableau XXI ci-dessous présente les résultats des CMI, CMB et du pouvoir antibiotique des extraits testés sur chaque souche bactérienne et fongique. Les concentrations minimales bactéricides (CMB) et fongicides (CMF) ont varié en fonction du type de l'extrait et des souches testées. Le pouvoir antimicrobien (a.p) a été déterminé grâce au rapport CMB/CMI.

Les Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI) obtenues sont variables en fonction des types de souches et d'extraits. Les CMI des extraits aqueux de fruit et feuille de A. nilotica ont varié de 3,370,00 à 18,758,84 en fonction de la souche testée. L'extrait aqueux de feuille a présenté un pouvoirbactériostatique (rapport CMB/CMI égal à 4) sur les souches de K. oxytoca, E. cloacae et K. pneumoniae ATCC 25922. Par contre, l'extrait aqueux de fruit a présenté un pouvoir bactéricide (rapport CMB/CMI inférieur à 1)sur les souches de E. coli, E. cloacae et K. pneumoniaeATCC 25922. Les extraits aqueux et éthanolique des fruits de T. indica ont présenté des CMI variables entre 6,750,00 et 12,50,00 en fonction des souches testées. Ces extraits ont présenté un pouvoir bactériostatique sur les souches de K. oxytoca, E. coli (extrait éthanolique de fruit), K. pneumoniaeATCC 25922 et E. cloacae (extrait éthanolique de fruit). Seul l'extrait aqueux du fruit a eu un pouvoir bactéricide sur les souches deE. cloacae. En ce qui concerne les extraits de A. digitata, les CMI des extraits aqueux de fruits et éthanolique d'écorce ont présenté une CMI variable de 6,750,00 à 500,00. Les CMI et CMB de l'antibiotique de référence sur souches Cocci Gram + ont étérespectivement de 6,750,00 et 12,50,00avec un pouvoir bactéricide. L'antibiotique de référence a présenté un pouvoir bactériostatique sur les souches d'entéropathogène avec une CMI variant de 6,750,00 à 12,50,00.

Par rapport aux CMI, CMF et le pouvoir antifongique des extraits testés sur les souches de Candida présentés dans le tableau XXII, les CMI des extraits ont varié de 6,750,00 à 500,00 en fonction des souches. Les extraits ont présenté des CMI faibles sur les souches sensibles par rapport aux souches résistantes. L'antifongique de référence a présenté un CMI variant de 6,750,00 à 12,50,00.Aucune CMF et pouvoir antifongique n'ont été notés sur toutes les souches de Candida testées.

Tableau XXI : CMI, CMB et du pouvoir antibiotique des extraits de plante

Extraits

ANFrA

ANFA

TIFrA

TIFrE

ADFrA

ADEE

 

IMI

 
 

C

M

I

C

M

B

P.a

CMI

C

M

B

P.a

C

M

I

C

M

B

P.a

C

M

I

CMB

P.a

C

M

I

C

M

B

P.a

CM

I

CMB

P.a

C

M

I

C

M

B

P.a

S. aureus

12,50,00

-

-

12,50,00

-

-

12,50,00

-

-

6,750,00

-

-

9,63

4,07

-

-

50

-

-

12,5

6,75

1/2

SCN

12,50,00

-

-

12,50,00

-

-

12,50,00

-

-

6,750,00

-

-

12,5

0,00

-

-

500,00

-

-

12,5

6,75

1/2

K. pneumoniae

12,50,00

-

 

18,758,84

-

-

12,50,00

-

-

6,750,00

-

-

9,63

4,07

-

-

50

0,00

-

-

9,634,07

13,754,07

2

K. oxytoca

12,50,00

-

-

12,50,00

50

4

12,50,00

50

4

12,50,00

50

4

12,5

0,00

-

-

500,00

-

-

12,5

12,5

1

E. coli

9,634,07

12,5

2

12,50,00

-

-

9,634,07

-

-

6,750,00

50

7

12,5

0,00

50

2

500,00

-

-

12,5

25

2

E. cloacae

5,063,32

6,75

2

3,370,00

12,50,000

4

12,50,00

25

2

9,634,07

25

4

6,75

0,00

-

-

500,00

-

-

12,5

12,5

1

K. pneumoniae ATCC 25922

6,750,00

12,50,00

2

6,750,00

250,000

4

6,750,00

250,00

4

6,750,00

250,00

4

6,75

0,00

-

-

500,00

-

-

6,75

3,37

1/2

Légende : ANFA : Acacia nilotica Feuille Aqueux?; ANFrA : Acacia nilotica Fruit Aqueux?; ADEE : A. digitata Écorce Ethanolique?; ADFrA : A. digitata Fruit Aqueux?; TIFrE : Tamarindus indica Fruit Ethanolique?; TIFrA : Tamarindus indica Fruit Aqueux ;  IMI : ImipénèmeTableau XXII : CMI, CMF et du pouvoir antifongique des extraits de plante

Extraits

ANFrA

ANFA

ADEE

 
 

CTZ

 

CMI

CMB

p.a

CMI

CMB

p.a

CMI

CMB

p.a.

CMI

CMB

p.a.

C. albicans S

12,50,00

-

-

250,00

-

-

500,00

-

-

12,50,00

-

-

C. albicans R

250,00

-

-

500,00

-

-

-

-

-

12,50,00

-

-

C. glabrata S

250,00

-

-

500,00

-

-

250,00

-

-

250,00

-

-

C. glabrata R

12,50,00

-

-

500,00

-

-

500,00

-

-

12,50,00

-

-

C. parapsilosis S

6,750,00

-

-

500,00

-

-

500,00

-

-

6,750,00

-

-

C. parapsilosis R

250,00

-

-

500,00

-

-

-

-

 

12,50,00

-

-

C. Krusei S

12,50,00

-

-

250,00

-

-

500,00

-

 

250,00

-

-

C. krusei R

250,00

-

-

500,00

-

-

500,00

-

 

250,00

-

-

C. albicans ATCC

12,50,00

-

-

250,00

-

-

500,00

-

 

6,750,00

-

-

Légende : ANFA : Acacia nilotica Feuille Aqueux?; ANFrA : Acacia nilotica Fruit Aqueux?; ADEE : A. digitata Écorce Ethanolique?; CTZ : Cotrinazole.

3.1.6. Détermination du pourcentage de déstabilisation des extraits sur la membrane des souches

L'habilité des extraits de plante à pénétrer la membrane des souches résistantes a été évaluée pendant 24 h à deux différentes concentrations (CMI et 2CMI). Il ressort d'après les figures ci-après que les extraits ont présenté une déstabilisation variable selon la souche testée par rapport à la molécule de référence. A la CMI, le pourcentage de déstabilisation sur les souches est plus élevé qu'à la 2CMI. Les figures 16a?; 16 b?; 16c?; 16d?; 16e et 16f ci-après présentent les pourcentages de déstabilisation des extraits de plantes actifs sur la membrane des différentes souches de résistance. Les commentaires relatifs à chaque figure sont présentés en a?; b?; c?; d?; e et f.

a. Il ressort de la figure 16a que la déstabilisation a été dépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de S.aureus résistantes à la méthiciline (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI n'a présenté aucune différence statistique par rapport à la molécule de référence (imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la déstabilisation a été généralement supérieure à l'exception des extraits aqueux et éthanolique du fruit de T. indica (P<0,05) par rapport à la molécule de référence (imipénème). La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de déstabilisation est significativement supérieur qu'à2CMI (p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les extraits aqueux (CMI : 66,66#177;9,39 %?; 2CMI : 46,34#177;15,78 %) et éthanolique (CMI : 47,11#177;14,93 %?; 2CMI : 47,11#177;14,93 %) du fruit de T. indica sur la membrane des souches de S.aureus.

1

2

Figure 16 a : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches S.aureus résistantes à la méthiciline en fonction des concentrations

Légende : Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?; Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?; Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?; Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?; Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.

b. Il ressort de la figure 16 b que la déstabilisation a été dépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de SCN résistantes à la méthiciline (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI a généralement été supérieur significativement à la molécule de référence (imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la déstabilisation a été généralement significative à l'exception de l'extrait aqueux de la feuille de A.niloticaayant présenté p>0,05 (non significatif). La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de déstabilisation est significativement supérieur qu'à 2CMI (p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les extraits éthanolique (CMI : 48,49#177;7,24 %?; 2CMI : 41,24#177;11,87 %) et aqueux (CMI : 45,39#177;13,72 %?; 2CMI : 27,14#177;11,88) du fruit de T. indica sur la membrane des souches de SCNrésistantes à la méthiciline.

1

2

Fig 16b : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches Staphylococcus Coagulase Négative résistantes à la méthiciline en fonction des concentrations

Légende : Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?; Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?; Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?; Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?; Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.

c. Il ressort de la figure 16c que la déstabilisation a été dépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de E. cloacae résistantes (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI a généralement été significativementsupérieur au pourcentage obtenu avec la molécule de référence (imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la déstabilisation a été généralement significativement inférieure à la molécule de référence (imipénème) à l'exception des extraits aqueux et éthanolique du fruit de T. indica (P>0,05). La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de déstabilisation est significativement supérieur qu'à 2CMI (p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les extraits aqueux de la feuille de A. nilotica(CMI : 66,96#177;9,86 %?; 2CMI : 20,54#177;9,99 %) et éthanolique du fruit deT. indica(CMI : 77,20#177;4,10 %?; 2CMI : 61,42#177;8,06 %) sur la membrane des souches de E. cloacae résistantes.

2

1

Fig 16c : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches de E. cloacaerésistante en fonction des concentrations

Légende : Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?; Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?; Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?; Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?; Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.

d. Il ressort de la figure 16d que la déstabilisation a été dépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de E. coli résistantes (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMIa généralement été significativement supérieurau pourcentage obtenu avec la molécule de référence (imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la déstabilisation a été significativementfaible comparativement à la molécule de référence (P<0,05). La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de déstabilisation est significativement supérieur qu'à 2CMI (p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les extraits aqueux (CMI : 44,93#177;9,49 %?; 2CMI : 28,78#177;12,86 %) et éthanolique (CMI : 54,87#177;6,34 %?; 2CMI : 43,85#177;13,40 %) de fruit de T. indica et l'extrait aqueux du fruit de A. nilotica (CMI : 43,38#177;17,38 %?; 2CMI : 36,50#177;17,82 %) sur la membrane des souches de E. coli résistantes.

2

1

Fig 16d : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches de E. coli résistantes à la méthiciline en fonction des concentrations

Légende : Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?; Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?; Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?; Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?; Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.

e. Il ressort de la figure 16e que la déstabilisation a étéindépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de K. pneumoniae résistantes (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1?; 2 et la souche sensible de référence en 3). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI a généralement été significativement supérieur à la molécule de référence (imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la déstabilisation a été généralement significativement élevée(P<0,05) à l'exception de l'extraitaqueux de feuille de A. nilotica surla membrane d'une des souches testées. La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'aucune différence significative n'a été observée entre CMI et 2CMI (p>0,05). Le meilleur pourcentage de déstabilisation obtenu aux concentrations CMI et 2CMI ont été noté avec l'extrait éthanolique (CMI : 63,87#177;6,17 %?; 2CMI : 63,53#177;9,87 %) du fruit de T. indica sur la membrane des souches de K. pneumoniae.

2

1

3

Fig 16e : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches de K. pneumoniae résistantes à la méthiciline en fonction des concentrations

Légende : Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?; Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?; Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?; Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?; Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.

f. Il ressort de la figure 16f que la déstabilisation a été indépendante de la concentration des extraits sur la membrane des souches de K. oxytoca résistantes (des souches ayant des profils de résistantes différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI et 2CMI a généralement été supérieur comparativement à la molécule de référence (imipénème) (P<0,05). La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'aucune différence significative n'est observée entre CMI et 2CMI (p>0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les extraits éthanoliques du fruit de T. indica (CMI : 50,09#177;4,35 %?; 2CMI : 47,26#177;13,61 %) sur la membrane des souches de K. oxytoca résistantes.

2

1

Fig 16f : Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane des souches de K. oxytoca résistantes à la méthiciline en fonction des concentrations

Souche K. oxytoca

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote