3.1.4.3. Activité antifongique
des différents extraits des plantes utilisées en fonction des
profils de virulence
La figure présente le pourcentage d'activité
antifongique des extraits sur les souches fongiques présentant les
facteurs de virulence lécithinase, hémolysine, Biofilm,
exopolysaccharide et adhésion.
a. D'après la figure 15a, les extraits aqueux de
fruit et d'écorce de A. digitata n'ont présenté
aucune activité antifongique sur les souches présentant le
facteur lécithinase. Seuls les extraits éthanoliques de feuille
et aqueux de l'écorce de T. indica ont présenté
une activité sur les souches ayant présenté la virulence
à la lécithinase. Quant à l'activité de A.
nilotica, les extraits testés ont présenté une
activité similaire aussi bien sur les souches présentant ou non
le facteur de virulence à la lécithinase.
Figure 15a : Pourcentage
d'activité antifongique des différents extraits des
différentes plantes étudiées sur les champignons
présentant la virulence au facteur lécithinase
b. Les extraits aqueux de fruit et de l'écorce de
A. digitata n'ont présenté aucune activité
antifongique sur les souches présentant la virulence à
l'hémolysine (figure 15 b). Lesextraits éthanoliques et
aqueux de feuille, fruit et écorce de T. indica ont
présenté une faible activité sur les souches
présentant la virulence à l'hémolysine. Quant à
l'activité antifongique de A. nilotica, les extraits actifs
(extraits aqueux de feuille, écorce et fruit et l'extrait
éthanolique d'écorce) ont présenté une
activité sur essentiellement les souches virulentes testées.
Fig 15b : Pourcentage d'activité antifongique des
différents extraits des différentes plantes
étudiées sur les champignons présentant la virulence au
facteur hémolysine
c. En ce qui concerne l'activité antifongique des
extraits sur les souches virulentes présentant le facteur biofilm
(figure 15c), les activités antifongiques des plantes T. indica
et A. digitata ont été notées avec les extraits
éthanoliques des feuilles. Par contre, seul l'extrait éthanolique
d'écorce a présenté une faible activité sur les
souches ne présentant pas la virulence à ce facteur. Quant
à la plante A. nilotica, les extraits aqueux de fruit et
d'écorce et l'extrait éthanolique d'écorce ont
présenté une activité vis-à-vis des souches ayant
présenté ou non le facteur de virulence biofilm.
Fig 15c : Pourcentage d'activité antifongique des
différents extraits des différentes plantes
étudiées sur les champignons présentant la virulence au
facteur biofilm
d. En ce qui concerne l'activité antifongique des
extraits sur les souches virulentes au facteur exo polysaccharide
(figure15 d), l'activité antifongique de l'extrait
éthanolique de l'écorce pour A. digitata et les extraits
aqueux de feuille, fruit et de l'extrait éthanolique d'écorce
pour A. nilotica ont été notées sur les souches
présentant le facteur exo polysaccharide. Par contre, seuls les extraits
aqueux de feuille et éthanolique d'écorce de T.
indicaont présenté une activité antifongique sur les
souches présentant la virulence à ce facteur.
Fig 15d : Pourcentage d'activité antifongique des
différents extraits des différentes plantes
étudiées sur les champignons présentant la virulence au
facteur exo polysaccharide
e. Quant au facteur Adhésion (figure 15e), seuls les
extraits aqueux et éthanolique de feuille de T. indica, les
extraits aqueux et éthanolique de feuille, l'extrait éthanolique
de l'écorce et de fruit de A. digitata de même que les
extraits aqueux de feuille, de fruit et de l'écorce de A. nilotica
ont présenté une activité antifongique sur les
souches présentant le facteur adhésion. Seuls les extraits aqueux
et éthanolique de feuille de T. indica ont
présentéune activité antifongique sur toutes les souches
ne présentant pas le facteur de virulence Adhésion.
Fig 15e : Pourcentage d'activité antifongique
des différents extraits des différentes plantes
étudiées sur les champignons présentant la virulence au
facteur adhésion.
f. Quant au facteur de virulence Gélatine, la figure
montre que les extraits des plantes ont une activité variable selon les
souches fongiques virulentes testées. Seuls les extraits aqueux de
feuille et de fruit, de même que l'extrait éthanolique de
l'écorce de A. nilotica ont présenté une
activité antifongique sur les souches fongiques présentant le
facteur de virulence Gélatine.
Fig 15f : Pourcentage d'activité antifongique des
différents extraits des différentes plantes
étudiées sur les champignons présentant la virulence au
facteur gélatine
3.1.5.
Détermination du pouvoir antibiotique ou antifongique des extraits de
plante
Le tableau XXI ci-dessous présente les
résultats des CMI, CMB et du pouvoir antibiotique des extraits
testés sur chaque souche bactérienne et fongique. Les
concentrations minimales bactéricides (CMB) et fongicides (CMF) ont
varié en fonction du type de l'extrait et des souches testées. Le
pouvoir antimicrobien (a.p) a été déterminé
grâce au rapport CMB/CMI.
Les Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI) obtenues sont
variables en fonction des types de souches et d'extraits. Les CMI des extraits
aqueux de fruit et feuille de A. nilotica ont varié de 3,370,00
à 18,758,84 en fonction de la souche testée. L'extrait aqueux de
feuille a présenté un pouvoirbactériostatique (rapport
CMB/CMI égal à 4) sur les souches de K. oxytoca, E. cloacae
et K. pneumoniae ATCC 25922. Par contre, l'extrait aqueux de fruit a
présenté un pouvoir bactéricide (rapport CMB/CMI
inférieur à 1)sur les souches de E. coli, E. cloacae et K.
pneumoniaeATCC 25922. Les extraits aqueux et éthanolique des
fruits de T. indica ont présenté des CMI variables entre
6,750,00 et 12,50,00 en fonction des souches testées. Ces extraits ont
présenté un pouvoir bactériostatique sur les souches de
K. oxytoca, E. coli (extrait éthanolique de fruit), K.
pneumoniaeATCC 25922 et E. cloacae (extrait éthanolique de
fruit). Seul l'extrait aqueux du fruit a eu un pouvoir bactéricide sur
les souches deE. cloacae. En ce qui concerne les extraits de A.
digitata, les CMI des extraits aqueux de fruits et éthanolique
d'écorce ont présenté une CMI variable de 6,750,00
à 500,00. Les CMI et CMB de l'antibiotique de référence
sur souches Cocci Gram + ont étérespectivement de 6,750,00 et
12,50,00avec un pouvoir bactéricide. L'antibiotique de
référence a présenté un pouvoir
bactériostatique sur les souches d'entéropathogène avec
une CMI variant de 6,750,00 à 12,50,00.
Par rapport aux CMI, CMF et le pouvoir antifongique des
extraits testés sur les souches de Candida présentés dans
le tableau XXII, les CMI des extraits ont varié de 6,750,00
à 500,00 en fonction des souches. Les extraits ont
présenté des CMI faibles sur les souches sensibles par rapport
aux souches résistantes. L'antifongique de référence a
présenté un CMI variant de 6,750,00 à 12,50,00.Aucune CMF
et pouvoir antifongique n'ont été notés sur toutes les
souches de Candida testées.
Tableau XXI : CMI, CMB et
du pouvoir antibiotique des extraits de plante
Extraits
|
ANFrA
|
ANFA
|
TIFrA
|
TIFrE
|
ADFrA
|
ADEE
|
|
IMI
|
|
|
C
M
I
|
C
M
B
|
P.a
|
CMI
|
C
M
B
|
P.a
|
C
M
I
|
C
M
B
|
P.a
|
C
M
I
|
CMB
|
P.a
|
C
M
I
|
C
M
B
|
P.a
|
CM
I
|
CMB
|
P.a
|
C
M
I
|
C
M
B
|
P.a
|
S. aureus
|
12,50,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
6,750,00
|
-
|
-
|
9,63
4,07
|
-
|
-
|
50
|
-
|
-
|
12,5
|
6,75
|
1/2
|
SCN
|
12,50,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
6,750,00
|
-
|
-
|
12,5
0,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
12,5
|
6,75
|
1/2
|
K. pneumoniae
|
12,50,00
|
-
|
|
18,758,84
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
6,750,00
|
-
|
-
|
9,63
4,07
|
-
|
-
|
50
0,00
|
-
|
-
|
9,634,07
|
13,754,07
|
2
|
K. oxytoca
|
12,50,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
50
|
4
|
12,50,00
|
50
|
4
|
12,50,00
|
50
|
4
|
12,5
0,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
12,5
|
12,5
|
1
|
E. coli
|
9,634,07
|
12,5
|
2
|
12,50,00
|
-
|
-
|
9,634,07
|
-
|
-
|
6,750,00
|
50
|
7
|
12,5
0,00
|
50
|
2
|
500,00
|
-
|
-
|
12,5
|
25
|
2
|
E. cloacae
|
5,063,32
|
6,75
|
2
|
3,370,00
|
12,50,000
|
4
|
12,50,00
|
25
|
2
|
9,634,07
|
25
|
4
|
6,75
0,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
12,5
|
12,5
|
1
|
K. pneumoniae ATCC 25922
|
6,750,00
|
12,50,00
|
2
|
6,750,00
|
250,000
|
4
|
6,750,00
|
250,00
|
4
|
6,750,00
|
250,00
|
4
|
6,75
0,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
6,75
|
3,37
|
1/2
|
Légende : ANFA : Acacia
nilotica Feuille Aqueux?; ANFrA : Acacia nilotica Fruit
Aqueux?; ADEE : A. digitata Écorce Ethanolique?;
ADFrA : A. digitata Fruit Aqueux?; TIFrE : Tamarindus
indica Fruit Ethanolique?; TIFrA : Tamarindus indica Fruit
Aqueux ; IMI : ImipénèmeTableau XXII : CMI, CMF et
du pouvoir antifongique des extraits de plante
Extraits
|
ANFrA
|
ANFA
|
ADEE
|
|
|
CTZ
|
|
CMI
|
CMB
|
p.a
|
CMI
|
CMB
|
p.a
|
CMI
|
CMB
|
p.a.
|
CMI
|
CMB
|
p.a.
|
C. albicans S
|
12,50,00
|
-
|
-
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
C. albicans R
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
C. glabrata S
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
250,00
|
-
|
-
|
250,00
|
-
|
-
|
C. glabrata R
|
12,50,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
12,50,00
|
-
|
-
|
C. parapsilosis S
|
6,750,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
6,750,00
|
-
|
-
|
C. parapsilosis R
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
12,50,00
|
-
|
-
|
C. Krusei S
|
12,50,00
|
-
|
-
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
|
250,00
|
-
|
-
|
C. krusei R
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
|
250,00
|
-
|
-
|
C. albicans ATCC
|
12,50,00
|
-
|
-
|
250,00
|
-
|
-
|
500,00
|
-
|
|
6,750,00
|
-
|
-
|
Légende : ANFA : Acacia
nilotica Feuille Aqueux?; ANFrA : Acacia nilotica Fruit
Aqueux?; ADEE : A. digitata Écorce Ethanolique?;
CTZ : Cotrinazole.
3.1.6.
Détermination du pourcentage de déstabilisation des extraits sur
la membrane des souches
L'habilité des extraits de plante à
pénétrer la membrane des souches résistantes a
été évaluée pendant 24 h à deux
différentes concentrations (CMI et 2CMI). Il ressort d'après les
figures ci-après que les extraits ont présenté une
déstabilisation variable selon la souche testée par rapport
à la molécule de référence. A la CMI, le
pourcentage de déstabilisation sur les souches est plus
élevé qu'à la 2CMI. Les figures 16a?; 16 b?;
16c?; 16d?; 16e et 16f ci-après présentent les pourcentages de
déstabilisation des extraits de plantes actifs sur la membrane des
différentes souches de résistance. Les commentaires relatifs
à chaque figure sont présentés en a?; b?; c?; d?; e et
f.
a. Il ressort de la figure 16a que la
déstabilisation a été dépendante de la
concentration des extraits sur la membrane des souches de S.aureus
résistantes à la méthiciline (des souches ayant des
profils de résistantes différentes présentées en 1
et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI
n'a présenté aucune différence statistique par rapport
à la molécule de référence
(imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la
déstabilisation a été généralement
supérieure à l'exception des extraits aqueux et
éthanolique du fruit de T. indica (P<0,05) par rapport
à la molécule de référence
(imipénème). La déstabilisation des extraits selon la
Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le
pourcentage de déstabilisation est significativement supérieur
qu'à2CMI (p<0,05). Les meilleurs pourcentages de
déstabilisation aux concentrations CMI et 2CMI ont
été notés avec les extraits aqueux (CMI :
66,66#177;9,39 %?; 2CMI : 46,34#177;15,78 %) et
éthanolique (CMI : 47,11#177;14,93 %?; 2CMI :
47,11#177;14,93 %) du fruit de T. indica sur la membrane des
souches de S.aureus.
1
2
Figure 16 a :
Pourcentage de déstabilisation des extraits de plante sur la membrane
des souches S.aureus résistantes à la méthiciline
en fonction des concentrations
Légende :
Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?;
Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?;
Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?;
Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?;
Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.
b. Il ressort de la figure 16 b que la
déstabilisation a été dépendante de la
concentration des extraits sur la membrane des souches de SCN
résistantes à la méthiciline (des souches ayant des
profils de résistantes différentes présentées en 1
et 2). Le pourcentage de déstabilisation des extraits à la CMI a
généralement été supérieur significativement
à la molécule de référence
(imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la
déstabilisation a été généralement
significative à l'exception de l'extrait aqueux de la feuille de
A.niloticaayant présenté p>0,05 (non significatif).
La déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale
Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de
déstabilisation est significativement supérieur qu'à 2CMI
(p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux
concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les
extraits éthanolique (CMI : 48,49#177;7,24 %?; 2CMI :
41,24#177;11,87 %) et aqueux (CMI : 45,39#177;13,72 %?;
2CMI : 27,14#177;11,88) du fruit de T. indica sur la membrane des
souches de SCNrésistantes à la
méthiciline.
1
2
Fig 16b : Pourcentage de déstabilisation des
extraits de plante sur la membrane des souches Staphylococcus Coagulase
Négative résistantes à la méthiciline en
fonction des concentrations
Légende :
Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?;
Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?;
Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?;
Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?;
Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.
c. Il ressort de la figure 16c que la
déstabilisation a été dépendante de la
concentration des extraits sur la membrane des souches de E. cloacae
résistantes (des souches ayant des profils de résistantes
différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de
déstabilisation des extraits à la CMI a
généralement été significativementsupérieur
au pourcentage obtenu avec la molécule de référence
(imipénème). Quant à la concentration 2CMI, la
déstabilisation a été généralement
significativement inférieure à la molécule de
référence (imipénème) à l'exception des
extraits aqueux et éthanolique du fruit de T. indica
(P>0,05). La déstabilisation des extraits selon la Concentration
Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de
déstabilisation est significativement supérieur qu'à 2CMI
(p<0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux
concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les
extraits aqueux de la feuille de A. nilotica(CMI :
66,96#177;9,86 %?; 2CMI : 20,54#177;9,99 %) et
éthanolique du fruit deT. indica(CMI :
77,20#177;4,10 %?; 2CMI : 61,42#177;8,06 %) sur la membrane des
souches de E. cloacae résistantes.
2
1
Fig 16c : Pourcentage de déstabilisation des
extraits de plante sur la membrane des souches de E.
cloacaerésistante en fonction des concentrations
Légende :
Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?;
Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?;
Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?;
Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?;
Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.
d. Il ressort de la figure 16d que la
déstabilisation a été dépendante de la
concentration des extraits sur la membrane des souches de E. coli
résistantes (des souches ayant des profils de résistantes
différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de
déstabilisation des extraits à la CMIa généralement
été significativement supérieurau pourcentage obtenu avec
la molécule de référence (imipénème). Quant
à la concentration 2CMI, la déstabilisation a
été significativementfaible comparativement à la
molécule de référence (P<0,05). La
déstabilisation des extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice
(CMI) a montré qu'à CMI, le pourcentage de déstabilisation
est significativement supérieur qu'à 2CMI (p<0,05). Les
meilleurs pourcentages de déstabilisation aux concentrations CMI et
2CMI ont été notés avec les extraits aqueux (CMI :
44,93#177;9,49 %?; 2CMI : 28,78#177;12,86 %) et
éthanolique (CMI : 54,87#177;6,34 %?; 2CMI :
43,85#177;13,40 %) de fruit de T. indica et l'extrait aqueux du
fruit de A. nilotica (CMI : 43,38#177;17,38 %?; 2CMI :
36,50#177;17,82 %) sur la membrane des souches de E. coli
résistantes.
2
1
Fig 16d : Pourcentage de déstabilisation des
extraits de plante sur la membrane des souches de E. coli
résistantes à la méthiciline en fonction des
concentrations
Légende :
Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?;
Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?;
Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?;
Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?;
Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.
e. Il ressort de la figure 16e que la déstabilisation a
étéindépendante de la concentration des extraits sur la
membrane des souches de K. pneumoniae résistantes (des souches
ayant des profils de résistantes différentes
présentées en 1?; 2 et la souche sensible de
référence en 3). Le pourcentage de déstabilisation des
extraits à la CMI a généralement été
significativement supérieur à la molécule de
référence (imipénème). Quant à la
concentration 2CMI, la déstabilisation a été
généralement significativement élevée(P<0,05)
à l'exception de l'extraitaqueux de feuille de A. nilotica
surla membrane d'une des souches testées. La déstabilisation des
extraits selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré
qu'aucune différence significative n'a été observée
entre CMI et 2CMI (p>0,05). Le meilleur pourcentage de
déstabilisation obtenu aux concentrations CMI et 2CMI ont
été noté avec l'extrait éthanolique (CMI :
63,87#177;6,17 %?; 2CMI : 63,53#177;9,87 %) du fruit de T.
indica sur la membrane des souches de K. pneumoniae.
2
1
3
Fig 16e : Pourcentage de déstabilisation des
extraits de plante sur la membrane des souches de K. pneumoniae
résistantes à la méthiciline en fonction des
concentrations
Légende :
Extrait 1 = A. digitata Fruit Aqueux?;
Extrait 2 = A. nilotica Fruit Aqueux?;
Extrait 3 = A. nilotica Feuille Aqueux?;
Extrait 4 = T. indica Fruit Ethanolique?;
Extrait 5 = T. indica Fruit Aqueux.
f. Il ressort de la figure 16f que la
déstabilisation a été indépendante de la
concentration des extraits sur la membrane des souches de K. oxytoca
résistantes (des souches ayant des profils de résistantes
différentes présentées en 1 et 2). Le pourcentage de
déstabilisation des extraits à la CMI et 2CMI a
généralement été supérieur comparativement
à la molécule de référence
(imipénème) (P<0,05). La déstabilisation des extraits
selon la Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) a montré qu'aucune
différence significative n'est observée entre CMI et 2CMI
(p>0,05). Les meilleurs pourcentages de déstabilisation aux
concentrations CMI et 2CMI ont été notés avec les
extraits éthanoliques du fruit de T. indica (CMI :
50,09#177;4,35 %?; 2CMI : 47,26#177;13,61 %) sur la membrane des
souches de K. oxytoca résistantes.
2
1
Fig 16f : Pourcentage de déstabilisation des
extraits de plante sur la membrane des souches de K. oxytoca
résistantes à la méthiciline en fonction des
concentrations
Souche K. oxytoca
|
|