1.2.2.3. Phytochimie de Tamarindus
indica
La composition chimique en acides aminés, en acides
gras et en minéraux des parties de la plante de tamarin a
été rapportée. Les différences dans les valeurs
trouvées dans la littérature sont probablement dues à des
différences dans les souches génétiques, les stades de
maturité auxquels les parties de la plante ont été
récoltées, les conditions de croissance (Glewet al.,
2005), les techniques de récolte et de manipulation ainsi qu'aux
différences dans les méthodes d'analyse.
Les graines de tamarin contiennent des composés
polyphénoliques comme l'épicatéchine, les polymères
de procyanidine. En outre, les travaux de Maiti et al. (2005) ont
montré que l'extrait aqueux de graines de tamarin s'est
avéré avoir de puissantes activités antidiabétiques
et antihyperlipidémiques chez le rat mâle diabétique induit
par la streptozotocine (STZ). L'analyse de l'extrait de méthanol de la
pulpe de fruit de tamarin par HPLC a révélé la
présence prédominante de proanthocyanidines, de catéchine
et d'épicatéchine (Sudjaroen et al., 2005). Les
études réalisées par Sole et al. (2013)
rapportent que l'HPLC analytique en phase inversée de l'extrait de
graines de tamarin a révélé la présence de
flavonoïdes, de catéchine et d'épicatéchine. Les
résultats de -Adeniyi et al. (2017) sur la présence de
tanin est contradictoire à ceux trouvés par d'autres chercheurs.
Ceci suggère une étude approfondie sur la présence de ce
composé chimique dans la plante.
1.2.2.4. Toxicité
Concernant la toxicité des extraits de T.
indica, très peu d'études ont été
réalisées. Escalona-Arranz et al. ont observé en
clinique chez les rats traités avecT. indica, l'absence de
signes cliniques pouvant être associés à des effets
toxiques systémiques. Il a démontré que l'aspect des
muqueuses ou des yeux est resté normal, de même que le
comportement des animaux et leur activité somatomotrice. Les animaux en
expérimentation ont maintenu voir augmenter de poids et les
alimentations quotidiennes étaient normales. La totalité des
animaux a survécu à l'expérimentation faite. Aucune
différence n'a été observée sur le plan
histopathologique entre les animaux ayant reçu le traitement et le
groupe témoin. Les extraits ont donc été qualifiés
comme non toxiques dans l'échelle des substances de classe toxique
(OECD/OCDE 4) (Traoré, 2020?; Escalona-Arranzet al.,
2016).
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