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Pouvoir public et prolifération des stations-services à  Lubumbashi


par Annael ITUMBO ZAMBI
Université de Lubumbashi -  2022
  

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Chapitre I : GENERALITES

Dans ce chapitre, notre préoccupation majeure ne sera autre que d'analyser les conceptsclés et connexes ou équivalents autours desquels gravitera notre étude, afin de cerner leurs senset leurs portées réelles pour une meilleure saisie de notre travail.

Nous nous contentons de déceler les différentes significations et notions inhérentes auxconcepts clés et voisins de notre travail dans l'intention de faciliter la compréhension à ceux quiauront l'occasion de lire ce travail et de donner notre cadre théorique de référence pour ce travail.

Section I. CADRE CONCEPTUEL

Cette première section est théorique, elle définit tous les concepts de base. En tant que tel, elle a pour préoccupation de cerner le sens ou la signification des concepts en usage. A travers la recherche, c'est tout un ensemble d'idées, de théories qui se développent et s'entremêlent les unes aux autres. Elles viennent former ce qu'on appelle le cadre conceptuel.21(*)

L'assemblage de ces connaissances qui se rattachent au sujet de la recherche va tenir lieu de point de repères pour orienter et délimiter la problématique. D'où l'intérêt de clarifier et de définir les concepts de base, pour éclairer le lecteur dans la démarche de notre questionnement. Nous analyserons dans cette partie les concepts de notre étude qui sont :

1.1. Concepts fondamentaux

Au niveau d'une recherche sérieuse (mémoire, thèse, article...), il semble préférable de bien préciser les concepts que l'on utilise. Si certains prêtent à confusion ou donnent lieu encore à diverses définitions, il est très simple de dire qu'on utilise tel ou tel concept dans l'acceptation retenue par tel ou tel auteur ».

1. Pouvoir

On définit souvent le pouvoir comme la capacité d'imposer sa volonté aux autres. Dans Économie et Société, Max Weber propose cette définition très générale : le pouvoir est « la chance de faire triompher, au sein d'une relation sociale, sa propre volonté, même contre la résistance d'autrui ».22(*)On retrouve une idée proche dans la définition proposée par le politiste américain Robert Dahl pour qui le pouvoir est « la capacité d'une personne A à obtenir qu'une personne B fasse quelque chose qu'elle n'aurait pas fait sans l'intervention de A ». L'exercice du pouvoir suppose donc que l'un des partenaires impose sa volonté à l'autre ; cette relation asymétrique ne préjuge pas des moyens qui sont utilisés pour parvenir à ses fins. À la limite, tout moyen peut être utilisé pour plier autrui à sa volonté : la force physique, la menace, la manipulation, etc.23(*)

Le pouvoir dont il est question dans notre travail est politique. Il s'agit de la capacité de contrainte légitime reconnue dans le cadre étatique à certaines institutions et à ceux qui les représentent. Ce pouvoir se comprend comme « l'ensemble des moyens institutionnels permettant la conduite des affaires générales de la cité, éventuellement au bénéfice de certains groupes sociaux. Cet ensemble organisé comprend dans la société moderne, le gouvernement, le parlement, la justice, l'armée, la police »24(*).

Mais face au pouvoir de l'Etat précité se dressent d'autres centres de pouvoir : pouvoir économique, pouvoir idéologique (Eglises, élites intellectuelles...), pouvoir des médias, pouvoir des partis politiques...

Il faut signaler que le pouvoir comporte plusieurs composantes : la force pure, la maîtrise des ressources et l'imaginaire.

Ø La force est bien sûr un élément central « contrainte par le corps » est un premier élément de subordination. L'État peut, en dernier ressort, enfermer les récalcitrants et les hors-la-loi. Les parents peuvent au besoin dominer leur enfant par la contrainte physique. La force et la menace sont un des piliers du pouvoir. Mais la force ne saurait suffire. Les principales sources de la puissance proviennent d'ailleurs :

Ø De la maîtrise des ressources stratégiques, l'argent, l'information ou encore les biens matériels. Si le chef d'entreprise détient un grand pouvoir vis-à-vis de ses salariés, c'est qu'il a les moyens d'embaucher et de débaucher. Le professeur, lui, distribue des notes qui vont déterminer l'avenir de l'enfant. C'est un instrument très puissant pour imposer sa loi. La maîtrise des ressources, voilà qui suit à mettre les personnes en situation de dépendance et de subordination.

Ø L'imaginaire vient se surajouter à la force brute et à la maîtrise des ressources pour asseoir le pouvoir. Alors que la force s'impose au corps, l'imaginaire vise à embrigader les esprits. La police de la pensée s'appuie sur l'idéologie, la violence symbolique et toute une mise en scène du pouvoir visant à assurer sa légitimité : « On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s'asseoir dessus », déclarait Napoléon.25(*)

Traditionnellement, on distingue plusieurs formes de pouvoir dans la société :

Ø Le pouvoir législatif (parlement qui vote les lois), le pouvoir exécutif (qui dirige les affaires publiques) et le pouvoir judiciaire (les tribunaux qui font appliquer les lois et condamnent les contrevenants) qui sont les trois formes de pouvoir détenues par l'État ;

Ø Le pouvoir politique, le pouvoir économique, le pouvoir dans l'entreprise, le pouvoir dans la famille, le pouvoir dans l'école. Les lieux de pouvoir sont multiples.

* 21 GAUTHIER. B Recherche Sociale, De la problématique à la collecte des données, Presses de l'université du Québec, 2009, p767.

* 22 Le dictionnaire des sciences sociales, sous la direction de Jean-François Dortier, sciences Humaines Éditions, 2013, P278

* 23 Dictionnaire de Sociologie, HATIER, Paris Août 2004, p349-350

* 24C-D., ECHAUDEMAISON, (sld.), Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, Nathan, 2001 (5è édition), p.393.

* 25C-D., ECHAUDEMAISON, (sld.), Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, Nathan, 2001 (5è édition). p. 393.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus