2. Choix et intérêt du sujet
Elle permet de répondre à un souci qui est
l'harmonisation des idées et surtout de cohérence des
analyses.
Nous avons choisi ce sujet intitulé « le recours
à la force et le principe de non immixtion dans les affaires interne des
Etats » avec comme ambition de mettre en exergue une fois de plus la
nécessité de la résolution pacifique des différends
internationaux comme cela peut être lu dans l'esprit de differents
instruments internationaux qui régissent les relations
interétatiques en vue d'une préservation des
générations futures contre ce fléau qui perturbe le monde
et la sécurité internationale qu'est guerre entre Etats (
économique, politiques...). Car même en cas de recours à
ces principes dans la légalité, ledit recours ou intervention
n'est pas exempté des critiques surtout de la part des Etats moins
puissants à l'instar des pays africains et du Moyen-Orient.
- Intérêt personnel
Cette thématique nous paraît d'un
intérêt capital du fait qu'il nous permettra non seulement
à approfondir nos connaissances en droit, mais aussi à comprendre
les facteurs qui motivent la dérogation au principe de non-recours
à la force et à celui de non immixtion dans les affaires internes
d'un Etat par une puissance étrangère.
- Intérêt scientifique
L'oeuvre de ce travail scientifique donnerait à tout
chercheur en relations internationales et en droit international public des
notions importantes qui pourraient lui permettre d'appréhender comment
dans une certaine mesure le recours à la force ou l'immixtion dans les
affaires qui semblent constituer la compétence exclusive d'un Etat peut
contribuer au maintien de la paix de la sécurité internationale,
surtout lorsque cet Etat viole manifestement ou n'est pas en mesure de
respecter ou de faire respecter le droit international humanitaire.
- Intérêt social
Sur le plan social le sujet que nous avons choisi revêt
un intérêt primordial étant donné que la position de
recours à la force et du principe de non immixtion dans les affaires
internes des État ne va pas sans susciter de nombreuses réactions
dans les relations internationales.
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Il est donc à signaler que la question de recourir
à la force et de la non immixtion dans les affaires internes des autres
Etats demeure une question préoccupante, étant donné que
l'organisation des Nations-Unies ayant dans ses attributions la tâche du
maintien de la paix et de la sécurité internationale, n'est pas
épargnée des critiques de la part des Etats et des doctrinaires
à la matière.
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