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Impact de l'endettement financier sur la valeur d'une entreprise publique congolaise. Cas de la gécamines de 2004 à  2018.


par Abam AHMADI BIN ABDOUL MAKASI
Université de Lubumbashi - Licence en sciences économiques et de gestion 2020
  

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II.1.2. Théories modernes de la firme

1. Théorie du financement hiérarchisé ou Pecking Order Theory (POT)

Selon la théorie moderne de la firme, dans leurs travaux de Myers et Majluf (1984) avec la théorie du financement hiérarchisé, appelée aussi théorie du pecking order, les auteurs acceptent qu'il existe un ordre préétabli dans le financement, un ordre hiérarchique, choisi et justifié selon les besoins et les préférences des entreprises. Cette théorie a pour fondement, l'hypothèse centrale d'asymétrie d'information; selon cette théorie les entreprises ont généralement tendance á privilégier en premier ressort l'autofinancement, c'est dire du financement interne comme mode de financement prioritaire en ce sens qu'il s'agit d'un financement immédiate, d'une ressource disponible non couteuse et qui

IMPACT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER SUR LA VALEUR D'UNE ENTREPRISE PUBLIQUE CONGOLAISE CAS DE LA GCM Page 21

Travail de fin cycle de licence présenté par AHMADI BIN ABDOUL MAKASI Abam en Gestion Financière 2019-2020/FSEG/UNILU

exemptera l'entreprise à avoir des comptes à rendre au marché des capitaux en livrant des information qui pourront profiter à ses concurrents.

Mais comme le financement interne a toujours été insuffisant, pour financer l'expansion des activités de l'entreprise, celle-ci recourt alors au financement externe, communément appelé «endettement financier». Pour cela, la dette la moins risquée sera la priorité, comme les concours bancaires puis les dettes de financement tout comme l'émission des titres de créances, «les obligations». Et donc la hiérarchisation du financement a pour fondement logique, des modes de financement les moins offreurs d'informations aux parties externes à l'entreprise au mode de financement cherchant à briser cette asymétrie informationnelle ; mais aussi de la forme de dette la moins risquée à la dette risquée. C'est dans ce sens que cette hiérarchisation des modes de financement se fera dans l'ordre suivant : l'entreprise fera d'abord recours à « l'autofinancement » puis à « l'augmentation du capital par l'émission des nouvelles actions », une fois ces deux modes de financement ne comblent pas le besoin financier de l'entreprise, celle-ci fera alors recours à « l'endettement ».

2. Théorie du compromis ou Trade Off Theory (TOT)

Farber, L., O. et Pirotte (2009), estiment que, si l'endettement offrait un réel avantage aux entreprises, celles-ci devraient toutes en tirer profit en optant pour les taux d'endettement les plus élevés possibles ; néanmoins cela n'est pas observable de manière empirique. Pour cause évidente que le risque le plus plausible pour une entité fortement endettée est sous-entendu dans l'impasse, à un moment donné, de faire face à l'intégralité de ses engagements vis-à-vis de ses créanciers. En surcroît, la situation extrême est faillite.

Sous cette logique, l'impact des détresses financières éventuelles potentielles sur la valeur de l'entreprise est alors lié aux coûts associés à cette situation : les coûts directs notamment les coûts pour rémunérer les intervenants (banquiers, courtiers, avocats) ainsi que d'autres divers frais comme ceux de liquidation des avoirs ; et les coûts indirects pour faire face aux difficultés de gestion de l'entreprise pendant ce type situation. Pour cela, la théorie du compromis émet la proposition selon laquelle la valeur de l'entreprise endettée est la somme de la valeur de l'entreprise non endettée à laquelle il faut rajouter la valeur actuelle des économies fiscales et soustraire la valeur actuelle des coûts de difficultés financières.

Ainsi donc, par cette théorie l'entreprise se livre dans un arbitrage entre recours à l'endettement avec comme avantage les économies fiscales, et le même endettement qui peut lui mener vers un risque de faillite si les coûts de détresse financière supportés sont énormes. C'est ainsi qu'un «niveau optimum d'endettement» est requis, et devrait être atteint lorsque l'avantage marginal de l'endettement sera égal à la valeur actuelle des coûts de détresse financière. Dans cet ordre d'idées, la valeur de l'entre croît tant que l'avantage fiscal résultat d'une augmentation de l'endettement compense celle des coûts de détresse financière qu'elle engendre.

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