4.3.2
Résultats de l'enquête
Sur la quinzaine d'employés à qui le formulaire
a été envoyé, nous avons recueilli le retour de douze (12)
réponses sur une durée de trois (03) semaines, soit 80% de
l'échantillon primaire. L'exploitation de ces données permet
d'avoir les résultats ci-après.
4.3.2.1 Statut des enquêtés
La moitié (50%) des participants sont des cadres
supérieurs et l'autre moitié des cadres moyens. La grande
majorité (92%) occupe un poste de responsabilité (directeur, chef
service ou responsable d'activité). En ce qui concerne
l'ancienneté au sein duGroupe, 67% cumulent entre 10 et 15 ans, ce qui
correspond aux premières années de la création duGroupe et
desfiliales, tandis que 8% ont entre 5 et 10 ans et 25 % moins de 5 ans
d'expérience au sein duGroupe. Il convient de noter aussi que 6 des 12
réponses obtenues proviennent de employés du cabinet CARIS.
4.3.2.2 Appréciation de la situation des filiales
Ils sont 75% à qualifier d'inquiétante la
situation financière des filiales. 25% la considère plutôt
comme dangereuse. D'un autre côté, ils se départagent sur
la temporalité de l'état des entreprises. La moitié des
enquêtés (50%) estiment que les filiales vivent une crise
structurelle tandis que l'autre moitié parle d'un
phénomène conjoncturel.
S'agissant des critères qui fondent les
différentes appréciations, les réponses se
présentent comme suit :
Tableau 13 :
Critères d'appréciation
Critères possibles
|
Nombre
|
%
|
Résultats netssuccessifs négatifs
|
12
|
100%
|
Retard des salaires
|
11
|
92%
|
Trésorerie insuffisante
|
11
|
92%
|
Chiffre d'affaires en baisse
|
11
|
92%
|
Dettes d'exploitation exorbitantes
|
10
|
83%
|
Absorption du capital social
|
9
|
75%
|
Difficultés de recouvrement des créances
|
7
|
58%
|
Absence de stocks
|
4
|
33%
|
Autre : Départ de certains cadres
|
1
|
8%
|
Autre : Absence de veille stratégique
|
1
|
8%
|
Autre : Effectif supérieur aux besoins
|
1
|
8%
|
Source : Nous-même
Tous voient dans les résultats nets négatifs des
entreprises un des éléments caractéristiques des
difficultés. Suivent la baisse du chiffre d'affaires, les
difficultés de trésorerie et le retard de paiement des salaires,
que 92% pointent du doigt. Les dettes à court terme exorbitantes et
l'absorption du capital social sont aussi des critères de jugement pour
respectivement 83% et 75% des cadres. 58% des enquêtés soulignent
les difficultés de recouvrement des créances mais ils ne sont que
33% à retenir l'absence de stock de marchandises comme critères
d'appréciation des difficultés des filiales.
|