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Analyse de la chaine de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : cas des systèmes de production de tomate dans la commune Mutimbuzi


par Adolphe BIGIRIMANA
Université du Burundi - Master en Economie Rurale, Sociale et de l'environnement  2020
  

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II.1.1.2. La Compétitivité

La compétitivité est définie comme la capacité (destination, des secteurs, des sociétés) de pouvoir répondre à la demande sur les marchés (nationaux et internationaux) pour accroitre des niveaux de revenus dans l'économie nationale. Elle n'est pas déterminée par la seule capacité à vendre plus, mais plutôt parle le niveau de productivité (valeur de la production par unité d'intrants) dans une économie qui utilise de manière efficace ses hommes, son capital et ses ressources naturelles.

II.1.1.3. Charges fixes

Les charges fixes se limitent à la valeur de l'amortissement des matériels agricoles ; les autres charges fixes n'existent pratiquement pas. Le coût d'entretien et de réparation des matériels et équipements n'est pas prise en compte parce que l'entretien n'est pas uniquement pour la seule culture.

II.1.1.4. Charges variables

C e sont les dépenses effectuées pour l'acquisition des intrants (semences, engrais organiques et minéraux, produits phytosanitaires), le coût de l'irrigation calculé sur la base de dépense en main-d'oeuvre et les frais de commercialisation.

II.1.1.5. L'amortissement

C'est la détermination comptable de la perte de valeur irréversible d'un bien durable au cours d'une période de temps donnée. Il peut être aussi analysé comme l'épargne d'une entreprise pour un éventuel achat de biens d'équipement en remplacement du capital déprécié. Dans le cas de cette présente étude, l'amortissement a concerné les pulvérisateurs ainsi que le petit matériel (houes, arrosoirs,...). L'amortissement linéaire a été choisi et conduit au calcul suivant:

Coût d'achatdu matériel

Annuité d'amortissement =

Durée de vie probable

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Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans la Commune Mutimbuzi.

II.1.1.6. Produit maraîchers sains

Selon Adéoti (2003) plusieurs définitions ont été données selon que l'on parle d'agriculture biologique ou d'agriculture organique.

D'après le Codex Alimentaires (1999), l'agriculture biologique est un système de gestion holistique de la production qui favorise la santé de l'agrosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et les activités biologiques des sols. Elle privilégie les pratiques de gestion plutôt que les méthodes de production d'origine extérieure. Dans cette optique, des méthodes culturales, biologiques et mécaniques sont, dans la mesure du possible, utilisées de préférence aux produits de synthèse, pour remplir toutes les fonctions spécifiques du système.

L'agriculture organique est donc considérée comme une option intéressante pour une agriculture durable au sein des pays sous-développés. Elle offre une combinaison de technologies à faible input extérieur, une préservation de l'environnement et une efficience input/output. Beaucoup d'ONG et de paysans adoptent les techniques de l'agriculture organique comme méthode d'amélioration de la productivité et de la sécurité alimentaire (Scialabba, 2007).

Au Burundi, les pratiques des producteurs ne nous permettent pas de justifier l'existence de produit biologique. En effet, selon l'enquête diagnostic sur l'horticulture urbaine et périurbaine dans la ville de Bujumbura faite par la FAO (2011), 42,4% des associations pour le maraichage utilisent de la fumure organique qui est soit produit par les animaux. Le fumier en provenance des compostières est également pratiqué par certaines associations (5%). Cela n'exclut pas l'utilisation d'engrais minéral.

Moustier (2003) définissent les légumes sains comme les légumes issus d'une technique de production traditionnelle dont l'utilisation des insecticides est contrôlée, l'eau utilisée est propre et l'environnement de production n'est pas pollué. Ils concluent en disant que les légumes sains représentent toutes les plantes potagères dont les graines, les feuilles, les tiges ou les racines ne présentent aucune atteinte pathologique ou anomalie et dont la consommation est favorable à la santé et ne présentent aucun danger.

Lorsque les maraîchers utilisent les bio-pesticides pour traiter leurs cultures, ils ne polluent pas l'environnement, évitent les pathologies ou anomalies aux plantes et la consommation de ces légumes ne présente aucun danger pour la santé du consommateur.

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Analyse de la chaîne de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : Cas des systèmes de production de la tomate dans la Commune Mutimbuzi.

Dans le cadre de notre étude, nous essaierons de faire une simulation sous forme de scénario dans le cas où on substitut l'engrais minéral par l'engrais vert, les pesticides de synthèse par les bio-pesticides.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon