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Analyse de la chaine de valeur de l'horticulture dans la plaine de l'Imbo : cas des systèmes de production de tomate dans la commune Mutimbuzi


par Adolphe BIGIRIMANA
Université du Burundi - Master en Economie Rurale, Sociale et de l'environnement  2020
  

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II.2.1.3. Production des cultures maraichères

La production des cultures maraichères exige une main-d'oeuvre intensive pour mener différentes activités : pépinière (préparation, installation, arrosage, ombrage, etc.), le labour du terrain, le repiquage de jeunes plans, l'arrosage régulier en champs, l'application des produits phytosanitaires, le sarclage/paillage, la taille d'entretien (par exemple, pour les tomate et l'aubergine), le tuteurage, la récolte, le gardiennage contre le vol ou les oiseaux.

Le monde rural se vide des jeunes et y reste des vieilles personnes incapables de produire suffisamment pour leur autosuffisance et l'approvisionnement des villes. Ces jeunes, sans

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qualification particulière, trouvent parfois un emploi dans l'horticulture urbaine et périurbaine.

Cette situation se vérifie dans d'autres pays et villes d'Afrique. A titre d'exemple, selon le programme de la FAO « Développer les villes vertes », l'horticulture urbaine et périurbaine joue un rôle indispensable dans le quotidien de cinq villes de la République Démocratique du Congo en livrant 150 000 tonnes de légumes par an, en apportant des moyens d'existence durables à 16 000 petits exploitants (femmes et jeunes), et en garantissant des revenus mensuels à 60 000 personnes participant à la chaîne de valeur horticole, soit de 190 à 375$ obtenus par un faible investissement, mais avec des prix très intéressants.

II.2.2. Les principaux légumes cultivées au Burundi

Selon l'enquête menée par la FAO en 2013 dans différentes Communes du Burundi sur les horticulteurs, les légumes les plus cultivées sont : l'aubergine et l'amarante (94%) ; les choux (91%) ; les tomates (88%) ; l'oignon (78%) ; le poireau (60%) ; la carotte (38%) ; divers épinards (16%).

Ces différentes légumes présentent l'avantage d'avoir des cycles végétatifs très courts avec une grande production sur de petites unités de surface et créent des opportunités de revenus prometteuse. Parmi les différentes légumes cultivées au Burundi, la tomate reste la légume qui génère largement plus de revenus comparativement aux autres légumes.

Figure 1: Revenus moyens par légume selon les résultats de l'enquête menée dans les Communes du pays

Revenus

250000

200000

150000

100000

50000

0

207500

91000 82000 84000 79000 62000

Principaux légumes

Source : Données de l'enquête faite par la FAO (2013), modifiées par l'auteur

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