7.1.13 4.4.2. La pré-enquête
Pour Ghiglione et Matalon (2004) repris par Noumbissie
(2010 : 163), « lorsqu'une première version du
questionnaire est rédigée, c'est-à-dire, lorsque la
formulation de toutes les questions et l'ordre de celles-ci est fixé,
à titre provisoire, il est impératif de s'assurer que le
questionnaire est bien appréciable et qu'il répond effectivement
aux problèmes que pose le chercheur. » De ce fait, un
pré-test est donc nécessaire sur le terrain afin de se rassurer
de la validité tant interne qu'externe de l'outil d'investigation, et de
sa finalité à rendre compte du phénomène
étudié. En effet, il s'agit d'essayer sur un échantillon
réduit (entre 10 et 20 personnes) l'instrument prévu pour
l'enquête.
Le 18 octobre 2017, nous avons mené une
pré-enquête auprès de 18 participants rencontrés
aléatoirement dans la ville de Yaoundé. Nous nous sommes rendu
compte des imperfections au niveau de nos échelles d'attitude. Egalement
certains de nos items étaient mal formulés dans la mesure
où nos 16 participants avaient de la peine à cerner
aisément les questions posées. Ce qui nous a permis de
procéder aux réajustements qui s'imposaient.
7.1.14 4.4.3. L'enquête finale
L'investigation sur le terrain s'est déroulée du
lundi 25 octobre au samedi 4 novembre 2017 dans la ville de Kribi (Mpolongwe,
Nziou, Elabe, Londji, Mokolo, et Mboa-manga). La passation du questionnaire
s'est faite par la méthode d'administration directe qui permet à
l'enquêté de remplir lui-même le questionnaire (Campenhout
et Quivy, 1991 :191). Cette méthode a l'avantage qu'il rassure le
chercheur que chaque participant a rempli lui-même son exemplaire.
Selon la méthode d'échantillonnage accidentel ou
par convenance pour laquelle nous avons opté, nous passions le
questionnaire aux individus volontaires remplissant les conditions de
participation à notre enquête (conditions évoquées
plus haut). En effet, nous remettions un exemplaire à chaque
répondant en lui expliquant les consignes relatives au remplissage du
questionnaire. D'aucuns remplissaient sur place et nous remettaient
l'exemplaire en une quinzaine de minutes. D'autres par contre, du fait de
l'indisponibilité qu'ils décriaient, rentraient avec leurs
exemplaires pour les restituer le lendemain.
Il faut cependant préciser que lors de notre
investigation sur le terrain, nous nous sommes heurtés à un
certain nombre de difficultés dont les plus saillantes sont : le
refus de certaines personnes de répondre malgré nos explications,
si pertinentes soient-elles. Certains qui rentraient avec le questionnaire le
remettait soit en retard soit pas du tout. Nous avons aussi eu des
difficultés liées au climat. La période de collecte de
données de notre étude a coïncidé avec les pluies.
Malgré toutes ces perturbations, ces obstacles ont été
pour la plupart surmontés
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