Gestion des dechets souilles par les hydrocarbures en milieu fluvial : cas du fleuve ogooue au gabon de 2013 à 2017par Auxence OBAME NGUEMA Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure - Licence professionnelle en sciences nautiques 2018 |
CHAPITRE III : LA GESTION DES DECHETS SOUILLES PAR LES HYDROCARBURES EN MILIEU FLUVIALIII.1. Etat des lieux du fleuve OgoouéIl faudrait des multiples efforts et la volonté humaine pendant plusieurs décennies pour éradiquer la pollution causée par les eaux souillées par les hydrocarbures. Néanmoins, l'application stricte de cette réglementation suivie des amendes aux différents navires polluants ne les empêchent pas d'enfreindre ces règles écologiques. Comme partout ailleurs, le problème de déversement des déchets souillés par les hydrocarbures sur le fleuve est à la base de plusieurs maux dans la vie courante. L'Organisation Maritime Internationale dans sa branche de lutte contre la pollution, prévoit des règles rigoureuses dans la matière. Article 3 une règle 10 de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires. Image 10 : Pollution sur les différents fleuves du monde. Source : www.lyc-ferry-conflans.ac-versailles.fr Commentaire Comme dans la plupart des fleuves du monde et en particulier ceux d'Afrique, la pollution par les hydrocarbures entraîne une destruction progressive de la faune et de la flore. En termes d'impact environnemental, le principal impact des déchets marins consiste en l'ingestion et l'étranglement de la faune marine et la dégradation de l'écosystème au fil du temps. III.2. La réglementation des différents déchets dans le milieu fluvial au niveau de la CEMACComme le stipule le Code de la Navigation Intérieure CEMAC/RDC22(*) en son chapitre II sur la protection des eaux et élimination des déchets provenant à bord des bâtiments en son article 125 : « Le capitaine, les autres membres d'équipage et les autres personnes se trouvant à bord sont tenus de montrer toute la vigilance que commandent les circonstances, afin d'éviter la pollution de la voie d'eau et limiter au maximum la quantité de déchets et d'eaux usées survenant à bord. », Ensuite l'article 126(a) : « Il est interdit de laisser tomber ou s'écouler dans la voie d'eau à partir des bâtiments des huiles usées, des eaux de fonds de cales ; des graisses usées ou d'autres déchets huileux ou graisseux ainsi que les slops, des ordures ménagères et d'autres déchets spéciaux. », Enfin l'article 127 dit : «Le capitaine doit assurer la collecte séparée à bord des déchets visés au paragraphe a) de l'article 126 ci-dessus dans les récipients prévus à cet effet et la collecte des eaux de fonds de cale dans les fonds de cales des salles de machines. Les récipients doivent être stockés à bord de telle manière que toute fuite de marchandise puisse être facilement constatée et empêchée à temps. ».Ainsi, « les ruptures impriment leur marque au siècle qui commence »23(*). * 22Code de la Navigation Intérieure CEMAC/RDC, page 61, consulté le 23/09/2018, à Libreville, à 14h08. * 23 LAGADEC. P., Ruptures créatrices, éditions d'organisation, Paris, 2000, p. 624. |
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