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Gestion des dechets souilles par les hydrocarbures en milieu fluvial : cas du fleuve ogooue au gabon de 2013 à  2017


par Auxence OBAME NGUEMA
Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure - Licence professionnelle en sciences nautiques 2018
  

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III.3. Les conventions internationales MARPOL 1973/1978, SOLAS 1974 et OPRC.

       Pour permettre aux administrations internationales de procéder à la vérification des bons usages en conformité aux règles de prévention de la pollution par les hydrocarbures de l'environnement maritime et fluvial, plusieurs documents sont mis à leur disposition notamment la Convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (OPRC :OilPreparedness, Response and Coopetation)24(*) sont tenues d'établir des mesures pour faire face aux incidents de pollution, soit à l'échelle nationale, soit en coopération avec d'autres pays.
 
Les navires sont tenus d'avoir à bord un plan d'urgence contre la pollution par les hydrocarbures. Les exploitants d'unités offshore relevant de la juridiction des parties sont également tenus de disposer de plans d'urgence en cas de pollution par les hydrocarbures ou d'arrangements similaires, qui doivent être coordonnés avec les systèmes nationaux pour réagir rapidement et efficacement aux impacts de pollution par les hydrocarbures.
Ils sont tenus de signaler les incidents de pollution aux autorités fluviales et la convention détaille les mesures à prendre. La Convention appelle à la constitution de stocks de matériel de lutte contre les déversements d'hydrocarbures, à la tenue d'exercices de lutte contre les déversements d'hydrocarbures et à l'élaboration de plans détaillés pour faire face aux impacts de pollution. 

Le Protocole de 2000 sur la préparation, la lutte et la coopération contre les événements de pollution par les substances nocives et potentiellement dangereuses étend ce cadre réglementaire aux événements de pollution mettant en cause des substances nocives et potentiellement dangereuses, autrement dit des produits chimiques.

L'Annexe I est entrée en vigueur en octobre 1983. Elle concerne la prévention de la pollution par hydrocarbures et par rejets accidentels.

? 1992 : amendement "double coque".

? 2001 : révision de l'amendement 1992 ;

? 2003 : révision de l'amendement 1992 

Amendement 1992 : la double coque est obligatoire pour les nouveaux navires pétroliers, et un planning est défini pour les navires en service.

L'annexe V de la Convention Marpol, traitant des ordures et déchets, est entrée en vigueur en 1988. Des amendements adoptés en juillet 2011 sont rentrés en vigueur en janvier 2013. Ces amendements apportent des changements significatifs pour le navire, aussi pour le port d'escale. Ils sont également applicables aux plateformes fixes.

Tout rejet à la mer est interdit sauf pour les catégories spécifiquement autorisées dans certaines circonstances (liste ad-hoc, qui inclut les restes de cargaison). Dans tous les cas et, en particulier, pour les restes de cargaison ou les produits de nettoyage, le rejet est seulement autorisé s'il n'est pas nocif pour l'environnement, le capitaine ou armateur doit être en mesure de prouver que

c'est le cas. 

       Tout navire de plus de 12 m devra afficher des consignes ad-hoc, dans la langue de travail et aussi, si nécessaire en anglais, français et espagnol pour l'équipage et les passagers dans une emplacements adaptés. Changements dans la tenue du ½garbage record book½ (carnet des rejets des immondices), il devra être tenu sur tous les navires de plus de 400 tonneau de jauge brut (tjb) ou ayant plus de 15 personnes à bord, indiquant tout mouvement de déchet (mer et port). Tout navire de plus de 100 tjbou ayant plus de 15 personnes devra avoir, par écrit, les procédures de réduction, collecte, stockage, traitement, destruction des ordures, avec des précisions sur l'utilisation des installations ou équipements de bord et désignation des personnels en charge. 

       Les rejets à la mer de résidus solides putrescibles autorisés jusqu'à présent à grande distance des côtes et en dehors de zones spéciales sont interdits.  La détention du navire est prévue au cas où des manques dans les procédures seraient détectés. De façon générale et dans tous les cas, en cas de visite, au lieu d'être éventuellement soupçonné puis convaincu d'infraction, le capitaine a, maintenant, la charge de prouver qu'aucun rejet n'a été fait en infraction ou n'était nocif pour l'environnement.   Il est bien indiqué que les ports devront s'adapter aux nouvelles règles (installations de réception des déchets).

AMENDEMENTS A L'ANNEXE IV REVISEE DE MARPOL 73/78.


Après l'actuelle règle 12, ajouter un nouveau chapitre V et une nouvelle règle 13, libellés comme suit :

Chapitre V
Contrôle par l'Etat du port
Règle 13
Contrôle des normes d'exploitation par l'Etat du port


1. Un navire qui se trouve dans un port ou dans un terminal au large d'une autre Partie est soumis à une inspection effectuée par des fonctionnaires dûment autorisés par ladite Partie en vue de vérifier l'application des normes d'exploitation prévues par la présente Annexe, lorsqu'il y a des raisons précises de penser que le capitaine ou les membres de l'équipage ne sont pas au fait des procédures essentielles à appliquer à bord pour prévenir la pollution par les eaux usées.

2. Dans les circonstances visées au paragraphe 1 de la présente règle, la Partie prend les dispositions nécessaires pour empêcher le navire d'appareiller jusqu'à ce qu'il ait été remédié à la situation conformément aux prescriptions de la présente Annexe.


3. Les procédures relatives au contrôle par l'Etat du port qui sont prévues à l'article 5 de la présente Convention s'appliquent dans le cas de la présente règle.


4. Aucune disposition de la présente règle ne doit être interprétée comme limitant les droits et obligations d'une Partie qui effectue le contrôle des normes d'exploitation expressément prévues dans la présente Convention.

* 24 http://www.imo.org consulté le 07/10/2018, à Libreville, à 10h20.

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