Gestion des dechets souilles par les hydrocarbures en milieu fluvial : cas du fleuve ogooue au gabon de 2013 à 2017par Auxence OBAME NGUEMA Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure - Licence professionnelle en sciences nautiques 2018 |
II.5. Les conditions de rejets des déchets d'hydrocarburesMARPOL interdit tout rejet d'effluents dont la teneur en hydrocarbures dépasse 15 ppm (0.0015%).les navires d'une jauge brute supérieure à 400 doivent être équipés d'un matériel de filtrage capable d'abaisser la teneur en effluent jusqu'au chiffre requis, ceux de moins de 400 doivent pouvoir contenir les résidus et pouvoir les décharger à quai, les navires d'une jauge brute supérieure à 10.000 doivent en plus être munis d'un dispositif d'alarme et d'un dispositif permettant l'arrêt automatique du rejet (O.D.M.E) .Ces rejets sont normalement interdits dans les zones dites « spéciales ». Ils ne doivent dans tous les cas ne pas contenir ni de produit chimique, ni de substance dangereuse pour le milieu marin. Le rejet des eaux de nettoyage des hydrocarbures, ou des effluents des citernes ne peuvent pas excéder 15 ppm pour 300 mètres de parcours20(*).' Le déversement des effluents doit passer par le séparateur à mazout ou à huile qui va les traiter avant de les rejeter par-dessus bord sur une distance ne dépassant pas 300 mètres pour une quantité de 15 parties par million. Cette mesure est prise pour éviter les éjections des hydrocarbures ou les eaux souillées de nettoyage des cales directement par-dessus bord. Ainsi donc la pollution pourra être contrôlée.21(*) NB : 15 ppm signifie : 15 parts par million équivalent à 15 ml ou une cuillerée à soupe par 1000 litres. * 20 https://www.webcroisieres.com, consulté le 12/01/2018, à Kinshasa, à 19h05 * 21. https://cartebateau.com/fr/, consulté le 1/01/2018, à Kinshasa, à 18h05 |
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