I.2. Revue de littérature
Depuis un certain temps, les immobilisations incorporelles
s'imposent pour devenir indispensables ou même s'avérer
comme des élémentsclés de succès dans une
économie moderne. Cet essor a intéresse plus d'un auteur. Cette
section, consacrée à la revue de littérature, permet
d'identifier, d'une part, les différentes problématiques et
réponses académiques apportées en rapport avec notre
thème et, d'autre part, de relever les pistes inexplorées pour
lesquelles des propositions de réponses sont concrétisées
dans les chapitres suivants.
La thèse de PAUGAM(2011) intitulé
« valorisation et reporting du goodwill :enjeux theoriques et
empiriques » se proposait de contribuer à l'etude du goodwill
dans ses divreses aspects.
Ce travail a entre autre insister sur la distinction qu'il faut
faire entre goodwill économique et le goodwill comptable. Dans cette
étude il a été démontré que le goodwill
économique traduit un fait économique : sur des
marchés imparfaits, une entreprise performante développe et
exploite un positionnement favorable, générateur de profits
économiques. La valeur présente de ces profits
espérés correspond à la notion de goodwill
économique ; alors que la seconde acception du terme goodwill est
comptable et apparaît uniquement à l'issue d'un regroupement
d'entreprises. Le prix payé pour obtenir le contrôle d'un ensemble
d'actifs excède généralement leur juste valeur. Dans cette
optique le concept goodwill est polysémique car il englobe non seulement
le goodwill économique mais également une sur ou
sous-valorisation potentielle.
Dans cette étude, il a été proposé
des méthodes d'évaluation du goodwill tant économique que
comptables. Ces méthodes ont été proposées
après que l'auteur ait conclu que les méthodes utilisées
jusqu'alors étaient inefficaces
(BALAN, 2014), dans sa thèse «The accountingapproach
of the intangible assets», il était question de constituer un
corpus suffisant pour ce qui est des immobilisations incorporelles.
Dans ses toutes ses démarches, il était question
tout d'abord de définir le concept immobilisation incorporelles tels que
considéré dans différents référentielles en
montrant les impacts sur leur traitement et évaluation qui en
résultent. A ce niveau le chercheur a plus focalisé son attention
sur la comparaison des traitements des immobilisations incorporelles selon
différents référentielles.
Ensuite, il s'agissait de relever les différents impacts
qui peuvent résulter de l'utilisation d'une méthode ou une autre
sur les états des synthèses des entreprises. Cette étude
concluait que l'économie actuelle doit tourner son regard vers les
immobilisations incorporelles qui prennent une place de plus en plus importante
au sein des entreprises. Toutefois, l'auteur n'a proposé une quelconque
méthode pour l'évaluation de ces actifs dont l'importance ne peut
plus être contestée.
Pour sa part Rus, dans un article dont « intangible
assets- recognition and evaluation»,a essentiellement défini
le terme immobilisation incorporelles avant de décrire certaines
méthodes utilisées lors de l'évaluation de ces
dernières. Pour cet auteur, les immobilisations inscrites au bilan sont
évaluées à leur valeur vénale. Pour le même
auteur, les immobilisations incorporelles peuvent être
évaluées selon l'approche du marché, l'approche du revenu
ou l'approche des couts. Il affirme que de toute ses méthodes aucunes
n'est parfaites, il peut s'avérer dans la plupart des cas de faire
appels à plus d'une méthode pour obtenir de résultants
probants.
Baglieri, Vittorio , Grando et Manzini ont focalisés leur
attention sur l'évaluation de la recherche et développement. Dans
un article intitule, ils ont d'abord démontrés qu'il est
difficile d'évaluer la R&D essentiellement pour deux raisons :
la première est que le degré d'incertitude d'une activité
de recherche et développement est très élevé ;
la seconde, une fois complète les résultats de la R&D sont
souvent très flous et difficilement mesurables, ces résultats
peuvent être constatés après plusieurs années avec
des innovations sur le marché.
Dans leur recherche, ces auteurs ont proposés un certain
nombre des méthodes pour l'évaluation de la recherche et
développement ; Méthodes sur lesquelles nous pourrions
revenir par la suite.
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